El_Pistolero_07 a écrit :nostradamus--dans--le--bus a écrit :tuco a écrit :les seuls grimpeurs qui m'ont fait vibrer sont ceux qui ont eu les capacités à lutter pour le général.
ça se résume donc à deux : chiappucci et pantani. Et encore, bémol sur chiappucci qui n'a jamais été en position de gagner, or échappée fleuve.
Pour l'ère contemporaine, le braquet et le poids des vélos lissant tout, j'essaie juste de m"'imaginer quel contemporain aurait fait belle figure du temps ou ça se jouait en montagne. Et je ne vois que quintana et contador.
Mais c'est tellement subjectif que bon...
Mais vraiment, les démarrages de pantani, je me dis que j'ai été privilégié de voir ça en direct :coeur:
C' est vraiment pas con ce qu' il dit sur les braquets ...
On peut limiter les braquets à Ceux utilisés dans les années 80, jouer sur le nombre de braquets disponible, ou mettre une longueur minimal, [b:3vrjkwon]les petits braquets ont l' air super pratique pour s' économiser.
[/b:3vrjkwon]
Le Tour est beaucoup trop "facile" comparé à ceux des années 80. Je parle pas de remettre des demies étapes, mais juste qu' ils arrivent à Paris à 140 comme avant. Finir un Tour devrait etre un exploit.
Le genre de phrases qui m'agacent au plus haut point... Tous les deux, venez au Ventoux en mai, louez un vélo (braquet 34*28, plus petit que les pros...) et grimper le Mont Chauve, on en reparlera de l'"économie d'energie"...
Les braquets permettent de grimper moins difficilement, pas de monter sans forcer...
j'en sais absolument rien, moi, si ça permet de s"'économiser. Ce que je constate, de mon canapé, c'est que même sur des pentes à 10%, ils ont l'air facile, et ils doivent l'être puisqu'ils sont nombreux à suivre.
je maintiens que la phrase de pinot dans "pédale" reste juste : si le coureur X va à X km/heures, l'aspiration joue plus que s'il va à X-1 km/heure
c'est de la pure physique, et les faits parlent pour moi.
Et please, ne venez pas me répondre "mais non,ils sont pas "faciles", je sais bien qu'ils en chient, mais MOINS qu'avant, évidemment qu'ils en chient. Ils en chient même plus, d'un certain point de vue, car c'est devenu impossible d'attaquer de loin, ou de faire des écarts en montagne
souvenez-vous de mon post ou je calculais les écarts hors-clm : quasi que dalle, alors que le "parcours" était très montagneux. Tout s'est fait sur les pauvres CLM pourtant très courts. C'est pas de la faute des coureurs ou de la pression financière, ça serait trop facile (le tour a toujours été le moment clé pour les sponsors, et il y a toujours eu des sponsors, même sous maillot national), et si c'est pas de leur faute, ni de celle du pognon, ni de celle du parcours, c'est bien qu'il y a un autre élément en jeu
bouvet, dans l'équipe, a commencé (juste l'année avant sa retraite) à en parler. Il m'a ouvert les yeux, mais que ne l'a-t'il dit puls tôt.
ENifn, je termine par cette modeste réflexion : dans bcp de sports, on a changé les règles pour rendre le bouzin puls spectaculaire (volley, basket, foot, formule 1, biathlon, etc. ) et sous prétexte de "on peut pas revenir en arrière"™ , de "il faut vivre avec son temps™" et autres clichés conservateurs, il faudrait, par simple tabou idéologique, figer ad vitam ? Soyons sérieux.
Et le même phénomène se produit sur les ardennaises, et on tape sur les pauvres coureurs qui n'en peuvent mais. (j'aime pas l'expression "ils n'en peuvent mais", mais là,elle est idoine). Ce que j'ai fait aussi, mea culpa, de nombreuses années.
Les solutions sont pourtant simples, et ne changeraient rien pour les coureurs : il y aurait toujours un vainqieur, un podium, un top 10
Bref, ormis le vaudou "il faut vivre avec son temps", qui n'en est pas une, je ne vois guère d'objection qui tienne la route à ce raisonnement. Et puis, sortons de la caricature, il ne s'agit pas de revenir aux boyaux sur les épaules, aux maillots de laine et au steak dans la musette, ni aux routes en gravier ni aux étapes de 300 bornes.