Sondage : que pensez-vous du parcours du Tour d'Italie 2018 ?

[marooned]

L'étape 19 elle est monstrueuse, et un leader isolé en haut de Sestrières peut prendre très très cher

Non elle n'est pas monstrueuse. Attention à ne pas être trompé par les profils du Giro.

Le Colle del Lys, c'est ça par exemple :



Et Sestrières, on connait bien. C'est vraiment pas dur. Le leader un peu en difficulté dans le Finestre, il aura tout intérêt à gérer sans paniquer et à rester avec un maximum d'équipiers. Derrière il y a 60 bornes de descente + montée pas dure vers Sestrières + descente + vallée sur une grande route pour arriver au pied du Jafferau. Ceux qui allumeront la mèche dans le Finestre, ils auront intérêt à avoir des équipiers à l'avant sinon ils s'épuiseront pour rien pendant 1h30 et ils prendront le boomerang dans la gueule dans la difficile montée finale.

Franchement j'ai du mal à voir la course lancée à 70-80 bornes de l'arrivée. Et si en plus Froome et son armada sont présents pour contrôler tout ça, ça risque de refroidir tout le monde...

[charlix]

L'étape 19 elle est monstrueuse, et un leader isolé en haut de Sestrières peut prendre très très cher

Non elle n'est pas monstrueuse. Attention à ne pas être trompé par les profils du Giro.

Le Colle del Lys, c'est ça par exemple :



Et Sestrières, on connait bien. C'est vraiment pas dur. Le leader un peu en difficulté dans le Finestre, il aura tout intérêt à gérer sans paniquer et à rester avec un maximum d'équipiers. Derrière il y a 60 bornes de descente + montée pas dure vers Sestrières + descente + vallée sur une grande route pour arriver au pied du Jafferau. Ceux qui allumeront la mèche dans le Finestre, ils auront intérêt à avoir des équipiers à l'avant sinon ils s'épuiseront pour rien pendant 1h30 et ils prendront le boomerang dans la gueule dans la difficile montée finale.

Franchement j'ai du mal à voir la course lancée à 70-80 bornes de l'arrivée. Et si en plus Froome et son armada sont présents pour contrôler tout ça, ça risque de refroidir tout le monde...

J'incluais pas vraiment le premier col dans la difficulté globale, quoique, contrairement à un départ plat, il peut permettre de placer des équipiers intéressants devant.

Pour revenir sur l'enchaînement à partir du Finestre, on a 19 bornes d'ascension, avec derrière une très courte descente qui ne permettra pas de récupérer, puis Sestrières, qui quelque soit sa difficulté ne pardonnera rien à un coureur en difficulté. Ensuite une longue descente, où la course d'équipe jouera à fond, puis un faux-plat et la montée finale.

Comme terrain de jeu, difficile de faire mieux. Après, comme je le disais précédemment, ça dépendra du plateau, si le leader est 3 jambes au dessus des autres, il se passera rien, mais le parcours n'y est pour rien. Dans ce cas de figure, tu peux changer Sestrières pour un col plus pentu, puis une ascension et une descente finale, ça changera rien. Personne n'attaquera.

C'est pour ça que je comprends pas trop cette idée d'arrivées en descente, car c'est avant tout pour moi une question de forces en présence.

[marooned]

Non elle n'est pas monstrueuse. Attention à ne pas être trompé par les profils du Giro.

Le Colle del Lys, c'est ça par exemple :



Et Sestrières, on connait bien. C'est vraiment pas dur. Le leader un peu en difficulté dans le Finestre, il aura tout intérêt à gérer sans paniquer et à rester avec un maximum d'équipiers. Derrière il y a 60 bornes de descente + montée pas dure vers Sestrières + descente + vallée sur une grande route pour arriver au pied du Jafferau. Ceux qui allumeront la mèche dans le Finestre, ils auront intérêt à avoir des équipiers à l'avant sinon ils s'épuiseront pour rien pendant 1h30 et ils prendront le boomerang dans la gueule dans la difficile montée finale.

Franchement j'ai du mal à voir la course lancée à 70-80 bornes de l'arrivée. Et si en plus Froome et son armada sont présents pour contrôler tout ça, ça risque de refroidir tout le monde...

J'incluais pas vraiment le premier col dans la difficulté globale, quoique, contrairement à un départ plat, il peut permettre de placer des équipiers intéressants devant.

Pour revenir sur l'enchaînement à partir du Finestre, on a 19 bornes d'ascension, avec derrière une très courte descente qui ne permettra pas de récupérer, puis Sestrières, qui quelque soit sa difficulté ne pardonnera rien à un coureur en difficulté. Ensuite une longue descente, où la course d'équipe jouera à fond, puis un faux-plat et la montée finale.

