Moi je ne l'explique pas puisque je ne la vois pas, cette différence.
Bon en même temps je n'ai jamais mis les pieds sur un trail
Je lis beaucoup d'exagération tout de même. Jamais je n'ai vu un cycliste en toiser un autre en raison de son matériel.
Et puis au départ, les gens ne font pas la tronche, mais ils sont tendus, c'est le trac, la peur de la chute etc...ça ne me choque pas.
Après il est vrai qu'en course, ça ne se détend guère beaucoup plus, rares sont ceux qui réagissent aux blagues, au second degré; c'est sûr ça manque de distanciation.; mais bon il y a aussi du stress, le faux-pas jamais très loin.
Je suis peut-être un bisounours, mais je me sens quand même assez tranquille mentalement sur ces courses, pas de quoi en faire un fromage, selon moi bien sûr.
En réfléchissant, je me dis que peut-être que ça aide d'être au sein d'une équipe bien représentée, solide avec quelques figures locales, dont le maillot est reconnu et respecté; c'est mon cas. En effet, je me sentirais possiblement plus mal à l'aise isolé dans une petite équipe.7
Mais bon, dans l'ensemble et dans la vie en général, je crois qu'il ne faut pas prêter aux autres des pensées qui ne sont que le reflet de nos propres doutes. Ce n'est souvent qu'imagination de notre part.
Et puis il y a aussi le fait de modifier inconsciemment la réalité pour nous conforter dans un choix afin d'atténuer l'angoisse de décision et donc de solitude (ex : ne se souvenir que des défauts d'une ex (ou d'un) pour se dire qu'on a bien fait de prendre la décision de se séparer). Décision d'arrêter les courses, ici en l'occurrence.
Par contre, je peux tout à fait entendre qu'on arrête en raison de la peur de la chute, du temps que ça prend (mentalement surtout) les week-ends et de pas pouvoir pleinement profiter de sa vie de famille. Surtout pour pas grand chose au final, même si on gagne, juste pour un peu d'adrénaline et pour rigoler avec des copains de club.
Bref, je ne m'arrête plus, je ne sais pas ce que j'ai. Et oui j'aime faire de la psycho à 3 francs 6 sous
