Vuelta 2018, 20ème étape : Andorra > Coll de la Gallina | 97,3 km | Samedi 15 septembre 2018

[flahutes12]

Assez heureux pour De Gendt.

Moi aussi. Un coureur généreux dans l'effort, et qui mine de rien se construit un palmarès très intéressant. J'espère que ce maillot lui permettra d'oublier sa déception de l'année dernière sur le TDF, ou le côté franchouillard du jury lui avait "volé" sa place de super combatif.

[Le sucre sportif]

Assez heureux pour De Gendt.

Moi aussi. Un coureur généreux dans l'effort, et qui mine de rien se construit un palmarès très intéressant. J'espère que ce maillot lui permettra d'oublier sa déception de l'année dernière sur le TDF, ou le côté franchouillard du jury lui avait "volé" sa place de super combatif.

Chavanel méritait la distinction de super combatif, cf. le topic baroudeurs.

Les baroudeurs/la combativité, ça n'est pas qu'en montagne et heureusement qu'il y en a sur les étapes de plat, il faut encourager les baroudeurs des plaines en vue des prochaines éditions La victoire de Wallays apporte une lueur d'espoir de ce point de vue.

D'ailleurs le plus combatif devrait être la lanterne rouge qui a réussi à finir le Tour malgré ses blessures

[flahutes12]

Moi aussi. Un coureur généreux dans l'effort, et qui mine de rien se construit un palmarès très intéressant. J'espère que ce maillot lui permettra d'oublier sa déception de l'année dernière sur le TDF, ou le côté franchouillard du jury lui avait "volé" sa place de super combatif.

Chavanel méritait la distinction de super combatif, cf. le topic baroudeurs.

Les baroudeurs, ça n'est pas qu'en montagne et heureusement qu'il y en a sur les étapes de plat, il faut les encourager en vue des prochaines éditions

Pour ta gouverne, c'est Barguil qui a été élu l'année dernière. Barguil baroudeur sur les étapes de plaine? Désolé mais nous n'avons pas vu le même TDF

[marooned]

Assez heureux pour De Gendt.

Moi aussi. Un coureur généreux dans l'effort, et qui mine de rien se construit un palmarès très intéressant. J'espère que ce maillot lui permettra d'oublier sa déception de l'année dernière sur le TDF, ou le côté franchouillard du jury lui avait "volé" sa place de super combatif.

Franchement Barguil méritait lui aussi le prix du super combatif sur le Tour 2017. Il a été à l'attaque dans quasiment toutes les étapes de montagne. Le jury n'a rien "volé" à De Gendt car Barguil le méritait au moins autant que lui.

[veji2]

Pareil, faut pas exagérer là. Barguil à l'attaque sur toutes les étapes accidentées ou presque, battu à chambery puis vainqueur 2 fois. Hyper costaud par ailleurs...non il y a eu des vols franchouillards par le passé, c'est clair. Mais l'an dernier non.

D'ailleurs en parlant de Barguil la vuelta de pinot m'y fait pas mal penser : 2 mecs qui avaient des très grosses jambes, auraient joué le top 5 en se battant tous les jours et en stressant, mais faisant le choix de laisser filer un peu le cg pour pouvoir utiliser la marge qu'on leur laissera quand les meilleurs se regarderont. Parce que dans le fond, la victoire de Covadonga de pinot ressemble pas mal à celle de l'izoard de Barguil : faut être un des 5/6 meilleurs grimpeurs de la course pour pouvoir être encore là avec du jus pour profiter de cette marge qu'on te laisse.

A contrario, tu peux laisser filer autant que tu veux le cg, si t'as pas des super jambes, cette marge tu pourras pas l'exploiter, cf Barguil cette année sur le tour.

[-Vélomen-]

Pareil, faut pas exagérer là. Barguil à l'attaque sur toutes les étapes accidentées ou presque, battu à chambery puis vainqueur 2 fois. Hyper costaud par ailleurs...non il y a eu des vols franchouillards par le passé, c'est clair. Mais l'an dernier non.

D'ailleurs en parlant de Barguil la vuelta de pinot m'y fait pas mal penser : 2 mecs qui avaient des très grosses jambes, auraient joué le top 5 en se battant tous les jours et en stressant, mais faisant le choix de laisser filer un peu le cg pour pouvoir utiliser la marge qu'on leur laissera quand les meilleurs se regarderont. Parce que dans le fond, la victoire de Covadonga de pinot ressemble pas mal à celle de l'izoard de Barguil : faut être un des 5/6 meilleurs grimpeurs de la course pour pouvoir être encore là avec du jus pour profiter de cette marge qu'on te laisse.

