T'es fou.
La beauté d'une victoire se caractérise en fonction de son impact médiatique? Imaginons qu'on trouve 25 millions de spectateurs et un milliard de téléspectateurs sur le tour du Qatar car la course a lieux avan les matchs du mondial. Un top 5 ça vaut plus que le TDF?
La beauté d'une course se détermine par la concurrence, le scénario de course, l'adversité, pas l'impact médiatique.
Giro 2017: le bilan
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Re: Giro 2017: le bilan
Grand Gourou
Re: Giro 2017: le bilan
Cocochti m'a donné l'idée de vérifier sa stat des podiumistes de GT
les voici :
1 ANQUETIL Jacques 13
2 GIMONDI Felice 12
2 HINAULT Bernard 12
2 MERCKX Eddy 12
5 BARTALI Gino 10
5 POULIDOR Raymond 10
7 COPPI Fausto 9
7 INDURAIN Miguel 9
7 NIBALI Vincenzo 9
10 DELGADO Pedro 8
10 ULLRICH Jan 8
10 VALVERDE Alejandro 8
10 ZOETEMELK Joop 8
14 CONTADOR Alberto 7
14 FROOME Christopher 7
14 GAUL Charly 7
14 SASTRE Carlos 7
14 SIMONI Gilberto 7
19 AIMO Bartolomeo 6
19 BINDA Alfredo 6
19 BRUNERO Giovanni 6
19 CHIAPPUCCI Claudio 6
19 FIGNON Laurent 6
19 GARRIGOU Gustave 6
19 HERAS Roberto 6
19 LEMOND Greg 6
19 MOSER Francesco 6
19 OCANA Luis 6
19 QUINTANA Nairo 6
19 ROMINGER Tony 6
31 ALAVOINE Jean 5
31 BASSO Ivan 5
31 BOBET Louison 5
31 EVANS Cadel 5
31 MAGNI Fiorenzo 5
31 PANTANI Marco 5
31 PÉREZ FRANCES José 5
31 RODRÍGUEZ Joaquim 5
31 VAN IMPE Lucien 5
31 ZÜLLE Alex 5
41 BAHAMONTES Federico 4
41 BALMAMION Franco 4
41 BATTAGLIN Giovanni 4
41 BELOKI Joseba 4
41 BERRENDERO Julián 4
41 DEMUYSERE Joseph 4
41 FRANTZ Nicolas 4
41 FUENTE José-manuel 4
41 KOBLET Hugo 4
41 KÜBLER Ferdinand 4
41 LASA MiguelMaria 4
41 MAGNE Antonin 4
41 MENCHOV Denis 4
41 NENCINI Gastone 4
41 OLANO Abraham 4
41 SARONNI Giuseppe 4
41 SCHLECK Andy 4
41 THÉVENET Bernard 4
41 TONKOV Pavel 4
41 ZILIOLI Italo 4
61 ADORNI Vittorio 3
61 AGOSTINHO Joaquim 3
61 ARU Fabio 3
61 BARONCHELLI Gianbattista 3
61 BELLONI Gaetano 3
61 BOTTECCHIA Ottavio 3
61 BREUKINK Erik 3
61 BUGNO Gianni 3
61 BUYSSE Lucien 3
61 CAMUSSO Francesco 3
61 COTTUR Giordano 3
61 DE WAELE Maurice 3
61 DIETZEN Raimund 3
61 DUFAUX Laurent 3
61 ESCARTIN Fernando 3
61 FABER Francois 3
61 FERNÁNDEZ Alberto 3
61 GALDOS Francisco 3
61 GALETTI Carlo 3
61 GEMINIANI Raphaël 3
61 GIRARDENGO Costante 3
61 GUERRA Learco 3
61 JANSSEN Jan 3
61 LAMBOT Firmin 3
61 LEDUCQ Andre 3
61 LEJARRETA Marino 3
61 MARTANO Giuseppe 3
61 MILLAR Robert 3
61 PINGEON Roger 3
61 POLLENTIER Michel 3
61 ROCHE Stephen 3
61 RUIZ Bernardo 3
61 SÁNCHEZ Samuel 3
61 SAVOLDELLI Paolo 3
61 TAMAMES Augustin 3
61 THYS Philippe 3
61 UGRUMOV Piotr 3
61 VALETTI Giovanni 3
61 VAN SPRINGEL Herman 3
61 VERVAECKE Félicien 3
61 VINOKOUROV Alexandre 3
61 WIGGINS Bradley 3
je vais voir ce que ça donne pour les top 10, mais avec les multiples déclassements...
