Il se crée des différences sur d'autres courses avec des parcours moins difficiles. Le problème est ailleurs. Même si le niveau est plus homogène et la motivation générale supérieure sur un monument il n'y a pas de raison que les meilleurs ne soient pas capables de créer de différences plus significatives sur ces routes. Oui le cyclisme a changé, le niveau du peloton s'est densifié, mais ce n'est pas quelque chose d'irrémédiable et d'irréversible. 2016 a été une saison magnifique, certainement une des 5 plus belles que j'ai vécues depuis que je suis le cyclisme (25 ans). Donc c'est possible. Mais il n'y a que les ardennaises qui dérogent à la règle. Et ce, de manière récurrente. C'est anormal. En sachant s'adapter au cyclisme moderne, en se réinventant un minimum, il n'y a pas de raison que ces courses là n'arrivent pas à proposer plus de spectacle.stereoking69 a écrit :Selon moi, c'est ça le problème, tu ne crées plus de grosse différence avec ce parcours, les côtes ne sont pas assez longues et le niveau devient trop homogène.Alexstru a écrit :Je ne suis pas d'accord avec toi.marooned2 a écrit :
Le parcours devient de plus en plus pitoyable d'année en année et en 2017, c'est carrément le pompon avec ses petites côtes d'1km en milieu de course. Ca promet une "terrible" sélection ! Aujourd'hui le parcours est bien plus proche d'un Paris-Tours que d'une "classique des Alpes"...
-LBL évite la zone de Stavelot (Wanne-Stockeu-Haute Levée) pas par choix, mais parce qu'il y a des travaux qui empêchent le passage de la course.
-LBL ne se résume pas aux dix côtes officielles, mais bien plus à ses 3500-4000 mètres de dénivelé cumulé. Il n'y a quasiment pas une zone de plat sur les 260km.
-Le problème de LBL n'est pas ses côtes. C'est son arrivée nullissime à Ans et ses routes trop large.
[b:13rbbd5p]-Il n'y a pas de montagne en Belgique. Impossible de trouver des difficultés comme celle du Tour de Lombardie.[/b:13rbbd5p]
-LBL n'est pas responsable des changements de comportement du peloton et le problème de l'attentisme des coureurs (lié à un tas de chose) n'est franchement pas exclusif à cette course
Les leaders attendent donc la dernière côte pour faire la décision voir le sprint.
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Je partage tout à fait l'avis de Liam. Il n'y a vraiment pas besoin de montagne pour faire la différence en cyclisme. Il n'y a qu'a regarder les classiques flandriennes pour s'en convaincre.
Le problème de LBL est vraiment ailleurs. Il vient, comme le dit Liam, d'une incapacité des organisateurs a se réinventer face au cyclisme moderne en dynamisant le parcours et en tentant d'emprunter des routes plus étroites. Je prêche depuis longtemps pour une densification importante de la course autour de Stavelot et puis un allègement du final avec l'arrivée au centre de Liège via des petites routes.
A la place, la réponse d'ASO a été de rajouter une côte à la con dans le final de l'épreuve 2016, preuve qu'ils n'ont absolument rien compris.
Le problème de LBL est vraiment ailleurs. Il vient, comme le dit Liam, d'une incapacité des organisateurs a se réinventer face au cyclisme moderne en dynamisant le parcours et en tentant d'emprunter des routes plus étroites. Je prêche depuis longtemps pour une densification importante de la course autour de Stavelot et puis un allègement du final avec l'arrivée au centre de Liège via des petites routes.
A la place, la réponse d'ASO a été de rajouter une côte à la con dans le final de l'épreuve 2016, preuve qu'ils n'ont absolument rien compris.
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Très jolies photos !! ça fait du bien de revoir les pavés et ces petites routes qui serpentent.
Sur le profil donné par ASO de LBL on voit pas un mètre de plat entre le pied de saint Nicolas et l' arrivée. C' est vraiment le cas dans la réalité ??
Sur le profil donné par ASO de LBL on voit pas un mètre de plat entre le pied de saint Nicolas et l' arrivée. C' est vraiment le cas dans la réalité ??
Nous devons apprendre à vivre tous ensemble comme des frères, sinon nous allons tous ensemble mourir comme des idiots. La fin approche ... Le mur se rapproche ...
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Sympa de voir des coureurs de différentes équipes ensemble. BMC ayant fait le choix de ne pas faire la reconnaissance, quelqu'un sait il avec qui GVA l'a faite? Un Topsport, et un AG2R (peut être Naesen)
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Oui c est bien Naessen c est le compagnon d'entraînement de GVA en Belgique. L'autre coureur c'est Preben Van Hecke.
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Mercicoursedunjour a écrit :Oui c est bien Naessen c est le compagnon d'entraînement de GVA en Belgique. L'autre coureur c'est Preben Van Hecke.
