[TDF 2017] 6ème étape : Vesoul / Troyes | 216 km | 6 juillet

[Akaion]

Ce qui se rapproche le plus de ce dont tu parles Noé, c'est en 2013, l'étape 6 vers Montpellier si je dis pas de conneries, où Egoitz Gardia (ou Luis Angel Maté?) attaque, et au bout de 40 bornes en a plein le cul d'être seul et se relève, le peloton finira groupé au sprint. Mais plusieurs coureurs auront été lachés à cause du vent (et Bouhanni abandonnera).

[jimmy39]

Je viens de découvrir les images du dernier km (aucun interet le reste).

Donc.. aucun média / aucun français ne parle du geste de Demaré? C'est à mourir de rire tout de même. Fut-il de n'importe quelle autre nationalité, il aurait été disqualifié et honni au minimum voir même exclu du TDF.

Ridicule.

Démare: "Le long de la barrière, j’ai touché un objet tenu par un spectateur"

Et donc maintenant on sait que cet objet appartenait à Killarmy, qu'il lui était cher et qu'il est probablement perdu. Et en effet, je suis d'accord avec lui, c'est proprement scandaleux que personne n'en parle

[Noé]

Ok merci. C'était juste une curiosité

[Akaion]

Je parle de mes souvenirs Noé, possible, non, probable que je me trompe, je crois que du temps d'Hinault, certaines demi étapes étaient "neutralisées", comme à la fin des années 90 début 2000 où parfois le premier col de l'étape était neutralisé (pas escamoté, neutralisé, en gros des gars comme Demare et Mclay tenaient quoi), comme le Mont Cenis en 1999.

Sinon une étape comme ça, c'est en 1998, la seconde grève, mais pas de classement (sur l'étape de la première grève, vexé, Jaja avait attaqué avec son frère et je crois un autre coureur, mais c'était fait reprendre -attendant le peloton en pissant-).

[Transju27]

Encore un étape nulle, parcours moisi et les mecs n'ont pas une once de combativité. Echappée au km 0 et journée de cyclos avant le sprint.
Quand je pense qu'à une époque, les coureurs disaient, le Tour, c'est une classique par jour !
ASO faut qu'ils revoient leur stratégie de parcours à la con, ça ne fait pas de la pub pour le cyclisme.
Entre nous, je ne voudrais pas être commentateur, ils doivent se faire chier, il ne se passe rien de la journée.
Même pas un talus pour disputer les points de la montagne, calme plat. On est parti pour un Tour d'ennui !!

Certes.
Cependant je te conseillerais de te farcir toutes les étapes de plats des tours des années 60 et 70, tu nous en dirais des nouvelles, a mon humble avis. Je te recommande le tour 77 en ce sens.
Des étapes de 300 bornes où ça roulait à 30 à l'heure sur 260 km.
Même des années 90 et 2000, tu me diras.
Sur 3 semaines, j'ose croire qu'il est normal d'avoir des temps morts. Ces étapes sont à peu près à chier, je te l'accorde; mais elles ont toujours existé.
Seule différence, les échappées allaient plus souvent au bout; derrière c'était rideau.
Les seules années où ça effectivement put ressembler à une classique par jour, ont été 89, 90, 91, 92. Souvenirs d'enfance.

Les avis sont biaisés par les Tours des toutes dernières années justement, où l'horrible Prudhomme et sa piètre équipe avaient concocté de chouettes premières semaines (2015 ).

Qu'est-ce que vous auriez mis à Leblanc et Pescheux et leurs premières semaines des 90s .

Merci du conseil, mais pas besoin de visualiser ce qui se passait dans les 70s. Je connais, vu que j'étais dans les pelotons amateurs, donc je suivais un peu.
Les étapes dont tu parles étaient souvent lors de la remontée sur Paris après le dernier massif montagneux. Mais la première semaine était toujours très animée, et ça bagarrait pour la gagne, même s'il y avait aussi quelques sprints massifs.
Beaucoup d'équipes se battaient ne serait ce que pour essayer de porter le maillot jaune. Maintenant des mecs qui sont à 5 secondes ne font même pas l'effort d'essayer, ou tout du moins le DS ne veut pas qu'on bouge. Autre cyclisme, mais on se fait chier.

[Coeur-de-Lyon]

Sinon une étape comme ça, c'est en 1998, la seconde grève, mais pas de classement (sur l'étape de la première grève, vexé, Jaja avait attaqué avec son frère et je crois un autre coureur, mais c'était fait reprendre -attendant le peloton en pissant-).

