Kivolanov_Volabov a écrit : 20 janv. 2018, 11:07
Peut être parce que le dopage est plus important culturellement dans certains sports que dans d'autres. Je lis souvent ici les plaintes comme quoi "ouais on parle toujours du cyclisme et du dopage et jamais du foot et du dopage". Il faut peut être voir l'histoire de la discipline .
Le dopage est plus présent dans les sports très durs physiquement : cyclisme, ski de fond ( et sports liés style biathlon), aviron, haltérophilie, natation, athlé . Ce sont des sports très exigeants, les mecs vont au bout d'eux-mêmes, se tapent des heures ingrates d'entraînement dans des conditions difficiles. Et c'est peut être une des raisons (ou même la raison principale) pour lesquelles nous les admirons.
Le football n'est pas aussi exigeant physiquement. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de dopage ( je ne me fais pas de douces illusions). Mais le rapport à l'effort physique n'est pas le même. On ne souffre pas pendant un match de foot comme pendant une course de course de vélo. On ne finit pas à l'agonie à deux doigts de gerber. Pour l'anecdote, lors du dernier classico, Léo Messi a marché pendant 83% du temps, a trottiné pendant 11%.
Un footballeur en centre de formation, il pense à son futur contrat, aux gonzesses, à sa future bagnole, à la chicha pour certains, aux sacs Louis Vuitton , il n'a jamais trop souffert physiquement.
Ce n'est pas le cas du jeune cycliste qui en chie à l'entraînement, qui en chie en course et qui se demande si ce qu'on lui a dit est vrai sur certains produits qui pourraient l'aider à franchir un pallier.
Après chacun porte sa croix, les footballeurs vont se plaindre d'avoir une sale image, de débiles, voyous, racailles alors que pendant ce temps certains handballeurs français peuvent parier sur la défaite de leur propre équipe, ils restent des stars à qui personne ne fait de reproches et à qui on ne rappelle jamais ce qu'ils ont fait.