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Exactement, à un moment il faut se rendre compte que bidouiller les parcours a ses limites et est même contre productif à force en mettant trop de difficultés sur la fin. LBL est devenu un pensum parce que le peloton est hyper homogène surtout à ce moment de la saison, qu'avec des équipes de 8 il y a pleins d'équipiers aussi forts que des leaders qui n'ton pas eu encore à bosser et seront là au km 230 et que tout le monde est devenu attentiste car le mode de pensée de toutes les équipes est "je dois amener mon leader le plus loin possible, s'il est avec les autres au pied d'Ans on a réussit notrecourse" même s'il n'a aucune chance de faire un podium dans cette configuration !Alexstru a écrit :Je ne suis pas d'accord avec toi.marooned2 a écrit :
Le parcours devient de plus en plus pitoyable d'année en année et en 2017, c'est carrément le pompon avec ses petites côtes d'1km en milieu de course. Ca promet une "terrible" sélection ! Aujourd'hui le parcours est bien plus proche d'un Paris-Tours que d'une "classique des Alpes"...
-LBL évite la zone de Stavelot (Wanne-Stockeu-Haute Levée) pas par choix, mais parce qu'il y a des travaux qui empêchent le passage de la course.
-LBL ne se résume pas aux dix côtes officielles, mais bien plus à ses 3500-4000 mètres de dénivelé cumulé. Il n'y a quasiment pas une zone de plat sur les 260km.
-Le problème de LBL n'est pas ses côtes. C'est son arrivée nullissime à Ans et ses routes trop large.
-Il n'y a pas de montagne en Belgique. Impossible de trouver des difficultés comme celle du Tour de Lombardie.
[b:2xatxg00]-LBL n'est pas responsable des changements de comportement du peloton et le problème de l'attentisme des coureurs (lié à un tas de chose) n'est franchement pas exclusif à cette course[/b:2xatxg00]
Trop facile d'accabler le parcours. Tu enlèves les oreillettes, les SRM, les compteurs, tu mets des équipes de 5 et tu tarabiscotes un tout petit peu plus la fin de parcours en choisissant des routes un petits peu plus étroites et hop tu vas voir que les ardennaises redeviennent fun.
Un autre point qui bénéficie au tour de Lombardie c'est qu'après le TDF les niveaux de formes deviennent bien plus hétérogènes, tous les gars ont passé leur premier voire 2 blocs de la saison et il y a la fatigue,etc... résultat le Lombardie n'a plus 150 coureurs en bonne forme et bien préparés mais 50, c'est autre chose. MAis n'oublions pas que les victoires de Purito ont toutes été acquises dans une course bien contrôlée où son éqipe et la Movistar ont tout verrouillé jusqu'à ce qu'il envoie le paté dans la dernière côte
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Je te confirme. Du pied de la côte de Saint Nicolas, il n'y a pas de plat jusqu'à l'arrivée. On monte la côte, on emprunte des faux plats descendants et parfois un peu montant, on descend et on remonte par la côte d'Ans (non répertoriée, mais +/- 1 km à 5-6%).nostradamus--dans--le--bus a écrit :
Sur le profil donné par ASO de LBL on voit pas un mètre de plat entre le pied de saint Nicolas et l' arrivée. C' est vraiment le cas dans la réalité ??
Plus globalement, il n'y a quasi pas de plat dans LBL. Jamais plus de 5 kilomètres en réalité. Pour arriver à un dénivelé de 4000 mètres sans avoir des côtes de plus de 250m de dénivelé, il faut du relief partout. C'est vraiment impressionnant. En fait, seule les difficultés les plus dures sont répertoriées. Il y a un paquet de vraies côtes qui ne le sont pas et qui serait des cat 4 voir 3 au TDF. Il faut faire une fois le parcours pour le comprendre. Par contre, la plupart des routes sont larges, ce qui permet de s'organiser facilement pour un peloton de pro. La zone après la côte St Roch pour aller jusqu'à la vallée qui conduit vers Wanne est un bon exemple. Ce ne sont que des petits casses pattes. Pour un cyclo comme moi, c'est pas facile à aborder. Pour des pros, sur une routes larges, le peloton tue les échappés.
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Juste la-dessus Alexstru, impossible de comparer flandriennes et ardennaises pour les écarts: soyons clairs, j'adore regarder les flandriennes, mais il faut reconnaitre qu'avec les secteurs pavés, c'est ultra facile de creer des ecarts/petits groupes. Rajoute à cela l'etroitesse des secteurs, le fait qu'on y crève et qu'on y chute, quand c'est pas tout simplement une simple rigole dans le Taaienberg qui suffit à éliminer d'un coup 95% du peloton pour la gagne.....Alexstru a écrit :Je partage tout à fait l'avis de Liam. [b:yehs5kgc]Il n'y a vraiment pas besoin de montagne pour faire la différence en cyclisme. Il n'y a qu'a regarder les classiques flandriennes pour s'en convaincre.[/b:yehs5kgc]
Le problème de LBL est vraiment ailleurs. Il vient, comme le dit Liam, d'une incapacité des organisateurs a se réinventer face au cyclisme moderne en dynamisant le parcours et en tentant d'emprunter des routes plus étroites. Je prêche depuis longtemps pour une densification importante de la course autour de Stavelot et puis un allègement du final avec l'arrivée au centre de Liège via des petites routes.