les voici :
1 ANQUETIL Jacques 13
2 GIMONDI Felice 12
2 HINAULT Bernard 12
2 MERCKX Eddy 12
5 BARTALI Gino 10
5 POULIDOR Raymond 10
7 COPPI Fausto 9
7 INDURAIN Miguel 9
7 NIBALI Vincenzo 9
10 DELGADO Pedro 8
10 ULLRICH Jan 8
10 VALVERDE Alejandro 8
10 ZOETEMELK Joop 8
14 CONTADOR Alberto 7
14 FROOME Christopher 7
14 GAUL Charly 7
14 SASTRE Carlos 7
14 SIMONI Gilberto 7
19 AIMO Bartolomeo 6
19 BINDA Alfredo 6
19 BRUNERO Giovanni 6
19 CHIAPPUCCI Claudio 6
19 FIGNON Laurent 6
19 GARRIGOU Gustave 6
19 HERAS Roberto 6
19 LEMOND Greg 6
19 MOSER Francesco 6
19 OCANA Luis 6
19 QUINTANA Nairo 6
19 ROMINGER Tony 6
31 ALAVOINE Jean 5
31 BASSO Ivan 5
31 BOBET Louison 5
31 EVANS Cadel 5
31 MAGNI Fiorenzo 5
31 PANTANI Marco 5
31 PÉREZ FRANCES José 5
31 RODRÍGUEZ Joaquim 5
31 VAN IMPE Lucien 5
31 ZÜLLE Alex 5
41 BAHAMONTES Federico 4
41 BALMAMION Franco 4
41 BATTAGLIN Giovanni 4
41 BELOKI Joseba 4
41 BERRENDERO Julián 4
41 DEMUYSERE Joseph 4
41 FRANTZ Nicolas 4
41 FUENTE José-manuel 4
41 KOBLET Hugo 4
41 KÜBLER Ferdinand 4
41 LASA MiguelMaria 4
41 MAGNE Antonin 4
41 MENCHOV Denis 4
41 NENCINI Gastone 4
41 OLANO Abraham 4
41 SARONNI Giuseppe 4
41 SCHLECK Andy 4
41 THÉVENET Bernard 4
41 TONKOV Pavel 4
41 ZILIOLI Italo 4
61 ADORNI Vittorio 3
61 AGOSTINHO Joaquim 3
61 ARU Fabio 3
61 BARONCHELLI Gianbattista 3
61 BELLONI Gaetano 3
61 BOTTECCHIA Ottavio 3
61 BREUKINK Erik 3
61 BUGNO Gianni 3
61 BUYSSE Lucien 3
61 CAMUSSO Francesco 3
61 COTTUR Giordano 3
61 DE WAELE Maurice 3
61 DIETZEN Raimund 3
61 DUFAUX Laurent 3
61 ESCARTIN Fernando 3
61 FABER Francois 3
61 FERNÁNDEZ Alberto 3
61 GALDOS Francisco 3
61 GALETTI Carlo 3
61 GEMINIANI Raphaël 3
61 GIRARDENGO Costante 3
61 GUERRA Learco 3
61 JANSSEN Jan 3
61 LAMBOT Firmin 3
61 LEDUCQ Andre 3
61 LEJARRETA Marino 3
61 MARTANO Giuseppe 3
61 MILLAR Robert 3
61 PINGEON Roger 3
61 POLLENTIER Michel 3
61 ROCHE Stephen 3
61 RUIZ Bernardo 3
61 SÁNCHEZ Samuel 3
61 SAVOLDELLI Paolo 3
61 TAMAMES Augustin 3
61 THYS Philippe 3
61 UGRUMOV Piotr 3
61 VALETTI Giovanni 3
61 VAN SPRINGEL Herman 3
61 VERVAECKE Félicien 3
61 VINOKOUROV Alexandre 3
61 WIGGINS Bradley 3
je vais voir ce que ça donne pour les top 10, mais avec les multiples déclassements...

