Forum de l'actualité du cyclisme professionnel et amateur. Tour de France, Tour d'Italie, Tour d'Espagne, réagissez sur le 1er forum du vélo en direct !
Bloqueur de publicités détecté : Notre site web est possible grâce à l'affichage de publicités en ligne à nos visiteurs. Veuillez envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicités sur notre site.
Le forum pour discuter du cyclisme et du cyclisme uniquement, entre passionnés . Actualité, transferts, débats, analyses et courses de vélo en direct. Toute les infos sur le forum des fans de la petite reine.
jimmy39 a écrit : 27 mai 2017, 22:57
Et voilà, bien vu, le cyclisme comme l'a rêvé Velon, ce n'est plus du sport, mais un spectacle où tout est arrangé (je met encore le rieur vert, mais c'est quand même ce qui nous attend, et cela déjà très bientôt avec les Hammer séries )
Mouai au final c'est sans doute plus Dumoulin qu'ils ont voulus aider que Velon ( Movistar par exemple ne fait pas partie de Velon pour des raisons de droit à l'image il me semble alors qu'ils participent pourtant bien à leur compétitions).
A ceux de devant et leurs équipes de s'en souvenir le jour où un de ceux de derrière jouera une victoire importante.
Nopik a écrit : 27 mai 2017, 23:02
Fred GrappeCompte certifié @fredgrappe 28 minil y a 28 minutes
Charge physique & mentale atteint des sommets chez les leaders > limites interindividuelles très proches > l'effort individuel va trancher..
C'est un métier...
"mecs cramés, peu d'écart, chrono important"
C'était une traduction du langage universitaire scientifique au langage commun. Heureusement qu'il est là pour nous apporter son expertise
biquet a écrit : 27 mai 2017, 21:53
Je rappelle aussi qu'il n'est pas rare du tout de voir des coureurs doublant Giro-Tour se montrer meilleurs au mois de Juillet. C'est arrivé souvent chez ceux qui ont réussi le doublé, mais même dans d'autres cas: en 94, Indurain finit 3è du Tour, et se montre souverain sur le Tour. En 88, Delgado prend le départ du Giro avec la volonté de le remporter. Il échoue complètement, victime des conditions climatiques (il supportait mal le froid), mais après avoir achevé la course à une très moyenne 7è place, il se baladera sur les routes du Tour. En 74, Merckx remporte le Giro dans la souffrance, mais écrase le Tour de France (8 étapes, plus de 8' d'avance sur le 2è au général).
A un niveau moindre, on peut retenir aussi l'exemple de Van Impe. En 1983, il achève le Giro à la 9è place, après avoir remporté une victoire d'étape, mais il montrera un rendement nettement supérieur sur le Tour, à l'issue duquel il finira 4è...à seulement 12" de la 2è place et 7" de la 3è.
Je sais, ça fait longtemps qu'on a plus assisté à ce genre de scénario ( Pantani 98, en fait), mais c'est déjà arrivé, et y a pas de raison que ça n'arrive pas encore. A condition de ne pas disputer le Giro en étant déjà dans sa forme maximale.
J'ai oublié Fignon. Que ce soit en 84 et 89, il ne réalise pas le doublé (2è du Giro 84, 1er du Tour 84, 1er du Giro 89, 2è du Tour 89), mais il était plus fort sur le Tour qu'au Giro. Le Fignon du Tour 84, c'était un mélange de Koblet et de Merckx.
biquet a écrit : 27 mai 2017, 21:53
Je rappelle aussi qu'il n'est pas rare du tout de voir des coureurs doublant Giro-Tour se montrer meilleurs au mois de Juillet. C'est arrivé souvent chez ceux qui ont réussi le doublé, mais même dans d'autres cas: en 94, Indurain finit 3è du Tour, et se montre souverain sur le Tour. En 88, Delgado prend le départ du Giro avec la volonté de le remporter. Il échoue complètement, victime des conditions climatiques (il supportait mal le froid), mais après avoir achevé la course à une très moyenne 7è place, il se baladera sur les routes du Tour. En 74, Merckx remporte le Giro dans la souffrance, mais écrase le Tour de France (8 étapes, plus de 8' d'avance sur le 2è au général).
