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Vendredi 26 mai, 19e étape : San Candido - Piancavallo (191 km)
Le Giro poursuit sa riche dernière semaine et sa traversée des Dolomites en se rendant tout au sud du massif, à Piancavallo, station de sports d'hiver assez basse (1.290 mètres) - il faut dire que la mer est en fait toute proche. Pas hyper bien dessinée, avouons-le, cette 19e étape devrait essentiellement se résumer à son ascension finale, car les difficultés empruntées avant sont à la fois moyennes et éloignées du but : le passo Monte Croce Comelico (7,9 km à 4,3% de moyenne) est court et placé d'entrée, la Sella Chianzutan est bien plus dure (11,8 km à 6,1%, des pentes jusqu'à 11%) mais son sommet est planté à plus de 80 bornes de l'arrivée … et le reste ? De la descente, puis de la plaine, essentiellement, jusqu'à Aviano, pied de l'ascension finale. Sur le papier, celle-ci est longue de 15,4 km, pour une pente moyenne de 7,3%. C'est un leurre : les huit premières bornes sont en fait à plus de 9% de moyenne, avec même des pentes jusqu'à 14%. C'est ensuite que la pente s'adoucit, autour des 6-7%, avant que la route ne redevienne carrément plate sur les 2.000 derniers mètres. Un profil à la difficulté dégressive, donc, qui va obliger les coureurs à prendre des risques tôt dans l'ascension pour espérer créer des écarts. A 48 heures de l'arrivée à Milan, certains n'auront plus le choix.
Départ à midi. Arrivée prévue vers 17h15.
La carte de l'étape
Les profils de Chianzutan et de Piancavallo et la carte des derniers kilomètres
Piancavallo, c'est un sacré morceau quand même, d'une difficulté qui se situe entre l'Alpe d'Huez et Hautacam !
En fait, il y a 14 km à 8 % de moyenne et les 8 premiers km sont à 9 % de moyenne.
Par contre, l'étape est mal tracée, c'est quasiment une montée sèche : je vois Quintana gagner, mais il aura du mal à reprendre beaucoup de temps à Dumoulin, surtout vu la fin d'ascension !
Une course de côte à priori, mais elle intervient après 3 étapes de montagne, ce qui sera intéressant c'est de voir si certains coureurs à l'aise en course de côte sont peut être usés (dumoulin, zakarin...) et moins à l'aise demain, tandis qu' à l'inverse des coureurs plutôt à l'aise en enchainement de cols ( niblai, pinot...) se montreront à leur avantage sur le piancavallo.....
Sur ce que l'on a vu depuis le début du giro, dumoulin parait très très fort, il a gagné la course de côte d'oropa, il était fort sur le blockaus, franchement je ne vois pas pourqoui il en serait autrement demain...
Pour quintana, il faut qu'il fasse la même tactiquue que pour le blockause, c'est à dire metttre un tempo très fort dans le pied avec ses équipiers, et ceci pour axphysier ses concurrents, et mettre une mine à mi pente......
Un peu refroidi par l'étape du jour, du coup demain je vois des échappés, si possible avec du fond de Top 10 pour pimenter l'affaire. Chez les leaders on verra forcément plus de mouvement qu'aujourd'hui...
La bonne nouvelle c'est que le final a redonné le moral aux outsiders, Quintana et Nibali font moins peur.
Demain, Movistar peut contrôler les échappées pour envoyer Quintana gagner l'étape.
Envoyer un mec qui sera mort pour faire micro relai et donc faire perdre tout l'avantage de Quintana après une attaque, c'est pas possible demain.
Il faut faire comme sur le Blockhaus.
En tout cas, d'après les déclarations des uns et des autres, il y a du soufre dans l'air. Pour peu que les gars soient aussi offensifs sur la route que par échanges verbaux interposés, il y aura une belle foire d'empoigne !
La tactique dans une montée commele piancavallo est limpide, il faut pour les grimpeurs attaquer dès le spremiers km,
J'au revu l'étape de 1998 qui arrivait aussi en haut du piancavallo, le peloton était arrivé groupé au pied, et dès les premièrers rampes garzelli et forconi pour la mercatone uno avait mis un tempo de fou pour pantani...
Pantani attaque après 2 ou 3 km de montée à peine, seul tonkov s'accroche un temps avant d'être distancé, pantani creuse l'écart sur la partie pentue et obient 30 secondes d'avances sur tonkov à mi pente......mais.....au fur et à mesure que la pente s'adoucit, le puissant tonkov grignote, rejoint par zuellle
a L 'arrivée pantani gagne avec 15 secondes d'avance sur tonkov et zuelle, 40 secondes sur guerini et 2 minutes sur noe quatrièeme....des écarts donc quand même......
Meme un patani au sommetde son art a failli être rejoints, cela veut dire qu'il faut pour les grimpeurs attaqués très tôt dans ce col après 2 ou 3 km de montée par exemple, l'attentisme est interdit sur le piancavallo !
A^près la mi pente, ce sera du gateau pour dumoulin......
) si l'échappée va au bout.
Ca a marché l'autre jour, pas sûr que cela soit la recette universelle.
