La transcontinental de la galère #5 (02/08) :
Les coureurs continuent à subir la canicule, on annonce 37°C sur un parcours vallonné, donc moins de vitesse en montée, moins d’aération, plus d’efforts … un risque de surchauffe bien plus grand ! Sans compter que moins on va vite, plus loin paraît le prochain village où se ravitailler en eau perdu dans la montagne

La gestion de son eau est donc primordial sous peine d’être vite puni ! Pourtant (que la montagne est belle

), les paysages sont magnifiques et les coureurs peuvent profiter de panoramas splendides !
Parmis les coureurs qui n’auront pas réussi à arriver au premier point de contrôle avant la soirée et qui semblent donc avoir abandonné toute chance de bien figurer, on compte une vingtaine de personnes. La fin du peloton se retrouve donc sur la route entre Innsbruck et Bruneck/Brunico se focalisant sur le second point de contrôle, en Slovénie
L'instant clé de cette transcontinentale, ou Lenhard perd la tête et certainement la gagne
Chez les leaders, grosse galère pour Bjorn Lenhard, qui prit les petites routes et perda beaucoup de temps, dans des routes aux pentes abruptes, à faire des détours en se perdants dans des routes sinueuses. Ainsi, il se retrouva en République Tchèque sans rien à manger, sa carte ne fonctionnant pas hors zone euro, et personne n’acceptait ses euros

Pire, il creva, lui qui avait des pneus sans chambre à air … il arriva au point de contrôle 3 avec 12h de retard, ce qui n’est pas si mal compte-tenu de ce qu’il a traversé car il trouva un local qui avait chez lui un compresseur pour regonfler ses boyaux, le voilà sauvé
La paire 253 se retrouva séparée par un coup du sort : James Craven a eu des douleurs à la poitrine et resta à l’hôtel se reposer tandis que Jonathan Rankin reparti pour aller chercher un top 10 en solo
Arjan Zwanenburg #160 quitte l’aventure après avoir eu des problèmes de dynamo, de chaîne, de dérailleur, plus les problèmes de GPS, d’abeille la première journée. Après avoir trouvé un vélociste pour rentrer à Grammont. Mais sommes-nous sûr qu’une fois arrivé à Grammont, il ne lui vienne pas à l’esprit de repartir vers la Grèce ?
Alexandre Bourgeonnier #148 quant à lui remonte dans le top 10 après avoir eu sa roue cassée et attendu 10h pour qu’un vélociste ouvre et qu’il puisse racheter une roue … Mais dans les Alpes, le problème est lié au trafic dans les vallées encaissées … de moutons ! Il faut rester prudent le parcours est semé d’embuches !
A l'image des paysans pendant le tdf, les congénères d'Athanaze ont des revendications à faire entendre lors de cette transcontinentale
Certains coureurs comme Jakob Dieckmann #191 ou Wim Ceulemans #166 se retrouvent dans des sentiers pleins de caillasse. Attention à prendre soin de son matériel ! Mais le pire, c’est bien Jean-Yves Couet #87 qui se retrouve dans un chemin caillouteux avec une pente à 22 %. La mauvaise nouvelle, c’est Rudy Testa qui doit arrêter à cause d’une tendinite au niveau du tendon d’achille. Il lui est donc impossible de pédaler …
Côté problèmes mécaniques, Anna Petters #97 se retrouve avec son troisième plateau HS, elle va devoir continuer sa traverser des Alpes en mettant la braquasse … De nombreux coureurs subissent des crevaisons, il faut dire que les organisateurs n’ont pas été tendre avec les coureurs avec des passages gravels obligatoires …
Karolina Maciejewska #63 souffre de brûlures aux mains, ce qui est normal quand on reste trop longtemps sur le vélo. Enfin, en montagne il y a souvent des microclimats, et Tom Hudders s’arrête pendant une tempête en s ‘amusant « je sais bien que je n’ai pas pris de douche depuis un bail »

Les brûlûres à la main, ce qui peut venir très vite suivant comme on appuie sur le guidon. Il faut veiller à nettoyer régulièrement ses gants (car la transpiration, en séchant, cause amha ces brûlures) et à prendre de nouveaux gants s'ils sont usés car difficile de tenir un guidon avec une main rapée jusqu'au sang