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Re: Giro 2017: le bilan
La vraie question sur le bilan de ce Giro c'est de savoir si Quintana était à 100 % ou si il espérait gagner le Giro sans être au top en visant les 100 % sur le Tour
Si il était à 100 % ça veut dire qu'il plafonne, à un niveau élevé certes mais il plafonne
Si il était à 100 % ça veut dire qu'il plafonne, à un niveau élevé certes mais il plafonne
Re: Giro 2017: le bilan
Bon, voilà, à prendre avec de procyclingstattiennes pincettes, certainement pas mal d'erreurs, mais une bonne idée générale ;:
nb de top 10 GT
1 BARTALI Gino 18
1 GIMONDI Felice 18
3 DELGADO Pedro 17
4 VALVERDE Alejandro 16
5 LEJARRETA Marino 15
5 MERCKX Eddy 15
5 POULIDOR Raymond 15
5 SASTRE Carlos 15
9 VAN IMPE Lucien 14
9 ZOETEMELK Joop 14
11 ANQUETIL Jacques 13
12 COPPI Fausto 12
12 ESCARTIN Fernando 12
12 HINAULT Bernard 12
12 MAGNI Fiorenzo 12
12 NIBALI Vincenzo 12
12 RODRÍGUEZ Joaquim 12
18 AGOSTINHO Joaquim 11
18 EVANS Cadel 11
18 GALDOS Francisco 11
18 GEMINIANI Raphaël 11
18 HERAS Roberto 11
18 INDURAIN Miguel 11
18 LASA MiguelMaria 11
18 TONKOV Pavel 11
26 BARONCHELLI Gianbattista 10
26 CONTADOR Alberto 10
26 FIGNON Laurent 10
26 GAUL Charly 10
26 PARRA Fabio Enrique 10
26 PÉREZ José 10
nb de top 10 GT
1 BARTALI Gino 18
1 GIMONDI Felice 18
3 DELGADO Pedro 17
4 VALVERDE Alejandro 16
5 LEJARRETA Marino 15
5 MERCKX Eddy 15
5 POULIDOR Raymond 15
5 SASTRE Carlos 15
9 VAN IMPE Lucien 14
9 ZOETEMELK Joop 14
11 ANQUETIL Jacques 13
12 COPPI Fausto 12
12 ESCARTIN Fernando 12
12 HINAULT Bernard 12
12 MAGNI Fiorenzo 12
12 NIBALI Vincenzo 12
12 RODRÍGUEZ Joaquim 12
18 AGOSTINHO Joaquim 11
18 EVANS Cadel 11
18 GALDOS Francisco 11
18 GEMINIANI Raphaël 11
18 HERAS Roberto 11
18 INDURAIN Miguel 11
18 LASA MiguelMaria 11
18 TONKOV Pavel 11
26 BARONCHELLI Gianbattista 10
26 CONTADOR Alberto 10
26 FIGNON Laurent 10
26 GAUL Charly 10
26 PARRA Fabio Enrique 10
26 PÉREZ José 10
Re: Giro 2017: le bilan
Les - :
- Androni et Nippo absentes
- Ruffoni et Pirazzi
- 1 victoire italienne (ridicule)
- Les coureurs italiens
- Aucune étape dantesque au niveau du scénario
- L'impression qu'il y avait pas énormément de monde sur le bord des routes ( ?
