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tuco a écrit : 18 mars 2018, 08:11
B-Un vainqueur de GT est un homme fort, toujours. Il peut donc s'exprimer sur les monuments. Même le Ronde ou Roubaix. Nibali a apporté une ébauche de preuve à ce sujet lors de l'étape pavée du tour 2014. Si les hommes des GT sont inexistants ces dernières décennies sur ces courses, c'est parce qu'ils n'y vont pas.
Pour prendre un exemple , je suis prêt à parier que Contador et Froome seraient inexistants sur MSR même en s'y présentant.
A la rigueur, un Contador pourrait faire le show dans la Cipressa à la Pantani/Scarponi mais il ne pèserait jamais dans le final.
Même le grand Valverde n'a jamais pesé sur cette course en 4 ou 5 participations.
Je rappellerai également à toutes fins utiles que pour sa première grande victoire chez les pros, Nibali tape Flecha et Mori au sprint à Plouay...
@fusagasuga > mon second post était volontairement forcé et pas nécessairement à prendre au pied de la lettre.
L'idée c'est surtout de dire que collectivement il est aussi possible de mettre en place des stratégies et des actions de course qui favorisent le mouvement et l'attaque. Bahreïn en a été l'exemple hier. Alors bien entendu ils ont largement bénéficié du fait que les leaders se reniflent la peau de chamois mais leurs mouvements étaient intéressant. On voit ainsi que des équipiers en nombre dans le final peuvent aussi favoriser ce genre d'offensive et bénéficier aux leaders qui n'ont pas peur de les poser sur la table. C'est surtout ça le message qu'il faut retenir.
Bien entendu que si Kwiato, Sagan and co s'étaient fait la guerre les équipiers Bahreïn auraient volé en éclats. Il n'empêche que dans la situation et le déroulement d'hier leur présence a peut-être permis à Nibali de gagner les deux ou trois secondes qu'il garde sur la dernière ligne droite.
Après pour le débat sur la reduction des effectifs c'est en effet le temps qui nous dira si la mesure porte ses fruits et pas cette course. Et justement la première des affirmations de Tuco va a l'encontre de ça avec un raisonnement trop simpliste à mon sens et des conclusions trop vite tirées.
tuco a écrit : 18 mars 2018, 08:11
B-Un vainqueur de GT est un homme fort, toujours. Il peut donc s'exprimer sur les monuments. Même le Ronde ou Roubaix. Nibali a apporté une ébauche de preuve à ce sujet lors de l'étape pavée du tour 2014. Si les hommes des GT sont inexistants ces dernières décennies sur ces courses, c'est parce qu'ils n'y vont pas.
Pour prendre un exemple , je suis prêt à parier que Contador et Froome seraient inexistants sur MSR même en s'y présentant.
A la rigueur, un Contador pourrait faire le show dans la Cipressa à la Pantani/Scarponi mais il ne pèserait jamais dans le final.
Même le grand Valverde n'a jamais pesé sur cette course en 4 ou 5 participations.
Je rappellerai également à toutes fins utiles que pour sa première grande victoire chez les pros, Nibali tape Flecha et Mori au sprint à Plouay...
"Nibali, oh oui ! "...titrait alors l'Equipe alors que je découvrais le coureur puis la Prophétie dans la foulée...
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tuco a écrit : 18 mars 2018, 08:11
A- J'ai longtemps été hostile aux étapes courtes sur les GT, mais j'ai bien été obligé de constater qu'elles ont très souvent été excitantes. Cela dit, ce n'est pas un hasard que Nibali ait gagné la tappone du giro 2016, et on peut douter qu'il fut sorti vainqueur de son duel avec le peloton lors de ce MSR si la course avait fait 50 ou 100 km de moins.
C'est Chaves qui avait remporté la tappone du Giro 2016 mais Nibali avait été plus bon sur cette étape lui aussi
Liam a écrit : 18 mars 2018, 13:16
@fusagasuga > mon second post était volontairement forcé et pas nécessairement à prendre au pied de la lettre.
L'idée c'est surtout de dire que collectivement il est aussi possible de mettre en place des stratégies et des actions de course qui favorisent le mouvement et l'attaque. Bahreïn en a été l'exemple hier. Alors bien entendu ils ont largement bénéficié du fait que les leaders se reniflent la peau de chamois mais leurs mouvements étaient intéressant. On voit ainsi que des équipiers en nombre dans le final peuvent aussi favoriser ce genre d'offensive et bénéficier aux leaders qui n'ont pas peur de les poser sur la table. C'est surtout ça le message qu'il faut retenir.
Bien entendu que si Kwiato, Sagan and co s'étaient fait la guerre les équipiers Bahreïn auraient volé en éclats. Il n'empêche que dans la situation et le déroulement d'hier leur présence a peut-être permis à Nibali de gagner les deux ou trois secondes qu'il garde sur la dernière ligne droite.
Après pour le débat sur la reduction des effectifs c'est en effet le temps qui nous dira si la mesure porte ses fruits et pas cette course. Et justement la première des affirmations de Tuco va a l'encontre de ça avec un raisonnement trop simpliste à mon sens et des conclusions trop vite tirées.
vu que j'ai posté au moins 20 lignes, me balancer "simpliste" dans les dents, je trouve ça un peu dur. J'ai l'impression que quoi que je dise, j'aurais droit à "simpliste" derrière
(et oui, je pense que contador le contador de la grande époque explosif et grand rouleur aurait pu mettre une mine dans le poggio et finir en mode clm après)
Simpliste et non argumenté ce n'est pas la même chose tuco.
Et ça n'a rien de personnel contre toi.
Je trouve juste que le constat de ce point et la conclusion que tu en tires ne sont pas appropriées et pas en adéquation avec ce qu'on a vu hier. Je pense que tu orientes ta reflexion par rapport à ta théorie de base alors que le déroulement de la course tend au contraire, à mon sens, à rester mesuré sur ce point de réflexion.
peut-être que je m'emballe, c'est vrai (mais que j'étais content de voir un mec de gt gagner une classique, j'avais plus vu ça depuis....Riis 97 ) mais je n'évoque pas que le fait que les cadors puissent être bon presque partout
Pour Contador,mmeme lors de sa grande époque lorsqu'il prenait part à une classique on remarquait qu'il lui manquait de la "caisse" pour pouvoir briller sur ce genre de course.
En 2010 ,il termine 3ème à Huy en ayant démarré de trop loin dans le mur,mais il avait prouvé qu'il était extrêmement fort sur une distance de 200 bornes par contre le dil2nche sur Liège il avait dit lui même qu'il avait souffert de crampes dans la finale.
En 2012il gagne MilanTurin sur une distance de200 bornes, ce qui le propulse automatiquement favori de la Lombardie qu'il ne terminera qu'à une 9ème place sans avoir pesé sur la course.
Oui c'est logique vu les parcours proposés, les coureurs de GT s'entrainent pour des étapes de 150-200km, pas pour 250km. Seul Nibali est là pour nous faire mentir.
) mais je n'évoque pas que le fait que les cadors puissent être bon presque partout 
