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Batman a écrit : 25 mai 2017, 20:35
Demain, Movistar peut contrôler les échappées pour envoyer Quintana gagner l'étape.
Envoyer un mec qui sera mort pour faire micro relai et donc faire perdre tout l'avantage de Quintana après une attaque, c'est pas possible demain.
Il faut faire comme sur le Blockhaus.
Piancavallo n'est pas le Blockhaus. Movistar a laissé beaucoup de forces, et souvent pour rien, ces derniers jours. Je les vois pas se remettre à la planche en sachant pertinemment que Quintana a trés peu de chances de résister à un retour de Dumoulin. Nairo peut toujours attaquer dans la partie difficile, mais lorsque les pourcentages vont commencer à s'adouçir, on sait comment ça va se passer..Si Quintana finit sur le podium, ce sera pas si mal, finalement, sur ce parcours.
J'ai bien apprécié les quelques étapes que j'ai pu suivre. C'est vrai que les banderilles manquent de rythme et de persévérance, mais après tout, entre avoir un champion qui écrase la course et cinq ou six gars qui se tiennent, la seconde option me paraît préférable. Certains objecteront qu'avec un autre parcours ou un autre esprit, les écarts se seraient faits d'eux-mêmes (cf.Bunker), mais ça n'est pas si évident. Encore que, sans insulter Pozzo, le retrouver aux portes du podium du 100ème Giro permet de relativiser les formes du moment et la qualité du plateau.
Bref, demain, même si l'étape accouche d'une souris ou d'un _raton, on peut être sûr qu'ils vont tous tenter, peut-être avant de sagement se rasseoir. Landa nous sort une dernière semaine à la Ugrumov, on verra s'il est encore là. J'aimerais bien que Dumoulin craque, je déteste quand le meilleur CLM gagne le GT, mais je n'y crois pas. Je trouve que les coureurs n'ont plus du tout de giclette, aujourd'hui ils paraissaient vraiment écrasés sur la pente. Je suis sûr qu'ils auront avalé ça avec 400 watts, mais sur l'effort bref, sur du 8-9%, on est très loin de ce qu'on a pu voir ces dernières années. Je n'ai pas tout regardé, mais je n'ai pas vu un seul vrai coup de fusil depuis le début du Giro: on me dira que c'est la méthode scientifique du travail, avec la gestion optimisée de la performance (et donc la chasse aux cassures de rythme), mais je me demande si ça n'est pas du à une évolution de l'entraînement. Des attaques de facteurs, ça ne passe pas comme une lettre à la (Peter) poste.
Pour un cyclisme d'avant-guerre, sauvagement beau, entre Carniole, Cantabrie et Bouches-du-Rhin (avec quelques Abyssins), sans laborantins, dollars, UCI, 4x4 et gagne-petits.
Batman a écrit : 25 mai 2017, 20:35
Demain, Movistar peut contrôler les échappées pour envoyer Quintana gagner l'étape.
Envoyer un mec qui sera mort pour faire micro relai et donc faire perdre tout l'avantage de Quintana après une attaque, c'est pas possible demain.
Il faut faire comme sur le Blockhaus.
Piancavallo n'est pas le Blockhaus. Movistar a laissé beaucoup de forces, et souvent pour rien, ces derniers jours. Je les vois pas se remettre à la planche en sachant pertinemment que Quintana a trés peu de chances de résister à un retour de Dumoulin. Nairo peut toujours attaquer dans la partie difficile, mais lorsque les pourcentages vont commencer à s'adouçir, on sait comment ça va se passer..Si Quintana finit sur le podium, ce sera pas si mal, finalement, sur ce parcours.
La course des movistar va se resumer aux premiers kilomètres du piancavallo, quintana aura besoin de ses équipiers pour imprimer dès le pied un rythme très élevé, avant il seront en réserve , le profil de ce sol obligera les favoris à se découvrir dès les premières rampes,
Si on veut avoir une bagarre intéressante, il faudrait que les adversaires de Dumoulin sortent à plusieurs, sur la partie difficile du Piancavallo. Un trio Quintana-Nibali-Pinot (ou Zakarin), par exemple. Car après, lorsque la pente va diminuer, le gars qui sera seul ne pourra pas résister bien longtemps. Pantani y est arrivé d'extrême justesse, il y a prés de 20 ans, mais vu comme les grimpeurs se tiennent par le cuissard, en ce moment, je vois très mal quelqu'un réaliser un numéro de soliste.
Par contre, si 3 ou 4 grimpeurs se dégagent et se relaient, comme sur l'Umbrail Pass, pourquoi ne pas voir un Dumoulin en difficulté ??