)
- J'ai vraiment le Piancavallo, Foza et le Monte Grappa au niveaux des paysages
Les + :
- Un (faux) suspens jusqu'à la dernière étape
- Les coureurs qui ont gagné leur(s) étape(s) l'ont vraiment mérité (Gaviria, Landa, Fraile, Pinot, Rolland etc...)
- Première étape avec un vainqueur complètement surprise
- Aucune grosse chute outre le (la suite en dessous)
- Strike des Sky avec la moto
- Belle perf' de Hirt, je ne l'attendais clairement pas à ce niveau.
- Foliforov et Firsanov...voilà quoi, surtout pour le dernier. L'année dernière c'était clairement supérieur à cette année avec Foliforov, Firsanov voir Rybalkin.
- Manque de gros cols
Du coup j'ai mis 3, j'aurais pu mettre 4 mais pour moi l'absence de coureurs italiens (ok il y a Nibali, Pozzovivo et Formolo mais qui ne cachent pas du tout la faiblesse de l'Italie actuellement) et le manque d'équipes italiennes pour le 100ème, ça vaut un point de moins.
- Androni et Nippo absentes
- Ruffoni et Pirazzi
- 1 victoire italienne (ridicule)
- Les coureurs italiens
- Aucune étape dantesque au niveau du scénario
- L'impression qu'il y avait pas énormément de monde sur le bord des routes ( ?

- J'ai vraiment le Piancavallo, Foza et le Monte Grappa au niveaux des paysages
Les + :
- Un (faux) suspens jusqu'à la dernière étape
- Les coureurs qui ont gagné leur(s) étape(s) l'ont vraiment mérité (Gaviria, Landa, Fraile, Pinot, Rolland etc...)
- Première étape avec un vainqueur complètement surprise
- Aucune grosse chute outre le (la suite en dessous)
- Strike des Sky avec la moto
- Belle perf' de Hirt, je ne l'attendais clairement pas à ce niveau.
- Foliforov et Firsanov...voilà quoi, surtout pour le dernier. L'année dernière c'était clairement supérieur à cette année avec Foliforov, Firsanov voir Rybalkin.
- Manque de gros cols
Du coup j'ai mis 3, j'aurais pu mettre 4 mais pour moi l'absence de coureurs italiens (ok il y a Nibali, Pozzovivo et Formolo mais qui ne cachent pas du tout la faiblesse de l'Italie actuellement) et le manque d'équipes italiennes pour le 100ème, ça vaut un point de moins.
Re: Giro 2017: le bilan
T'es aussi fou.JFKs a écrit : 30 mai 2017, 06:52 T'es fou.
La beauté d'une victoire se caractérise en fonction de son impact médiatique? Imaginons qu'on trouve 25 millions de spectateurs et un milliard de téléspectateurs sur le tour du Qatar car la course a lieux avan les matchs du mondial. Un top 5 ça vaut plus que le TDF?
La beauté d'une course se détermine par la concurrence, le scénario de course, l'adversité, pas l'impact médiatique.
La beauté d'une victoire, il n'y a que le coureur qui peut la juger.
Prenez Rolland. Sa victoire était moins prestigieuse que l'Alpe ou la Toussuire mais, personnellement, il a du la trouver aussi grande vu les circonstances et le nombre d’échecs qu'il a du endurer avant de la décrocher.
Et certains éprouvent plus de plaisir à réussir tous les jours à rester avec les meilleurs, même sans vraiment tenter la victoire, qu'à lever les bras grâce à une échappée.
Si pour un coureur une localité est très spéciale parce au'il y a vécu, ou que sa famille est à l'arrivée d'une étape, la victoire sera surement bien plus belle pour lui même si les circonstances de course lui ont été très favorables, que ça a peu été médiatisé et je ne sais quoi.
Re: Giro 2017: le bilan
Intéressant ta stat Tuco sur les Top 10 pour se rendre compte qu'en faisant preuve de régularité et de constance au plus haut niveau il y a bien souvent des opportunités qui s'offrent naturellement de remporter un GT dans des conditions particulières. Car dans le lot il y en a peu finalement qui n'en ont pas remporter.
