Très possible, mais faut pas oublier que Chavès a connu une année 2017 dégueulasse, à tous les niveaux. Une blessure qui lui fait rater la 1ère moitié de la saison, le décès d'une proche (très proche, je crois), une chute en fin de saison sur une semi-classique italienne. Entre son terrible accident de 2013 (plus d'1 an hors du circuit, n'oublions pas) et ses galères de l'an dernier, il a pas été épargné, Chavito.Bradounet_ a écrit : 26 mai 2018, 11:48Chaves avait fait le même genre de course sur la dernière Vuelta, c'est le seul qui arrive à suivre Froome après 3 jours de course en Andorre et puis sa forme avait bien décliné tout au long de la course. Sur ce Giro, ce fut encore plus brutal.biquet a écrit : 26 mai 2018, 11:32 Là ou Fritsch a peut-être raison, c'est sur le fait qu'il n'y a sans doute plus de dopage collectif, excepté peut-être chez Sky période Tour de France. Et encore. (Des équipiers dans des jambes de leaders, ça peut être efficace 3 semaines, et sans broncher.)
Mais au niveau des leaders, des co-leaders et des lieutenants, j'ai l'impression (fausse, j'espère) que ça bricole encore. On aura sans doute pas de scandale Festina, car je ne vois plus une équipe complète être impliquée dans un nouveau blitz policier. Par contre, chez les meilleurs, on est pas à l'abri.
Concernant Michelton Scott, je remarque quand même que Chavès ne s'est pas du tout rebecté depuis son grand plongeon. C'est pourquoi j'ai quand même beaucoup de mal à imaginer un scénario à la PDM, ou à la ONCE Vuelta 96. A l'époque, soit les types sombraient et abandonnaient, soit ils passaient 2 ou 3 jours difficiles avant de retrouver leurs jambes. Ce qui est loin d'être le cas de Chavès. Je trouve le Giro de Froome (un jour mal, un jour super) beaucoup plus suspect.
On est sur que c'est pas un Betancur ? Un coureur qui ne fout plus rien une fois rentré au pays, parce que le Chaves manque clairement de caisse depuis un an et demi, il a un gros niveau de base mais s'effondre très vite, ça fait un peu le coureur qui ne fait pas de gros volume l'hiver à l'entrainement. S'est-il embourgeoisé comme Quintana ?
Mine de rien, lorsqu'on sait que le moral et l'entourage familial joue un rôle énorme dans la réussite d'un sportif (encore davantage concernant le cyclisme), je sais pas si Chavès a encore retrouvé l'équilibre d'un champion. Il n'a pas perdu sa classe, mais je vais pas porter de jugement définitif à l'issue de l'exercice 2018, le concernant.