C'est pourtant plutôt simple. Au Tour quand tu sors du Giro tu affrontes des cadors frais et à 100%, lors de la Vuelta, tu n'affrontes que des gars qui sont au même niveau que toi.-Vélomen- a écrit : 08 sept. 2018, 20:48 Cette année, il y avait 6 semaines entre le Giro et le Tour (est-ce que ça suffit à expliquer le fait que Froome et Dumoulin aient enchainé aussi bien ?)
Par contre, entre le Tour et la Vuelta, il n'y a que 4 semaines, et pourtant c'est à chaque fois un doublé qui se fait plutôt bien pour pas mal de coureurs. Je ne me l'explique pas, d'autant que le Tour est censé être le GT le plus dur.![]()
2016 : Froome bat Quintana, les deux sortent du tdf, tout comme Contador, 4ème. En 3 on a chaves, mais un chaves même à 100% n'a pas le niveau pour lutter contre Froome et Quintana, même un peu amoindris.
2017 : Froome bat Nibali, mais on est loin du Nibali de 2014, on parle d'un Nibali déjà battu par Dumoulin et Quintana lors du Giro.
Du coup, quand tu regardes la concurrence, tu tombes soit sur des mecs qui sont dans le même état que toi, soient inférieurs, par conséquent tu as de grandes chances de gagner.
Cette année, ça va être la même. Quintana a beau sortir du Tour, il reste un cran au-dessus des autres coureurs du top 10 mis à part Lopez, et plus la course avance, plus on voit que seul ce dernier semble en mesure de lui faire mal en montagne.
Un autre élément à prendre en compte, c'est la spécificité de la Vuelta. Rythme plus faible, pas de première semaine terrible comme au Tour où on perd beaucoup nerveusement et physiquement. Pas de bordures, pas de chutes, pas de tension énorme dans les derniers k. Il n'y a également pas de grosse étape de montagne pour fatiguer les organismes, du coup tu puises forcément moins dans tes réserves...