Dans l'histoire récente on constate notamment qu'Evans et Sastre sont particulierement bien classés, or ce sont deux vainqueurs que l'on qualifie régulièrement de surprise ou demi-surprise. Mais finalement pas tant que ça. Au milieu de leurs contemporains ils étaient bien les plus réguliers et ont su saisir l'occasion lorsqu'elle s'est présentée.
Ça donne de l'espoir pour un coureur comme Pinot par exemple, qui, s'il arrive à se montrer régulier au niveau où il a été ces dernières semaines devrait bien, un jour, avoir l'opportunité d'en claquer un. Encore faudra-t-il savoir la saisir.
Dans l'histoire récente on constate notamment qu'Evans et Sastre sont particulierement bien classés, or ce sont deux vainqueurs que l'on qualifie régulièrement de surprise ou demi-surprise. Mais finalement pas tant que ça. Au milieu de leurs contemporains ils étaient bien les plus réguliers et ont su saisir l'occasion lorsqu'elle s'est présentée.
Ça donne de l'espoir pour un coureur comme Pinot par exemple, qui, s'il arrive à se montrer régulier au niveau où il a été ces dernières semaines devrait bien, un jour, avoir l'opportunité d'en claquer un. Encore faudra-t-il savoir la saisir.
Re: Giro 2017: le bilan
Pour les mauvaises langues qui disaient que Nibali avait fini sa saison, il a programmé la Vuelta 


Re: Giro 2017: le bilan
clairement, squatter les top10 mais surtout les top5 c'est se donner une vraie chance de gagner un GT un jour. ça ne marche pas à tous les coups, mais c'est une vraie chance. Après Pinot depuis 2012 il n'a fait que 4 top10 et dedans 2 top 5 seulement l'air de rien.. c'est là qu'on voit que ça va être difficile tout de même. Il a 27 ans, à partir de maintenant il ne doit plus se louper. il doit être toujours là autour du top 5 prêt à tirer profit du bon concours de circonstances... C'est là qu'on voit que ne jouer que le tour diminue à mort les chances : tu fais 1 Gt par an au lieu de 2...Liam a écrit : 30 mai 2017, 09:38 Intéressant ta stat Tuco sur les Top 10 pour se rendre compte qu'en faisant preuve de régularité et de constance au plus haut niveau il y a bien souvent des opportunités qui s'offrent naturellement de remporter un GT dans des conditions particulières. Car dans le lot il y en a peu finalement qui n'en ont pas remporter.
Dans l'histoire récente on constate notamment qu'Evans et Sastre sont particulierement bien classés, or ce sont deux vainqueurs que l'on qualifie régulièrement de surprise ou demi-surprise. Mais finalement pas tant que ça. Au milieu de leurs contemporains ils étaient bien les plus réguliers et ont su saisir l'occasion lorsqu'elle s'est présentée.
Ça donne de l'espoir pour un coureur comme Pinot par exemple, qui, s'il arrive à se montrer régulier au niveau où il a été ces dernières semaines devrait bien, un jour, avoir l'opportunité d'en claquer un. Encore faudra-t-il savoir la saisir.
Re: Giro 2017: le bilan
C'est logique, son équipe n'a pas d'autres cartes sur les CG et ce n'est pas dans le tempérament dejimmy39 a écrit : 30 mai 2017, 10:00 Pour les mauvaises langues qui disaient que Nibali avait fini sa saison, il a programmé la Vuelta![]()

Re: Giro 2017: le bilan
Assez d'accord avec le commentaire de Robert Millar sur la Movistar dans Cyclingnews où il fait son bilan du Giro :
En gros la Movistar n'a juste pas bien su tirer profit de son collectif...Just because you're the pre-race favourite doesn't mean you have a pre-ordained right to pull on the maglia rosa at the end of three weeks of racing and but for the stage to Blockhaus, where Quintana dropped everyone and rode into pink, he never really showed his best climbing legs. Quintana had to rely too often on his Movistar collective, who dictated the pace and the GC tactics for long periods. Looking at how he took time on Dumoulin the analysis shows it was a rarely a personal effort, with long periods sitting behind Anacona and Amador as they buried themselves. Second in the Giro is nothing to be sniffed at but tactically you have to question Movistar and if setting a high tempo without big accelerations was the best way to deal with Dumoulin.