A contrario, tu peux laisser filer autant que tu veux le cg, si t'as pas des super jambes, cette marge tu pourras pas l'exploiter, cf Barguil cette année sur le tour.

Sauf que Pinot n'a jamais laissé filer le général et qu'il s'est battu tous les jours pour lui.

Et qu'il n'a jamais été dans les échappées matinales.

Pour moi leurs 2 GT sont totalement différents.

[Richard]

Pareil, faut pas exagérer là. Barguil à l'attaque sur toutes les étapes accidentées ou presque, battu à chambery puis vainqueur 2 fois. Hyper costaud par ailleurs...non il y a eu des vols franchouillards par le passé, c'est clair. Mais l'an dernier non.

D'ailleurs en parlant de Barguil la vuelta de pinot m'y fait pas mal penser : 2 mecs qui avaient des très grosses jambes, auraient joué le top 5 en se battant tous les jours et en stressant, mais faisant le choix de laisser filer un peu le cg pour pouvoir utiliser la marge qu'on leur laissera quand les meilleurs se regarderont. Parce que dans le fond, la victoire de Covadonga de pinot ressemble pas mal à celle de l'izoard de Barguil : faut être un des 5/6 meilleurs grimpeurs de la course pour pouvoir être encore là avec du jus pour profiter de cette marge qu'on te laisse.

A contrario, tu peux laisser filer autant que tu veux le cg, si t'as pas des super jambes, cette marge tu pourras pas l'exploiter, cf Barguil cette année sur le tour.

Sauf que Pinot n'a jamais laissé filer le général et qu'il s'est battu tous les jours pour lui.

Et qu'il n'a jamais été dans les échappées matinales.

Pour moi leurs 2 GT sont totalement différents.

C’est par leur place dans la hiérarchie par rapport aux meilleurs + le résultat final (deux victoires d’étape face aux cadres et non à des baroudeurs moyens. et top 10) + certains scenarios similaires comme le décrit veji, qu’ils se ressemblent...

Même si par ailleurs c’est différent (pas de temps lâché volontairement, pas d’échappée matinale...) il y a quand même un vrai parallèle !

[veji2]

Le parallèle clef c'est le niveau ! C'est pas la même qu'alqphilippe par exemple. Izoard et Covadonga c'est similaire dans le gros niveau nécessaire. Mais on est d'accord ce ne sont pas des copier coller non plus !

[Le sucre sportif]

Chavanel méritait la distinction de super combatif, cf. le topic baroudeurs.

Les baroudeurs, ça n'est pas qu'en montagne et heureusement qu'il y en a sur les étapes de plat, il faut les encourager en vue des prochaines éditions

Pour ta gouverne, c'est Barguil qui a été élu l'année dernière. Barguil baroudeur sur les étapes de plaine? Désolé mais nous n'avons pas vu le même TDF

Pour ta gouverne, je pensais que tu parlais de cette année, puisque tu n'avais pas précisé que c'était en 2017

[Racemousse]

Les décéptions :


Valverde qui perd tout sur la fin, triste. Archi finit aussi maintenant je pense. Triste pour lui.

C'est un peu sévère, le type tape quand même 2 étapes, le top-5 du général et remporte le classement par points.
Le tout à 38 ans. Ok, il commence à montrer ses limites mais de là à parler de déception.

[groom_]

Le grand +, c'est quand même l'absence de Grand Squelette Malade dans les étapes de montagne. Ça fait quoi, 46 étapes de GT qu'on avait pas vu ça ?

[Nopik]

84 plutot

[groom_]

84 étapes de montagne ?

[Wombat]

Les décéptions :


Valverde qui perd tout sur la fin, triste. Archi finit aussi maintenant je pense. Triste pour lui.

C'est un peu sévère, le type tape quand même 2 étapes, le top-5 du général et remporte le classement par points.
Le tout à 38 ans. Ok, il commence à montrer ses limites mais de là à parler de déception.

Bah surtout que Top 5 , 2 victoires d'étape + le maillot vert , pour moi on est tout simplement dans le niveau moyen de Valverde sur une Vuelta. Et ça tranche complètement avec son Tour de France qui était vraiment zéro et laissait penser a un début de déchéance.

[jimmy39]

Les décéptions :


Valverde qui perd tout sur la fin, triste. Archi finit aussi maintenant je pense. Triste pour lui.

