ulysse1 a écrit : 20 mars 2018, 10:45
" Bahamontès, Gaul, Coppi, Bartali, Fuente, Binda, Trueba, Julio Jiménez, Herrera, Bottechia, Faure, Robic, Vietto "
excellente liste de biquet pour la hiérarchie des meilleurs grimpeurs ; j' ajouterais van impe et pantani , je placerais herrera avant julio jimenez ( c' était aussi , et de manière très nette , l' avis d' anquetil ) , et surtout si on y place coppi et bartali coureurs complets il faut ajouter merckx ( personnellement je retirerais les trois pour laisser les " purs " grimpeurs , ou à la rigueur je ne laisserais que bartali ) ;
il y a aussi un cas extrême si on prend les coureurs complets , que faire de koblet , " le pédaleur de charme " ? irrésistible partout , en montagne comme sur le plat , sur le tour 51 et sur ou quelques giro ( giri ? ) de l' époque ( le duel coppi koblet sur le giro 53 était un sommet absolu ) , mais sur une très courte période
Oui, on peut ajouter Pantani et Van Impe dans la liste. Avec des réserves pour les 2: Marco a couru pendant une EPOque très spéciale, et même si les mecs qu'il larguait utilisaient la même recette, on est obligé d'être suspicieux sur TOUS les résultats de cette période, classiques comprises. (Même si en mon for intérieur, je reste absolument persuadé que c'était un grimpeur de génie, un des 3 ou 4 meilleurs de l'histoire)
Et concernant Van Impe, si l'on fait exception de sa magnifique chevauchée pyrénéenne en 1976 (merci Ocana !!), c'était surtout un grimpeur court, un lutin qui bondissait dans le dernier km pour aller chercher l'étape ou pour passer en tête du meilleur grimpeur. Quand on questionne Merckx, Thévenet et Gimondi sur l'identité du meilleur grimpeur qu'ils aient eu à affronter, 1 nom revient à chaque fois, et c'est pas celui de Van Impe: c'est José-Manuel Fuente. Et n'oublions pas que Fuente a disputé toute sa carrière avec de sévères déficiences rénales (que les amphétamines ont aggravées, selon Tarrangu lui-même), conséquence d'une maladie infantile qui avait failli le laisser aveugle. Selon son équipier Lasa (un grand champion espagnol des années 70), ces problèmes de santé ont été la cause des sévères défaillances du grimpeur Asturien, et toujours selon lui, il aurait sans cela remporté les 3 GT et réalisé une longue carrière, tant sa force physique était exceptionnelle .