A un niveau moindre, on peut retenir aussi l'exemple de Van Impe. En 1983, il achève le Giro à la 9è place, après avoir remporté une victoire d'étape, mais il montrera un rendement nettement supérieur sur le Tour, à l'issue duquel il finira 4è...à seulement 12" de la 2è place et 7" de la 3è.
Je sais, ça fait longtemps qu'on a plus assisté à ce genre de scénario ( Pantani 98, en fait), mais c'est déjà arrivé, et y a pas de raison que ça n'arrive pas encore. A condition de ne pas disputer le Giro en étant déjà dans sa forme maximale.
J'ai oublié Fignon. Que ce soit en 84 et 89, il ne réalise pas le doublé (2è du Giro 84, 1er du Tour 84, 1er du Giro 89, 2è du Tour 89), mais il était plus fort sur le Tour qu'au Giro. Le Fignon du Tour 84, c'était un mélange de Koblet et de Merckx.
En 84, il se fait tout bonnement voler le Giro par les organisateurs. Pour moi, il a réalisé le doublé. D'ailleurs, cette année-là, Fignon marchait littéralement sur l'eau et avait écrasé le Tour face à Hinault !
à l'aube du giro,le DS d'Ilnur disait de lui qu'il avait honte et peur d'attaquer
et en faisant le bilan on voit qu'il est celui qui a le plus dégainé dans le Top10
Oui, le Fignon 84 est le coureur le plus impressionnant que j'ai vu évolué de mon vivant. Jamais plus vu une telle domination, même le texan. Il aurait pu gagner toutes les étapes des Alpes s'il l'avait vraiment voulu.
Le final de cette étape m'a fortement rappelé celui de la dernière étape de montagne du Giro 2005.
Rujano et Simoni, accompagnés de Di Luca, avaient attaqué dans le Finestre et passé au sommet avec 2'19 d'avance sur un groupe composé de Savoldelli (fraîchement recruté par la mafia USS Channel) et une poignée d'autres coureurs, dont deux Lotto: Van Huffel et Ardila. Au sommet du col, Simoni était maillot rose virtuel. Avec encore la montée finale vers Sestrières, on pensait que Savoldelli avait perdu le Giro.
Oui mais voilà, tonton Johan a sorti le chéquier, et les deux Lotto ont roulé à bloc (par moments plus que Savoldelli) pour la... 11ème place au géné de Van Huffel (qui n'était d'ailleurs pas menacée, puisque les trois coureurs à l'avant était mieux placés que lui au classement).
Au final, tonton Johan remportait le Giro (avec Savoldelli, mais c'est un détail) pour 28 secondes devant Simoni...
Dimanche, Dumoulin a remporté le Giro avec 31 secondes d'avance sur Quintana. Et il me parait raisonnable de penser que l'aide de Mollema, Yates et surtout Jungels a bien dû rapporter dans les 30 secondes à Dumoulin sur le final (sans parler de l'aide de, tiens tiens, déjà ces mêmes équipes dans l'étape de Piancavallo).
Cette fois, j'ai été moins dégouté qu'en 2005 (et pourtant je n'ai jamais été Simoniste!), car je n'ai pas l'impression qu'un des gars aux places 2-3-4 ait vraiment mérité ce Giro, ni par leur comportement, ni par leur forme. Certes, ils étaient tous bien entamés et n'auraient pas pu faire de miracles. Mais il ne leur a manqué qu'un tout petit peu d'audace à certains moments clé, et ils n'ont pas saisi leur chance. Foncièrement je ne suis pas fâché par Dumoulin, même si je trouve ses gros écarts de forme d'une étape à l'autre extrêmement dérangeants.
clash a écrit : 30 mai 2017, 23:23
Le final de cette étape m'a fortement rappelé celui de la dernière étape de montagne du Giro 2005.
