
Oui, on a du suspense en mode Tour 2003, avec une prise de risque minimum.
Mais on a un leader esseulé cette année, le pire n'est pas toujours sûr.

Modérateur : Modos VCN
Tour de France 77. 2ème étape Auch-Pau, 253 km, Aspin, Tourmalet, Aubisque. 14 coureurs finissent dans le même temps (*). Le 15ème est à 7'09", le 20ème à 17'34". D'accord, il n'y avait que 100 coureurs au départ. 50 termineront.charlix a écrit : 28 mai 2017, 03:10 Intéressante je trouve cette idée de Biquet de vouloir placer la montagne en 1ère semaine, cela aura certainement ses défauts, mais la fraicheur des coureurs pourrait permettre des attaques plus franches et des écarts plus grands.
Je rebondis sur ton message dolipr4ne, je comprends ton ressenti, et je le partage largement mais soyons honnête : on n'est jamais autant déçu que sur la Tour parce que c'est la course dont on attend le plus !dolipr4ne a écrit : 15 juil. 2017, 15:44 Oui c'est vrai, je ne suis pas content, mais en fait c'est pire car je suis résigné.
Heureusement que je prefere de loin les Classiques! Mais quand meme, je trouve ça d'un moche ce "spectacle", ce vide...
Oui, hier je me suis régalé, je n'ai pas décroché de l'étape !dolipr4ne a écrit : 15 juil. 2017, 16:14 Spectacle haletant hier? T'as du bol! Moi, à part la victoire d'etape, le seul truc à me mettre sous la dent c'etait la gestion de la Sky avec leurs problemes de riches. Mais bon, c'est mieux que rien...![]()
papou06 a écrit : 15 juil. 2017, 13:58C'est la raison pour laquelle je fulmine quasi systématiquement en voyant courir Quintana. Il n'a quasi pas d'égal sur une course de fond, mais il s'évertue à vouloir faire faire la différence sur 200m et se relève dès qu'il a quelqu'un dans la roue.Fusagasuga2 a écrit : 15 juil. 2017, 08:49 Difficile de répondre avec précision à la question de mc enroe31.
Je crois effectivement qu'un coureur comme Quintana est un des meilleurs sur des efforts assez long, comme hier mais aussi plus simplement en lançant la course au bas des arrivées terminales plutôt que dans les 3/4 derniers km comme on l'a maintenant. Il l'a montré à val Martello où il fait toute l'ascension terminale en tête en reprenant du temps à tout le monde, sur l'Alpe 2015 où il part très tôt, à Formigal où il fait toute la dernière ascension en tête faisant lâcher prise un à un tous ses collègues d'échappées sauf Brambilla.
Les exemples que tu as pris sont pourtant édifiants. A chaque fois que le colombien s'est retrouvé dans un effort long en se livrant sans réserve, il a creusé des écarts.
Belle analyse, on touche au coeur du problème, l'omnipotence du tour de france dans ce cyclisme moderne qui fait qu'une anonyme 8ème place au générale semble plus importante qu'une victoire sur la vuelta,..le tour est devenu la quintessence du sport aseptisé ou les favoris s'épient et claculent tous les efforts, comme de nombreux fans,j'ai été attéré par le spectacle de l'étape de peyragudes, on a touché comme l'an dernier le fonds ou le summum en matière de courses de dupes !Gino Bartali a écrit : 15 juil. 2017, 14:07Je crois que le problème ne vient pas tellement de l'absence de hiérarchie. Sur une étape sélective, ils arrivent un par un, et à peu près toujours dans le même ordre: il y a donc parmi les leaders des meilleurs et des moins bons. S'ils se tiennent à coups de secondes, ce n'est pas par attentisme, par manque de panache ou par nivellement des valeurs, mais parce que les offensives ne peuvent pas être lancées de plus loin. La comparaison la plus fiable avec les coureurs du passé, ce n'est pas Aru vs. Ocana ou Froome vs. Merckx, mais comparer les densités de coureurs capables de mener un gros tempo sur 200 bornes. Vous prenez la moyenne des écarts entre le 10ème et le 50ème des étapes des Tours des années '50 et vous comparez avec celle des années 2010', et vous saisissez immédiatement l'ampleur du pb: avec 20 Henao et Nieve lancés à leurs trousses, Bahamontès devient un "sprinteur des sommets" (dit aussi syndrome de Mc-Enroe) et Chiappucci attaque à la flamme rouge. C'est la densité des coureurs de deuxième rang qui nivelle les écarts chez les coureurs de premier rang. La question qu'il faut poser est donc: comment brider le groupe des poursuivants ?-Vélomen- a écrit : 15 juil. 2017, 12:36 Je suis d'accord avec Biquet ! Le niveau est incroyablement resserré en montagne ! Outre l'attentisme général (qui débouche de ça ou est accentué par ça), la raison du peu d'attaques vient de là !