Il est impossible que cette etape ne se résume pas a une course de cotes.
T.Dumoulin est le favori logique devant N.Quintana.
Nibali je n'y crois pas malheureusement.
Cependant je ne vois pas une echappée aller au bout.
A moins d'un groupe de 25 coureurs avec toutes les equipes représentés.
Je vois bien la Katusha, FDJ roulé pour jouer l'etape.
La resurrection de Kiserlovski aujourdhui a été surprenante d'ailleurs au vue de son debut de giro
blouss_ a écrit : 25 mai 2017, 19:20
Est-ce qu'un Dumoulin esseulé peut perdre le Giro dans les 60km de vallée qui précèdent la dernière ascension ?
Théoriquement oui. C'est un beau traquenard ce passage. Dans les faits je ne pense pas. Sunweb a retenu la leçon de la Vuelta et envoie régulièrement un éclaireur dans les échappées. Et puis Dumoulin trouvera toujours des alliés de circonstances qui seront là pour défendre un Top 10 ou lutter pour le maillot blanc.
biquet a écrit : 25 mai 2017, 21:57
Si on veut avoir une bagarre intéressante, il faudrait que les adversaires de Dumoulin sortent à plusieurs, sur la partie difficile du Piancavallo. Un trio Quintana-Nibali-Pinot (ou Zakarin), par exemple. Car après, lorsque la pente va diminuer, le gars qui sera seul ne pourra pas résister bien longtemps. Pantani y est arrivé d'extrême justesse, il y a prés de 20 ans, mais vu comme les grimpeurs se tiennent par le cuissard, en ce moment, je vois très mal quelqu'un réaliser un numéro de soliste.
Par contre, si 3 ou 4 grimpeurs se dégagent et se relaient, comme sur l'Umbrail Pass, pourquoi ne pas voir un Dumoulin en difficulté ??
Il faudra en effet que les adversaire de dumoulin ne soient pas attentistes et forcent leur nature, on voit souvent des course de côte qui se décantent dans les 5 derniers kilomètres ce ne sera paspossible demain sur le pincavallo, il faudra attaquer après 3-4 km de montée max comme pantani il ya 20 ans...s'ils e le font pas dumoulin va passer une montee tranquille....
blouss_ a écrit : 25 mai 2017, 19:20
Est-ce qu'un Dumoulin esseulé peut perdre le Giro dans les 60km de vallée qui précèdent la dernière ascension ?
Théoriquement oui. C'est un beau traquenard ce passage. Dans les faits je ne pense pas. Sunweb a retenu la leçon de la Vuelta et envoie régulièrement un éclaireur dans les échappées. Et puis Dumoulin trouvera toujours des alliés de circonstances qui seront là pour défendre un Top 10 ou lutter pour le maillot blanc.
Je ne parie rien mais je serais pas étonné de voir aucune échappé au pied du Sella machinchose.
blouss_ a écrit : 25 mai 2017, 19:20
Est-ce qu'un Dumoulin esseulé peut perdre le Giro dans les 60km de vallée qui précèdent la dernière ascension ?
Théoriquement oui. C'est un beau traquenard ce passage. Dans les faits je ne pense pas. Sunweb a retenu la leçon de la Vuelta et envoie régulièrement un éclaireur dans les échappées. Et puis Dumoulin trouvera toujours des alliés de circonstances qui seront là pour défendre un Top 10 ou lutter pour le maillot blanc.
D'un autre côté, on l'a tous vu et Movistar l'a certainement aussi remarqué. Ils ont quand même une équipe pour filtrer les échappés et ne rien laisser se développer avec des Sunweb, ce n'est pas le plus compliqué s'ils ont un plan à mon avis
Mais bon, pour demain, je ne vois quand même personne attaquer avant la montée finale. Il y aura une échappée monfortienne (ce gars est quand même incroyable, il s'arrange toujours pour être dedans, mais ne passe pas un relais et fini lâché, ne disputant jamais la victoire d'étape ), et soit les FDJ et Orica contrôllent, soit ça va au bout
A mon avis les leaders vont cadenasser la courses et l'echappée matinale ne l'emportera pas.
Si mardi et jeudi avec de tels difficultés les grands n'ont pas attaqués de loin impossible qu'il le fasse sur ce parcours assez peu difficile.
Si Nibali ou Quintana attaque dans le dur au pied de la montée, l'écart ne pourrait-il pas augmenter sur les parties plus faciles mais toujours à plus de 7%?