C'est un peu sévère, le type tape quand même 2 étapes, le top-5 du général et remporte le classement par points.
Le tout à 38 ans. Ok, il commence à montrer ses limites mais de là à parler de déception.

Il ne parle pas de déception, mais de décéption, c'est tout autre chose

[Noé]

C'est un peu sévère, le type tape quand même 2 étapes, le top-5 du général et remporte le classement par points.
Le tout à 38 ans. Ok, il commence à montrer ses limites mais de là à parler de déception.

Bah surtout que Top 5 , 2 victoires d'étape + le maillot vert , pour moi on est tout simplement dans le niveau moyen de Valverde sur une Vuelta. Et ça tranche complètement avec son Tour de France qui était vraiment zéro et laissait penser a un début de déchéance.

Tout à fait. J'imagine que tous les voyaient à peu près à ce niveau avant la Vuelta, d'ailleurs, voire en deça du fait de son Tour.

[Nopik]

84 étapes de montagne ?

Selon les organisateurs

[biquet]

C'est un peu sévère, le type tape quand même 2 étapes, le top-5 du général et remporte le classement par points.
Le tout à 38 ans. Ok, il commence à montrer ses limites mais de là à parler de déception.

Bah surtout que Top 5 , 2 victoires d'étape + le maillot vert , pour moi on est tout simplement dans le niveau moyen de Valverde sur une Vuelta. Et ça tranche complètement avec son Tour de France qui était vraiment zéro et laissait penser a un début de déchéance.

Déchéance, le mot est un peu fort, surtout que sa saison est quand même trés bonne. Mais c'est vrai que les contours de cette Vuelta semblaient dessinés pour lui. Le Valverde stratosphérique de l'an dernier, même avec son irrégularité en haute montagne, il gagne cette Vuelta, ou podium minimum. En 2016, il termine à moins de 2' de Nibali au terme d'un Giro bien moins favorable à ses aptitudes.

Peut-être que les années commencent (enfin ) à se faire sentir, pour lui aussi.

[Bradounet_]

Je voudrais revenir sur un point : l'utilisation de Quintana ce dernier week-end.

Imaginons tout de suite Valverde avec les jambes d'un Kruijswijk ou Pinot dans les deux dernières étapes montagneuses de cette Vuelta.
La tactique Movistar m'a fait penser à celle d'un joueur d'échecs qui commence à apprendre quelques ouvertures et des tactiques d'attaque mais qui délaisse totalement le jeu de position et qui s'expose comme pas permis en donnant le moyen à son adversaire de le mettre mat en 3/4 coups alors qu'il avait jusqu'à alors l'avantage positionnel.

Il était évident que la moindre attaque de Simon Yates allait mettre le feu à la maison Movistar si Valverde n'était pas capable de répondre au démarrage de Simon Yates. Ce n'était pas Carapaz version Vuelta 2018 qui allait pouvoir limiter la casse.
Il fallait absolument que Quintana reste le plus près possible aux cotés de Valverde. Là, entre le moment où Quintana s'est fait rejoindre par Yates et le moment où il ont pris la décision de le faire rétrograder, c'était déjà trop tard.
Si je comprends bien, ils ont fait attaquer Quintana pour user Haig et Adam afin que Valverde puisse ensuite manoeuvrer Simon Yates tout seul.
Mais Valverde avait juste moins de 30sec à rattraper en deux étapes, il lui suffisait de cadenasser jusqu'au dernier km et de finir à chaque fois en puncheur avec les bonifs, il n'allait jamais gagner la Vuelta en comptant sur une attaque à 4/5 km du somment qui distancerait Simon Yates (qui ne réagirait pas mais qui compterait sur le tempo de Haig et de Adam ? ) et faire le saut jusqu'à Quintana qui lui aurait assurait un relais suffisamment efficace en mode pétage de watts...Mouais.

Alors c'est bien aimable de la part de Quintana de faire du baby-baby-sitting pour Valverde une fois que tout est foutu devant la moto 3, ça ne servait vraiment plus à rien de l'attendre. C'était même pathétique. Il a fait ça pour se racheter une image...ce qui lui permet d'imposer sa présence quelques jours plus tard sur le Tour 2019.
Sur ses attaques, Quintana avait surtout en tete de se repositionner sur le podium, alors qu'il aurait du rester auprès de Valverde, seule stratégie gagnante.
Bon, comme je l'évoquais, cela n'aurait rien changé parce que Valverde était bien trop éprouvé sur ce dernier week-end, mais ça, on ne le savait pas chez Movistar avant de constater les dégâts.