Comme terrain de jeu, difficile de faire mieux. Après, comme je le disais précédemment, ça dépendra du plateau, si le leader est 3 jambes au dessus des autres, il se passera rien, mais le parcours n'y est pour rien. Dans ce cas de figure, tu peux changer Sestrières pour un col plus pentu, puis une ascension et une descente finale, ça changera rien. Personne n'attaquera.

C'est pour ça que je comprends pas trop cette idée d'arrivées en descente, car c'est avant tout pour moi une question de forces en présence.

Plutôt qu'une arrivée en descente, une arrivée classique à Sestrières aurait été parfaite sur cette étape. Là le Finestre est beaucoup trop loin de l'arrivée et le Jafferau est trop difficile. Tout le monde se réservera pour les 8 bornes à 9% de la montée finale comme tout le monde avait gardé ses forces pour le Mont du Chat dans l'étape de Chambéry du dernier Tour

[*Chouchou*]

Sur le site, le sondage ne correspond pas du tout à celui du forum :

Que pensez-vous du parcours du Tour d'Italie 2018 ?
72% Bon
19% Moyen
8% Mauvais
nombre de votants: 98

Et Thibaut Pinot va dans le même sens. Il est enthousiaste, et ce parcours lui fait envie !

[Fuenté d'Éze]

Franchement je ne le comprends pas même si en fait il est content des ètapes vallonnées et arrivées en côte de la première semaine (au contraire de celle du Tour qui ne lui correspond pas). A l'inverse les étapes de montagne du Tour lui conviennent mieux.
Louper de cette manière le parcours du Giro est encore plus condamnable et incompréhensible que celui d'un Tour tant les possibilités sont innombrables en Italie (bien plus que celles du Tour en termes de potentiel montagneux et vallonnée et de par une logistique moindre qui permet d'aller là où un Tour ne pourrait aller)

[Nopik]

Si Kruijswijk dispute la victoire finale, ce sera un bon parcours. Sinon, non. C'est simple.

[-Vélomen-]

Le Finestre est un monstre (19 km 9 %... donc la moitié en chemins) et l'enchainement avec Sestrières est parfait et a fait ses preuves.

Mais, là, en arrivant au sommet du Jafferau, ça casse tout.

Etrange choix.

Et pourquoi les Dolomites ont été escamotées ?

J'ai mis "parcours mauvais". Je trouve que ça ne fait pas rêver, malgré le Zoncolan et le Finestre (mais trop loin de l'arrivée).

[ulysse1]

je fais partie de ceux qui trouvent beaucoup de commentaires trop sévères , j' ai mis " moyen " , non pas parce que " les coureurs font la course " ou " il faut prendre les étapes l' une après l' autre " , mais parce qu' il y a une grande majorité d' étapes intéressantes même sur le papier , je n' ai pas mis mieux parce qu' effectivement il y a des manques importants mais les deux sont vrais simultanément

[marooned]

Louper de cette manière le parcours du Giro est encore plus condamnable et incompréhensible que celui d'un Tour tant les possibilités sont innombrables en Italie (bien plus que celles du Tour en termes de potentiel montagneux et vallonnée et de par une logistique moindre qui permet d'aller là où un Tour ne pourrait aller)

Je ne suis pas d'accord avec toi sur ce paragraphe. On a nous aussi en France un potentiel montagneux et vallonnée impressionnant. Et s'il n'est pas exploité autant qu'il le devrait, je ne pense pas que ce soit pour des raisons logistiques. Quand tu empruntes le mur de Péguère ou le col des Chevrères, tu peux potentiellement passer partout.

[Fuenté d'Éze]

C'est vrai mais les arrivées possibles proches de cols difficiles (surtout dans les massifs intermédiaires ou les marges geographiques des grands massifs (Pays Basque, Cerdagne, Alpes du Sud...) manquent, ce qui explique en partie la sous utilisation de ces coins là Au Giro c'est moins le cas.
En Italie, le potentiel me semble néanmoins plus important et plus exploitable par le Giro (Et puis ils trichent avec leurs enchaînements géniaux Stelvio-Gavia-Mortirolo-Aprica...nos grands cols s'enchaînent moins bien et sont moins variés dans un même secteur)

[ulysse1]

n' y a-t-il pas aussi toujours la même ancienne raison , les italiens acceptent plus facilement de passer par des routes très étroites que le tour de france avec sa logistique je suppose plus importante , ou est-ce un prétexte ?

[nostradamus--dans--le--bus]

J' ai mis parcours moyen car meme si la plupart des étapes sont pas trop difficiles, il y en a beaucoup ou les coureurs du CG devront etre concentré.

Entre les étapes de moyenne montagne, les arrivées en bosse, les chronos et la montagne faudra etre dedans dès la première semaine.