Re: Giro 2017: le bilan
Mais complètement ridicule comme argument... Tu penses qu'un Contador, un Quintana ou n'importe quel grand coureur troquerait une place d'honneur pour une victoire sur le Giro? Bon courage pour trouver une déclaration qui irait dans ce sens...Kelderman4 a écrit : 30 mai 2017, 03:57J'irais jusqu'à dire presque qu'un top 5 c'est mieux qu'une victoire sur le Giro. Vous allez me dire t'es fou mais l'impact médiatique est tout autre. Argument imparable.
Je t'invite à revoir l'histoire du cyclisme, il ya visiblement quelques lacunes!
Me concernant, je mets un bon 4,5!
Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit mais quelques impressions perso
La retransmission par une chaine publique qui en plus a mis le paquet (avant course, après course) m'a clairement permis de suivre comme jamais le giro (même si je regardais les étapes en streaming habituellemebt c'est pas le même confort), les jours où je bossais rien que l'émission d'avant course ça met vraiment dans l'ambiance.
Dans un monde du sport de plus en plus polissé, j'ai adoré ce Giro où Nibali et Dumoulin ont brisé la glace, perso j'adore ça rend les mecs plus humain. (dommage que Dumoulin se soit excusé^^)
De même le coup de Quintana et Nibali qui jouent au poker menteur avec Dumoulin j'ai trouvé ça énorme. A contrario, un Yates qui roule avec Dumoulin et Jungels alors qu'il ferait mieux de s'économiser un max pour résister au luxembourgeois le lendemain, je comprends moins mais ce n'est pas spécifique à ce Giro.
J'aime aussi le fait que le vainqueur final soit le plus fort à la pédale ce qu'a clairement été Dumoulin. Sans accusation aucune, je suis tout de même surpris qu'un coureur avec sa morphologie perde si peu sur les purs grimpeurs, en terme de watts sa performance doit être affolante non?
Finalement ce qui m'empêche de mettre un 5 c'est qu'il a manqué d'un peu de folie, d'une étape complètement folle à la pédale. Et je reste malgré tout frustré par le parcours, trop de tout pour la dernière semaine et manque tout de même à mon sens d'une deuxième grosse tapone et un col mythique en plus n'aurait pas fait tâche pour la centième.
Le suspens a rendu cette course passionante mais je n'oublie pas non plus que sans le souci "technique" de Dumoulin c'était l'ennui profond sur les dernières étapes...
Et merci allezasse pour les présentations!
- levrai-dufaux
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Re: Giro 2017: le bilan
La stat de Tuco m'a fait halluciner sur Anquetil : 13 top 10 en GT... 13 fois sur le podium !!Liam a écrit : 30 mai 2017, 09:38 Intéressant ta stat Tuco sur les Top 10 pour se rendre compte qu'en faisant preuve de régularité et de constance au plus haut niveau il y a bien souvent des opportunités qui s'offrent naturellement de remporter un GT dans des conditions particulières. Car dans le lot il y en a peu finalement qui n'en ont pas remporter.
Dans l'histoire récente on constate notamment qu'Evans et Sastre sont particulierement bien classés, or ce sont deux vainqueurs que l'on qualifie régulièrement de surprise ou demi-surprise. Mais finalement pas tant que ça. Au milieu de leurs contemporains ils étaient bien les plus réguliers et ont su saisir l'occasion lorsqu'elle s'est présentée.
Ça donne de l'espoir pour un coureur comme Pinot par exemple, qui, s'il arrive à se montrer régulier au niveau où il a été ces dernières semaines devrait bien, un jour, avoir l'opportunité d'en claquer un. Encore faudra-t-il savoir la saisir.
