blouss_ a écrit : 26 juin 2017, 14:59
Je vous trouve globalement très dur avec JRB. Il est évident que la séparation se passe mal et qu'elle est mal gérée. Mais depuis qu'il a annoncé son départ, Coquard ne met plus un pied devant l'autre. Et il semblerait que certains de ses coéquipiers lui en veulent et que l'ambiance ne soit pas bonne. Du coup, le choix de JRB est assez logique.
Après on ne sait pas ce qui s'est passé exactement entre les deux et qu'elle sera la destination de Coquard. S'il va dans la nouvelle équipe de Pineau, je peux comprendre que JRB lui en veuille un peu. Et puis, je trouve que Coquard s'est un peu trop répandu dans la presse ces dernières semaines.
Moi c'est le contraire, je vous trouve globalement très clément avec Bernaudeau. !
Je lis que la non-sélection de Coquard est justifiée sportivement.
C'est une blague ?
De un, même avec sa forme actuelle, il représente une meilleure chance de victoires ou de places d'honneur que les 2/3 (pour ne pas dire plus) de son équipe.
Et de deux, le principal responsable de la forme actuelle de Coquard, c'est Bernaudeau ! C'est sûr que si vous dîtes à votre coureur : "aujourd'hui tu te démerdes tout seul, et si tu lâches la roue de Démare, t'es pas au Tour" ou bien "si tu scores pas sur le Dauphiné, t'es pas au Tour", ben vous ne le mettez pas dans ses meilleures dispositions, et il ne faut pas s'étonner qu'il sous performe.
Bernaudeau a tout fait pour se débarrasser de Coquard, et il ne l'aurait pris sur le Tour que contraint et forcé par de très bons résultats.
Ensuite quand je lis que Petit et Coquard sont au même niveau aujourd'hui, franchement ce n'est pas sérieux.
Noé, tu parles du sprint où Petit fait 4 et Coquard 3. Mais même dans cette configuration, Coquard est bien plus impressionnant : il est enfermé tout le sprint, et lorsqu'il produit son effort, il a une vitesse de pointe bien supérieure à celle de Petit. Sur ce sprint de Mâcon, s'il accroche la roue de Petit et ne laisse pas Bauhaus s'intercaler, il gagne et serait au départ du Tour aujourd'hui.
Bernaudeau est le seul et unique responsable du pourrissement d'ambiance chez Direct Énergie et a tout à fait pour plomber son leader depuis des mois.
Je suis sincèrement étonné que certains gobent ses explications vaseuses, lui qui a imposé pendant des années son fiston dans l'équipe (sans doute sur des critères sportifs là aussi, n'en doutons pas).
Franchement, cette manière de pourrir la carrière de son meilleur coureur après des années de bons et loyaux services, c'est juste gerbant.