.ulysse1 a écrit : 16 juil. 2017, 10:26 il est exact que j' ai entendu pendant des dizaines d' années les spécialistes de foot expliquer qu' il fallait cesser de rêver , que pour gagner au plus haut niveau il fallait jouer défensif , en contre , et puis barcelone , sous l' impulsion de cruyff puis de guardiola , a prouvé qu' on pouvait allier le beau jeu et la victoire ;
il manque aussi pour l' instant ce qu' on appelait autrefois un super-grimpeur , l' héritier des bahamontes , herrera ou pantani , il en reviendra un un jour
Je ne suis pas spécialement convaincu par les chronos en côte de ce style, c'était carrément une mini étape de montagne, j'apprécie d'avantaged es chronos mixtes comme celui d'embrun-chrorges.....mc-enroe31 a écrit : 16 juil. 2017, 13:52.ulysse1 a écrit : 16 juil. 2017, 10:26 il est exact que j' ai entendu pendant des dizaines d' années les spécialistes de foot expliquer qu' il fallait cesser de rêver , que pour gagner au plus haut niveau il fallait jouer défensif , en contre , et puis barcelone , sous l' impulsion de cruyff puis de guardiola , a prouvé qu' on pouvait allier le beau jeu et la victoire ;
il manque aussi pour l' instant ce qu' on appelait autrefois un super-grimpeur , l' héritier des bahamontes , herrera ou pantani , il en reviendra un un jour
Le meilleur tracé d'un CLM est pour moi le dernier chrono du TDF 1994 entre Cluzes et Avoriaz.
Certes, on se rappelle de ce chrono à cause de l'imposture Ugrumov mais + que sa perf, c'est le tracé qui était génial.
Deux côtes de seconde catégorie + un col!
Alors on critique souvent les tracés des années 90 mais quel organisateur oserait aujourd'hui proposer un tel CLM en montagne avec un effort de près de 1h25?
Alors un CM en côte c'est bien mais celui de 1994 c'est largement mieux.
biquet a écrit : 16 juil. 2017, 11:07
Est-ce que Quintana ne devrait pas tenter d'adopter une préparation scientifique et millimétrée pour arriver en super-condition et dans un état de fraicheur parfait au départ du Tour ?? Nairo a largement prouvé qu'il était un coureur capable de briller dans toutes les périodes de la saison, et je pense qu'on ne pourra pas lui reprocher de délaisser un peu des courses comme San Luis, Tirreno, le Pays-Basque, la Catalogne ou la Romandie, autant d'épreuves qu'il a déjà remportées.
Le palmarès, il l'a déjà. Maintenant, il devrait se concentrer uniquement et spécifiquement sur le Tour de France, quitte à apparaître loin de son meilleur niveau sur certains courses de préparation.
On ne trouve pas un Bahamontès ou un Fuente à chaque génération. Ce type de coureur est une denrée très très rare. Comme beaucoup, je place beaucoup d'espoirs en Gaudu et Bernal..sauf si le colombien signe chez Sky.ulysse1 a écrit : 16 juil. 2017, 13:02 qu' il n' y en ait pas 36 autres ne fait pas de quintana ce qu' il n' est pas , au block-haus il a fait un numéro de grimpeur de première force mais aucunement de super-grimpeur , il est d' ailleurs beaucoup plus complet que ces derniers et aura peut-être un palmarès supérieur , mais cela ne change rien pour ce qui nous intéresse
-Vélomen- a écrit : 16 juil. 2017, 19:29 La tendance est nette depuis plusieurs années déjà, dans les années 80 les leaders attaquaient à plusieurs cols de l'arrivée (pas toujours bien sûr), dans les années 90 ils ont grosso modo attendu la dernière montée, phénomène qui est devenu la norme dans les années 2000, avant que les coureurs n'attaquent qu'à quelques km de la montée finale (jusqu'en 2015).
Désormais, depuis le Tour l'an passé, on constate qu'il n'y a même plus d'attaques dans les cols, où alors très très proches de l'arrivée, et sans faire de vraies différences.
Au risque de voir une nouvelle fois le topic se fermer et n'en déplaise à quelques uns, je constate un nouveau virage (sur le Tour, mais le dernier Giro a montré un peu la même chose) à partir du Tour 2016. Et ce nouveau virage n'est pas fait pour plaire au spectacle ou aux suiveurs.
Après, à quoi il est dû, je ne le sais pas et je me pose beaucoup de questions.
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