Et Bartali... quel aurait été son palmarès sans la guerre ?!
Sinon pour revenir sur Pinot, c'est vrai que Sastre est un coureur qui lui ressemble par certains aspects, mais je trouve que le succès de l'espagnol a été injustement rabaissé, notamment par Armstrong. Sa performance sur l'Alpe cette année-là avait été grandiose, il avait creusé des écarts impressionnants.
Pour moi Sastre n'a pas simplement gagné parce qu'il a été régulier, mais parce que sur un GT, il a été capable d'élever son niveau au parfait moment, profitant d'une concurrence dépourvue de Contador.
Même si Evans lui ressemble moins dans ses qualités et sa manière de courir, c'est plut "à la Evans" que je verrais bien Pinot gagner un GT !
Re: Giro 2017: le bilan
Pareil, et je l'ai dit plusieurs fois. Pinot doit être là présent toujours prêt, se relever de ses échecs et le jour où Contador est diminué par son Giro et une affaire de suspension, où Andy Schleck fait toujours les même conneries, où le pre-Dumoulin Wiggo se pête la clavettte dans une chute, ben il doit être là et la mettre au fond y compris en assumant la course dans le Galibier. Voilà. Pinot sur un GT sans Froome, avec un Quintana diminué, un Nibali vieillissant et coup de bol pas de Dumoulin ou de Chaves dans les pattes, il doit être là pour le gagner. Si tout le monde était présent et au taquet il fait peut être 4/5/6 du CG, mais il est là au moment opportun. C'est comme ça que je le vois gagner un GT, après il faut 1/ que les circonstances favorables se présentent et 2/ être là justement au bon niveau pour la mettre au fond.levrai-dufaux a écrit : 30 mai 2017, 11:14 La stat de Tuco m'a fait halluciner sur Anquetil : 13 top 10 en GT... 13 fois sur le podium !!
Et Bartali... quel aurait été son palmarès sans la guerre ?!
Sinon pour revenir sur Pinot, c'est vrai que Sastre est un coureur qui lui ressemble par certains aspects, mais je trouve que le succès de l'espagnol a été injustement rabaissé, notamment par Armstrong. Sa performance sur l'Alpe cette année-là avait été grandiose, il avait creusé des écarts impressionnants.
Pour moi Sastre n'a pas simplement gagné parce qu'il a été régulier, mais parce que sur un GT, il a été capable d'élever son niveau au parfait moment, profitant d'une concurrence dépourvue de Contador.
Même si Evans lui ressemble moins dans ses qualités et sa manière de courir, c'est plut "à la Evans" que je verrais bien Pinot gagner un GT !
Re: Giro 2017: le bilan
Sastre est très sous-estimé je trouve. Certains diront qu'il a gagné un "petit" Tour mais il était là au bon moment et il a su forcer son destin dans l'Alpe d'Huez en faisant une très belle montée. Il a aussi fait 2ème du Giro et de la Vuelta. Avec un peu de réussite, il pourrait avoir les 3 grands tours à son palmarès.
C'est un peu pareil pour Evans d'ailleurs. A force d'être régulièrement aux avants postes, il y a un moment où tu décroches la timbale.
Par contre l'inconvénient de coureurs comme Pinot ou Bardet c'est qu'ils sont français et qu'ils courent dans des équipes françaises. Donc le Tour reste prioritaire pour le sponsor et il faut rester lucide, le Tour ça reste quand même le grand tour le plus difficile à gagner.
C'est un peu pareil pour Evans d'ailleurs. A force d'être régulièrement aux avants postes, il y a un moment où tu décroches la timbale.
Par contre l'inconvénient de coureurs comme Pinot ou Bardet c'est qu'ils sont français et qu'ils courent dans des équipes françaises. Donc le Tour reste prioritaire pour le sponsor et il faut rester lucide, le Tour ça reste quand même le grand tour le plus difficile à gagner.