Envoyer le lieutenant en éclaireur, c'est quand même souvent la plus mauvaise des stratégies à employer en montagne, soit on durcit (ce qu'aurait du faire Latour sur le Dauphiné par exemple à je ne sais plus quelle étape au lieu d'attaquer), soit on reste aux cotés de son leader et on fait le train s'il est attaqué.
Et évidemment, cela implique que le "lieutenant" mette totalement ses ambitions de coté.

[biquet]

Je voudrais revenir sur un point : l'utilisation de Quintana ce dernier week-end.

Imaginons tout de suite Valverde avec les jambes d'un Kruijswijk ou Pinot dans les deux dernières étapes montagneuses de cette Vuelta.
La tactique Movistar m'a fait penser à celle d'un joueur d'échecs qui commence à apprendre quelques ouvertures et des tactiques d'attaque mais qui délaisse totalement le jeu de position et qui s'expose comme pas permis en donnant le moyen à son adversaire de le mettre mat en 3/4 coups alors qu'il avait jusqu'à alors l'avantage positionnel.

Il était évident que la moindre attaque de Simon Yates allait mettre le feu à la maison Movistar si Valverde n'était pas capable de répondre au démarrage de Simon Yates. Ce n'était pas Carapaz version Vuelta 2018 qui allait pouvoir limiter la casse.
Il fallait absolument que Quintana reste le plus près possible aux cotés de Valverde. Là, entre le moment où Quintana s'est fait rejoindre par Yates et le moment où il ont pris la décision de le faire rétrograder, c'était déjà trop tard.
Si je comprends bien, ils ont fait attaquer Quintana pour user Haig et Adam afin que Valverde puisse ensuite manoeuvrer Simon Yates tout seul.
Mais Valverde avait juste moins de 30sec à rattraper en deux étapes, il lui suffisait de cadenasser jusqu'au dernier km et de finir à chaque fois en puncheur avec les bonifs, il n'allait jamais gagner la Vuelta en comptant sur une attaque à 4/5 km du somment qui distancerait Simon Yates (qui ne réagirait pas mais qui compterait sur le tempo de Haig et de Adam ? ) et faire le saut jusqu'à Quintana qui lui aurait assurait un relais suffisamment efficace en mode pétage de watts...Mouais.

Alors c'est bien aimable de la part de Quintana de faire du baby-baby-sitting pour Valverde une fois que tout est foutu devant la moto 3, ça ne servait vraiment plus à rien de l'attendre. C'était même pathétique. Il a fait ça pour se racheter une image...ce qui lui permet d'imposer sa présence quelques jours plus tard sur le Tour 2019.
Sur ses attaques, Quintana avait surtout en tete de se repositionner sur le podium, alors qu'il aurait du rester auprès de Valverde, seule stratégie gagnante.
Bon, comme je l'évoquais, cela n'aurait rien changé parce que Valverde était bien trop éprouvé sur ce dernier week-end, mais ça, on ne le savait pas chez Movistar avant de constater les dégâts.

Envoyer le lieutenant en éclaireur, c'est quand même souvent la plus mauvaise des stratégies à employer en montagne, soit on durcit (ce qu'aurait du faire Latour sur le Dauphiné par exemple à je ne sais plus quelle étape au lieu d'attaquer), soit on reste aux cotés de son leader et on fait le train s'il est attaqué.
Et évidemment, cela implique que le "lieutenant" mette totalement ses ambitions de coté.

Tu veux dire que Quintana n'en a fait qu'à sa tête et n'a pas écouté ce qu'on lui a dit de faire ?

Quintana a attaqué parce qu'on lui a dit d'attaquer. Quintana a gardé la roue de Lopez parce qu'on lui a dit de garder la roue de Lopez. Quintana s'est ensuite relevé lorsqu'on lui a demandé de le faire pour rouler derrière Lopez et Mas.

Et si Quintana avait bénéficié d'un peu plus de confiance et de liberté, dans les 10 premiers jours, il aurait peut-être pu prendre plus de temps dans certaines arrivées ou il courait avec le frein à main (Covatilla, Camperona). Il ne faut pas inverser le problème. D'ailleurs, jusqu'au Monte Oiz, Quintana était toujours en course pour le podium final. Et il a été mis en difficulté sur une attaque trés franche de...Valverde.