A la place, la réponse d'ASO a été de rajouter une côte à la con dans le final de l'épreuve 2016, preuve qu'ils n'ont absolument rien compris.
Bref, ne serait-ce que pour les secteurs pavés, il est normal et juste logique d'avoir des courses débridées. Mais c'est une autre paire de manches pour redynamiser les ardennaises... Pour le coup, j'adhère toujours autant à l'ensemble des propositions de Veji.
Et dans l'attente, et histoire de ne pas etre déçu, je ne m'attends à rien d'autres qu'à 3 courses de côte concernant les ardennaises.
Merci Albator 

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Lors d'un départ à Orcières-Merlette [1982], les paysans mécontents bloquent la course : \"Les Français doivent acheter des produits français\", expliquaient les agriculteurs ... A quoi, Bernard Hinault, répliqua : \"Pourquoi bloquez vous donc la course avec des tracteurs américains ?\"
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Il avait bien un plan finalement !
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:green:Thrice a écrit :Il avait bien un plan finalement !
Heureusement, il n'a pas mis son frère dans le coup, pour celui-là.
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Bah ça on en sait rien._AlbatorConterdo a écrit ::green:Thrice a écrit :Il avait bien un plan finalement !
Heureusement, il n'a pas mis son frère dans le coup, pour celui-là.
Mais bon, ça ne nous regarde pas.
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Bah il était pas bien loinTolnoto a écrit :Bah ça on en sait rien._AlbatorConterdo a écrit ::green:Thrice a écrit :Il avait bien un plan finalement !
Heureusement, il n'a pas mis son frère dans le coup, pour celui-là.
Mais bon, ça ne nous regarde pas.
[img:2me6v8il]http://img15.hostingpics.net/pics/150026Capture.jpg[/img:2me6v8il]
Lors d'un départ à Orcières-Merlette [1982], les paysans mécontents bloquent la course : \"Les Français doivent acheter des produits français\", expliquaient les agriculteurs ... A quoi, Bernard Hinault, répliqua : \"Pourquoi bloquez vous donc la course avec des tracteurs américains ?\"
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Mais que font-il avec cet animal ??
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Les chèvres raffolent des andyves. ops:matthmic a écrit :Mais que font-il avec cet animal ??
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Passionnant à lire, on comprend mieux l' esprit de la course, je serai plus attentif à ce passage autour de Wanne.Alexstru a écrit :Je te confirme. Du pied de la côte de Saint Nicolas, il n'y a pas de plat jusqu'à l'arrivée. On monte la côte, on emprunte des faux plats descendants et parfois un peu montant, on descend et on remonte par la côte d'Ans (non répertoriée, mais +/- 1 km à 5-6%).nostradamus--dans--le--bus a écrit :
Sur le profil donné par ASO de LBL on voit pas un mètre de plat entre le pied de saint Nicolas et l' arrivée. C' est vraiment le cas dans la réalité ??
Plus globalement, il n'y a quasi pas de plat dans LBL. Jamais plus de 5 kilomètres en réalité. Pour arriver à un dénivelé de 4000 mètres sans avoir des côtes de plus de 250m de dénivelé, il faut du relief partout. C'est vraiment impressionnant. En fait, seule les difficultés les plus dures sont répertoriées. Il y a un paquet de vraies côtes qui ne le sont pas et qui serait des cat 4 voir 3 au TDF. Il faut faire une fois le parcours pour le comprendre. Par contre, la plupart des routes sont larges, ce qui permet de s'organiser facilement pour un peloton de pro. La zone après la côte St Roch pour aller jusqu'à la vallée qui conduit vers Wanne est un bon exemple. Ce ne sont que des petits casses pattes. Pour un cyclo comme moi, c'est pas facile à aborder. Pour des pros, sur une routes larges, le peloton tue les échappés.
Merci pour tes précisions sur le final. Le nouveau parcours est plus classique que l' année dernière et mieux pour Alaf.
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J' ai regardé le parcours avec plus d' attention, il y a au moins 25 bosses sur LBL dont une douzaine avant les 100 derniers km.
Quand t' arrives au km 158 t' es plus très frais et faut maintenant attaquer la trilogie ...
Quand t' arrives au km 158 t' es plus très frais et faut maintenant attaquer la trilogie ...
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