Agneau a écrit : 27 sept. 2017, 21:24
Agneau a écrit : 26 sept. 2017, 21:20
1) Plus sérieusement, combien de temps la suspension peut t'elle durer??
2)) Quelle incidence sur les contrôles sur le territoire français??? Est t'il possible que des échantillons soit contrôlés en dehors de la France??
Personne pour me sortir de mon ignorance
Il est vrai que le débat sur

vous a bien occupé
1) Quand il y a suspension, c'est pour un maximum de six mois.
Vu ce qu'il s'est passé, le labo a dû retourner un faux positif, contaminé par de l'urine violette de bodybuilders encore solidement collée au robot-analyseur, à l'AMA.
Régulièrement, l'AMA décide de faire des interros surprises et envoie au labo des échantillons en aveugle ou double-aveugle souvent (échantillons EQAS). Le labo doit détecter les métabolites, les marqueurs ou la simple présence (test à seuil) de produits interdits et fournir parfois les délais de détection, de la doc...
A chaque erreur du labo, celui-ci se voit attribuer des points de pénalité.
Et si au cours des 12 derniers mois, il dépasse la barre des 24 pts, hop, suspension.
Un seul faux-positif et c'est la suspension immédiate car c'est sanctionné de 25 pts.
Après ça, le labo doit fournir une explication des raisons techniques ayant amené à un faux-positif à l'AMA sous cinq jours.
Le labo doit également réanalyser les échantillons soumis au test défaillant qui ont été analysés depuis l'erreur.
Pour récupérer l'accréditation :
- l'AMA devra trouver les explications fournies convaincantes
- le labo devra réussir de nouvelles évaluations d'échantillons EQAS fournis par l'AMA pendant les 6 prochains mois.
- l'AMA peut demander également un audit du labo, les frais seront à la charge du labo (et ça pourrait faire encore plus mal aux finances de l'AFLD).
Si les problèmes de non-conformité aux SIL (Standards Internationaux pour les Laboratoires) n'ont toujours pas été résolus d'ici là, la suspension peut être prorogée de six nouveaux mois et ainsi de suite.
2) Les agents de l'AFLD ont toujours en charge l'organisation des prélèvements, mais, dorénavant, les échantillons doivent être analysés à l'étranger dans les labos les plus proches (Madrid, Barcelone, Cologne, Gand, Dresde, Lausanne, Rome, Londres)