Un peu comme quand on a l'enchainement Mortirolo/Aprica, les plus grandes différences se font dans Aprica, la montée la plus facile.
Boris a écrit : 26 mai 2017, 08:18
Si Nibali ou Quintana attaque dans le dur au pied de la montée, l'écart ne pourrait-il pas augmenter sur les parties plus faciles mais toujours à plus de 7%?
Un peu comme quand on a l'enchainement Mortirolo/Aprica, les plus grandes différences se font dans Aprica, la montée la plus facile
Sans doute, car lorsqu'on parle de "facilité" faut être modéré ; en effet 7%/8% ce n'est pas non plus du plat.
Reste la question essentielle, longtemps débattue hier au travers de Pantani : Existe-t-il encore de grands grimpeurs capables de faire une différence importante sur une seule montée ? Enfin, Nibali et Quintana sont-ils au "top" de leur forme, eu égard à la force manifestée par Dumoulin, qui se rapproche, comme certains l'ont suggéré, de la puissance d'un certain Indurain ?
Perso je n'y crois plus sur une course de côte. Le seul moyen de faire perdre Dumoulin, c'est de le harceler loin de l'arrivée et de le laisser livrer à lui même dans une vallée. L'étape de demain avec le Grappa me semble plus propice à ce genre de scénario que celle d'aujourd'hui (même si à mon avis il faut tenter le coup également aujourd'hui).
Boris a écrit : 26 mai 2017, 08:18
Si Nibali ou Quintana attaque dans le dur au pied de la montée, l'écart ne pourrait-il pas augmenter sur les parties plus faciles mais toujours à plus de 7%?
Un peu comme quand on a l'enchainement Mortirolo/Aprica, les plus grandes différences se font dans Aprica, la montée la plus facile.
Impossible avec un gars comme Dumoulin (sauf panne de jambes, mauvais jour). Lui, même si un grimpeur prend 30" sur une attaque, il ne panique pas. C'est lui qui avait fini le plus fort dans le Blockhaus, tout comme à Oropa. Faudrait que les adversaires trouvent un terrain d'entente et sortent à plusieurs, lors d'une attaque concertée portée à 9 ou 10 bornes du sommet. Ce qui n'arrivera pas, bien sûr.
Boris a écrit : 26 mai 2017, 08:18
Si Nibali ou Quintana attaque dans le dur au pied de la montée, l'écart ne pourrait-il pas augmenter sur les parties plus faciles mais toujours à plus de 7%?
Un peu comme quand on a l'enchainement Mortirolo/Aprica, les plus grandes différences se font dans Aprica, la montée la plus facile.
l exemple de 1998 ou le giro avait aussi fait etape a piancavallo montre le contraire, la fin du col est favorable aux rouleurs grimpeurs puissants , ainsi il y a 20 ans pantani avait pris 30 secondes sur tonkov et encore plus sur zuell sur la partiepentue ..mais sur la partie a 6 pour cent ils avaient commence a grignoter pour presque revenir sur le pirate sur la partie plane.....
et pantani avait aTtaque quasiment au pied !
...dumoulin sera dur a bouger sur ce col il a meme l avantage sur les derniers km ...
marooned2 a écrit : 26 mai 2017, 09:43
Perso je n'y crois plus sur une course de côte. Le seul moyen de faire perdre Dumoulin, c'est de le harceler loin de l'arrivée et de le laisser livrer à lui même dans une vallée. L'étape de demain avec le Grappa me semble plus propice à ce genre de scénario que celle d'aujourd'hui (même si à mon avis il faut tenter le coup également aujourd'hui).
Eh oui ! En effet, la tactique du harcèlement lointain pourrait être la seule à envisager. Mais voilà, toujours les mêmes questions : Quelle équipe est suffisamment forte sur ce Giro pour envisager un tel scénario ? Y aura-t-il entente entre les équipes des "chasseurs" de Dumoulin pour mettre au point une tactique d'ensemble ? Disons que les questions sont nombreuses sur les options tactiques, mais je pense, comme la plupart d'entre vous, qu'attendre la dernière montée sera improductif.
Movistar a laissé beaucoup de forces, et souvent pour rien, ces derniers jours. Je les vois pas se remettre à la planche en sachant pertinemment que Quintana a trés peu de chances de résister à un retour de Dumoulin. Nairo peut toujours attaquer dans la partie difficile, mais lorsque les pourcentages vont commencer à s'adouçir, on sait comment ça va se passer..Si Quintana finit sur le podium, ce sera pas si mal, finalement, sur ce parcours.
), et soit les FDJ et Orica contrôllent, soit ça va au bout 