Rujano et Simoni, accompagnés de Di Luca, avaient attaqué dans le Finestre et passé au sommet avec 2'19 d'avance sur un groupe composé de Savoldelli (fraîchement recruté par la mafia USS Channel) et une poignée d'autres coureurs, dont deux Lotto: Van Huffel et Ardila. Au sommet du col, Simoni était maillot rose virtuel. Avec encore la montée finale vers Sestrières, on pensait que Savoldelli avait perdu le Giro.
Oui mais voilà, tonton Johan a sorti le chéquier, et les deux Lotto ont roulé à bloc (par moments plus que Savoldelli) pour la... 11ème place au géné de Van Huffel (qui n'était d'ailleurs pas menacée, puisque les trois coureurs à l'avant était mieux placés que lui au classement).
Au final, tonton Johan remportait le Giro (avec Savoldelli, mais c'est un détail) pour 28 secondes devant Simoni...
Dimanche, Dumoulin a remporté le Giro avec 31 secondes d'avance sur Quintana. Et il me parait raisonnable de penser que l'aide de Mollema, Yates et surtout Jungels a bien dû rapporter dans les 30 secondes à Dumoulin sur le final (sans parler de l'aide de, tiens tiens, déjà ces mêmes équipes dans l'étape de Piancavallo).
Cette fois, j'ai été moins dégouté qu'en 2005 (et pourtant je n'ai jamais été Simoniste!), car je n'ai pas l'impression qu'un des gars aux places 2-3-4 ait vraiment mérité ce Giro, ni par leur comportement, ni par leur forme. Certes, ils étaient tous bien entamés et n'auraient pas pu faire de miracles. Mais il ne leur a manqué qu'un tout petit peu d'audace à certains moments clé, et ils n'ont pas saisi leur chance. Foncièrement je ne suis pas fâché par Dumoulin, même si je trouve ses gros écarts de forme d'une étape à l'autre extrêmement dérangeants.
Les écarts de forme d'une étape à l'autre, au contraire sont extrêmement rassurants..c'est ce qu'on voyait dans les tours des années 80 ou les leaders d'une journée à l'autre avait des coups de moins bien...le dopage EPO a travesti notre sort et lui a enlevé cette noblesse avec des coureurs robotiques inhumains qu n'avaient jamais de jours sans.......
Il est a contraire extrêment rassurant que les coureurs aient des écarts de niveau d'une étape à l'autre, je préfère cela
Bof, je ne partage pas vraiment cet avis.
J'ai en tête plusieurs exemples de coureurs réputés propres, dont les performances (un peu à l'arrière plan) sont très lisses tout au long des GT auxquels ils participent.
Tandis que les cas de coureurs qui explosent tout sur quelques étapes, puis connaissent des défaillances inexpliquées, pour finalement se faire attraper par la patrouille un peu plus tard (parfois très peu de temps plus tard...) sont monnaie courante depuis que je suis le cyclisme (mi-90), et on en a connu plusieurs sur le Giro.
Qu'il s'agisse de mauvaise réaction à un produit ou de brusques variations de performances liées à l'arrivée ou non du "ravitaillement" en cours de GT, il y a plusieurs bonnes raisons d'avoir des doutes quand ça arrive. Attention, je ne dis pas que c'est ce qui est arrivé à Dumoulin sur ce Giro. C'est un simple constat basé sur les 20 dernières années.
(je met encore le rieur vert, mais c'est quand même ce qui nous attend, et cela déjà très bientôt avec les Hammer séries
)
Que ce soit en 84 et 89, il ne réalise pas le doublé (2è du Giro 84, 1er du Tour 84, 1er du Giro 89, 2è du Tour 89), mais il était plus fort sur le Tour qu'au Giro. Le Fignon du Tour 84, c'était un mélange de Koblet et de Merckx.
