Booze a écrit : 28 août 2018, 22:33
Quelle trajectoire la carrière de Rolland......de coureur qui ferraille avec les cadors de GT sur les pentes de l'Alpe après avoir larbiné pour son leader à baroudeur desespéré aligné par Ben King sur une arrivée au sommet, en passant par les stades de leader de seconde zone suffisamment inoffensif pour que les cadors lui laissent la liberté de courir à l'avant, puis de baroudeur en chef amenant à sa suite trois ou quatre equipiers pour le tracter au sein d'échappées-fleuve dont il cherchera à s'extraire dans l'ascension finale, et enfin de baroudeur n'ayant même plus à faire l'effort de perdre du temps en premiere semaine pour obtenir un bon de sortie.
Bien que ce message soit empli de déception ou de moquerie condescendante, c'est selon, il reflète ce qui est si passionnant chez ce coureur : il porte plus d'espoir qu'il n'est vraiment capable de pouvoir donner de résultats, mais nonobstant cela, avec sa trajectoire disruptive (

), il est capable d'offrir des émotions. Rétrospectivement, quel gâchis, oui, mais au fond, ainsi, une aura de mystère l'entoure, et l'impression d'un coureur atypique lui donne ce style plus school qui manque trop au cyclisme contemporain.
Immature et juvénile.