Re: Giro 2017: le bilan
c'est là l'élément clef. Pinot depuis 2012 c'est 2 GT aux avant postes, 2014 et ce Giro. C'est trop peu pour espérer décrocher la timbale. En revanche si à partir de maintenant il est toujours là ou presque dans le top 5 des GTs qu'il dispute, alors ça devient possible.marooned2 a écrit : 30 mai 2017, 11:33 Sastre est très sous-estimé je trouve. Certains diront qu'il a gagné un "petit" Tour mais il était là au bon moment et il a su forcer son destin dans l'Alpe d'Huez en faisant une très belle montée. Il a aussi fait 2ème du Giro et de la Vuelta. Avec un peu de réussite, il pourrait avoir les 3 grands tours à son palmarès.
C'est un peu pareil pour Evans d'ailleurs. A force d'être régulièrement aux avants postes, il y a un moment où tu décroches la timbale.
Par contre l'inconvénient de coureurs comme Pinot ou Bardet c'est qu'ils sont français et qu'ils courent dans des équipes françaises. Donc le Tour reste prioritaire pour le sponsor et il faut rester lucide, le Tour ça reste quand même le grand tour le plus difficile à gagner.
Re: Giro 2017: le bilan
Dans l'ensemble d'accord avec toi Veji, mais tu sembles mettre Chaves dans la même catégorie que les vainqueurs confirmés de GTs.. Je ne vois pas en quoi il a prouvé qu'il était un coureur de cette classe..
#Zerehizenotraï
Go Ritchie ! You're our only hope !
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Re: Giro 2017: le bilan
Non mais je veux dire aussi qu'il n'y a pas que Froome/Quintana/Dumoulin et que des mecs qui n'ont pas encore gagné de GT peuvent tout à fait devenir des énormes clients. L'année 2016 de Chaves, le jour où un coureur français nous fait ça on aura un orgasme collectif les gars !Teteoo a écrit : 30 mai 2017, 12:06 Dans l'ensemble d'accord avec toi Veji, mais tu sembles mettre Chaves dans la même catégorie que les vainqueurs confirmés de GTs.. Je ne vois pas en quoi il a prouvé qu'il était un coureur de cette classe..
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Re: Giro 2017: le bilan
C'la dit, le GT que Sastre et Evans ont gagné, c'est le Tour.marooned2 a écrit : 30 mai 2017, 11:33 Sastre est très sous-estimé je trouve. Certains diront qu'il a gagné un "petit" Tour mais il était là au bon moment et il a su forcer son destin dans l'Alpe d'Huez en faisant une très belle montée. Il a aussi fait 2ème du Giro et de la Vuelta. Avec un peu de réussite, il pourrait avoir les 3 grands tours à son palmarès.
C'est un peu pareil pour Evans d'ailleurs. A force d'être régulièrement aux avants postes, il y a un moment où tu décroches la timbale.
Par contre l'inconvénient de coureurs comme Pinot ou Bardet c'est qu'ils sont français et qu'ils courent dans des équipes françaises. Donc le Tour reste prioritaire pour le sponsor et il faut rester lucide, le Tour ça reste quand même le grand tour le plus difficile à gagner.
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Re: Giro 2017: le bilan
J'ajoute que les Moreau, Botero, Van den Broeck ou Gesink seront vite oubliés dans l'histoire du Tour, alors qu'un Hesjedal restera à jamais comme un vainqueur du Giro.romanom a écrit : 30 mai 2017, 11:13Mais complètement ridicule comme argument... Tu penses qu'un Contador, un Quintana ou n'importe quel grand coureur troquerait une place d'honneur pour une victoire sur le Giro? Bon courage pour trouver une déclaration qui irait dans ce sens...Kelderman4 a écrit : 30 mai 2017, 03:57J'irais jusqu'à dire presque qu'un top 5 c'est mieux qu'une victoire sur le Giro. Vous allez me dire t'es fou mais l'impact médiatique est tout autre. Argument imparable.
Je t'invite à revoir l'histoire du cyclisme, il ya visiblement quelques lacunes!