Voskamp

[Alexstru]

Franchement, vous vous en prennez à Killarmy, mais il y a quand même matière à discussion sur le sprint de Demare. Il met quand même deux bons coup d'épaule (me parlez pas d'un object touché, c'est une excuse à la con).

Il doit se calmer un peu car il s'enflamme et ça va mal finir.

[Akaion]

Sinon une étape comme ça, c'est en 1998, la seconde grève, mais pas de classement (sur l'étape de la première grève, vexé, Jaja avait attaqué avec son frère et je crois un autre coureur, mais c'était fait reprendre -attendant le peloton en pissant-).

Voskamp

Tu es précieux, merci.

[Bradounet_]

Pendant ce temps-là :

C'est tout de même pénible ces opérations de com' à moitié déguisées, désormais il faut que tout dialogue passe par les réseaux sociaux à la vue de tous.
Envoyez-vous des SMS les gars.

[AlbatorConterdo]

[Vincenzo60]

Putain

[AlbatorConterdo]

T'es jaloux, Vincenzo ?

[Bradounet_]

[FrancescoDelPonte]

Et bien moi je vais vous dire que cela ne m'a pas dérangé l'étape d'hier, c'était calme et tranquille. Presque relaxant. Bon, l'Aube agricole c'est pas terrible, mais quelques forêts étaient très belles, ainsi que le lac d'Orient.

Et ça parait tellement grand et vaste (relativement à la Belgique)

[chrisroyer]

Et bien moi je vais vous dire que cela ne m'a pas dérangé l'étape d'hier, c'était calme et tranquille. Presque relaxant. Bon, l'Aube agricole c'est pas terrible, mais quelques forêts étaient très belles, ainsi que le lac d'Orient.

Et ça parait tellement grand et vaste (relativement à la Belgique)

et encore on a évité les zones où y'a vraiment personne en passant par Bar

[Nopik]

Edito concernant l'étape dans un grand journal néerlandais (sérieux)

[On3]

Fantastique le reportage "pourquoi" en ce moment dans le velo club, avec un aiguilleur belge qui pour avantager 6 échappées belge lors du TDF 1961 explique tout fièrement à la Tv "je vais fermer le passage à niveau lorsque le peloton passera, car ils ont déjà assez d'avance au général" (et ce con met ses menaces à exécution bien sur).

C'est James.

Ca m'a bien fait rire.
Lui, on aime mieux l'avoir en souvenir qu'en vrai d'ailleurs.

[Noé]

Si le salaire du journaliste est proportionnel au nombre mots écrits, il va très peu touché par contre, si c'est au caractère, le rapport salaire/temps d'écriture devrait être fort intéressant.

[On3]

Si le salaire du journaliste est proportionnel au nombre mots écrits, il va très peu touché par contre, si c'est au caractère, le rapport salaire/temps d'écriture devrait être fort intéressant.

Fallait oser l'article, je valide complètement.

[gradouble]

A dire vrai, il y a quand même quelques différences entre les étapes plates de mon enfance (89-90-91-92) et celles d'aujourd'hui.

- globalement, ça allait moins vite
- il y avait beaucoup moins d'enjeu
- un tiers des coureurs étaient là "en touriste-électron libre" et n'avaient pas de rôle hyper spécifique,
- il n'y avait que 2 ou 3 purs sprinteurs dans le peloton contre une quinzaine actuellement,
- de plus ces sprinteurs devaient se démerder tout seul, les trains n'existaient pas, tout juste un poisson-pilote,
- ces sprinteurs n'étaient jamais leaders d'une équipe, c'était toujours le grimpeur.

- Du coup, l'échappée du jour était dans 90% des cas la bonne échappée qui allait au bout; souvent le peloton ne branlait rien.
- Donc beaucoup plus de bataille pour l'échappée.
- Beaucoup plus d'abandons également; certains coureurs ne semblaient pas préparer spécifiquement le Tour, étaient fatigués et/ou cette course les emmerdait. Au bout de 3 semaines il n'était pas rare de voir des équipes terminées à 3 ou 4 coureurs (la Lotto à 2 coureurs en 94, il me semble).

Bref, beaucoup moins de cadenassage, pas de contrôle, c'était un peu moins "pro", plus libre, plus "touriste" aussi parfois.
Avant la montagne, le CG était farfelu.

Le changement pour moi a été 1993, année charnière avec l'apparition du train Cipollini en plaine et la multiplication des sprints massifs. Cet année là, l'esprit a changé pour toujours; même en montagne c'était une procession avec élimination par l'arrière sans attaque.