runnz a écrit : ↑27 mars 2018, 08:45
levrai-dufaux a écrit : ↑27 mars 2018, 01:02
Varjas affirme avoir mis au point un prototype fin 1998, et qu'il aurait cédé les droits d'exploitation et tous les brevets à un mystérieux individu contre 2 millions de dollars et son silence...
Je n’aime pas trop les personnages trop mystérieux et ce monsieur Istvan Varjas aurait dû se faire cuisiner par un vrai journaliste d’investigation pour savoir ce qu’il a fait des 2 millions de dollars pour son silence ? Un marché qu’il ne respecte pas en plus. Son acheteur n’était pas un mafieux, sinon...
C’est quoi le brevet vendu il y a 20 ans ? En 2010 il travaillait encore à améliorer son «produit» ça laisse deviner que même si son idée était bonne, les techniques de miniaturisation on fait des progrès rendant des trucages quasi invisible que depuis 2010, avant c’était trop lourd et trop bruyant, juste bon à commercialiser pour des messieurs riches qui ne souhaitaient pas se promener avec les moteurs bien visibles déjà en opération et très populaire en Chine sous diverses formes.
En tous cas il se fait une sacrée pub avec ses histoires le monsieur.
Je suis bien d'accord avec toi sur Varjas, runnz.
Il y a un article de Paris Match qui lui a été consacré à la sortie du livre de Brunel :
http://www.parismatch.com/Actu/Sport/Is ... es-1442573
Extrait :
"Physicien passionné de mécanique et d’électronique, il reprend des cours à l’Ecole supérieure de Pise, jusqu’à ce que, déçu du conservatisme de ses professeurs, il abandonne. C’est le retour en Hongrie, où il est chargé du marketing dans une société de cosmétiques. Pour financer ses études et ses expérimentations en laboratoire, Varjas monte une filière de parfums de contrebande entre l’Autriche et l’Italie. Mais il réussit à déposer 19 brevets à l’Office national de Budapest. De tous ces tests, et de l’observation de nouvelles technologies dans l’aéromodélisme, germera, en 1997, l’idée folle de greffer un moteur dans le pédalier d’un vélo.
« Je me suis dit : "Si des moteurs électriques peuvent faire voler un drone de 6 à 7 kilos, ils doivent pouvoir propulser un vélo du même poids." » Pendant deux années, il travaille sur son prototype, un modèle à pignon fixe, cadre en aluminium qui refroidit plus vite que le carbone. Pendant des mois, Varjas parcourt des centaines de milliers de kilomètres en voiture. Il fait usiner au millimètre des pièces à travers l’Europe dans six laboratoires de robotique, afin que personne ne puisse connaître la finalité de son projet. Seuls deux de ses proches sont dans la confidence, son père – ingénieur en mécanique – et son camarade d’école Robi.
Varjas assemble les pièces dans son atelier de Pécs. Après le coucher du soleil, il mène ses essais en toute clandestinité sur la route qui conduit au relais de télévision. Après quatorze mois de mise au point, il réussit à grimper sans effort les 4,9 kilomètres de la colline de Mecsek. A l’installation brinquebalante et peu discrète des débuts (une batterie au lithium dissimulée, dans un bidon, sur le tube vertical alimentant le moteur) succède une batterie miniaturisée de 300 grammes, 2 centimètres de diamètre et 4 centimètres de longueur.
Le moteur cylindrique de 140 watts a une autonomie de cinq minutes. Coût : 80 000 euros. « Les dopés pouvaient s’injecter tous les produits qu’ils voulaient, s’en foutre plein la gueule, j’avais trouvé la parade. »
En octobre 1998, Varjas montre son prototype à un ami, son « père de substitution », Paride Cordoni, qui l’a accueilli lors de ses années de coureur amateur en Toscane. Cordoni propose de lui trouver un acquéreur. Q
uelques mois plus tard, Varjas perçoit une somme de 2 millions de dollars déposée sur un compte offshore. Le prix de son silence et l’obligation de ne rien développer dans ce domaine pendant dix ans ! « “Prends cet argent et comporte-toi en homme. Oublie tout”, m’a dit Cordoni. » La conversation s'engage. Nous demandons à Varjas comment il a vécu ces dix années de silence. Cherchait-il son vélo sur les retransmissions ? « Ce n’était plus mon vélo. On m’avait payé pour me taire, je me suis tu. – Ça vous allait comme ça ? – Deux millions d’euros, c’est une somme. »