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Modérateur : Modos VCN
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J'ai pas vraiment l'impression, des sprinters multi-terrains rivalisant plus ou moins avec les purs sprinters il y en a toujours eu une bonne proportion.Booze a écrit :Oui, mais tu n'as pas l'impression que ce profil est de moins en moins présent dans le peloton et que les coureurs rapides sont de plus en plus multi-terrains. ?
Disons plutôt qu'il y a maintenant 2 "catégories" de sprinteurs : là ou autrefois dès qu'une étape de GT n'était plus plate mais un peu accidentée à la Rodez ou Le Havre ou Valence elle était automatiquement pour les échappées, on a vu se développer le sprinteur qui peut digérer du terrain indigeste et être là pour faire un sprint à 60/80 et donc faire rouler son équipe pour ce sprint là. POur le grand public c'est le SAGAN de 2012 sur le TDF qui fait apparaitre ça quand il nique tout le monde à Boulogne par exemple là où quelques années avant ça ne pouvait que sourir à une échappée ou un attaquant. Maintenant avec des Matthews par exemple on voit se profil se multiplier.Bradounet_ a écrit :La recherche de terrain un minimum accidenté chez les organisateurs de course concourt à leur extinction progressive.
Fini les GT avec une première semaine toute plate.
Enfin, belle connerie toutefois de ne pas avoir sélectionné Kittel quand on a vu le niveau de Degenkolb sur ces trois semaines qui comme Eugène a laissé sa fraîcheur dans les douches de Roubaix.
J'ai l'impression que ça a toujours existé ces 2 catégories de sprinteurs. Un mec comme Zabel par exemple a gagné sur le Tour à Plumenec et à Seraing. Freire aussi avait ce type de profil.veji2 a écrit :Disons plutôt qu'il y a maintenant 2 "catégories" de sprinteurs : là ou autrefois dès qu'une étape de GT n'était plus plate mais un peu accidentée à la Rodez ou Le Havre ou Valence elle était automatiquement pour les échappées, on a vu se développer le sprinteur qui peut digérer du terrain indigeste et être là pour faire un sprint à 60/80 et donc faire rouler son équipe pour ce sprint là. POur le grand public c'est le SAGAN de 2012 sur le TDF qui fait apparaitre ça quand il nique tout le monde à Boulogne par exemple là où quelques années avant ça ne pouvait que sourir à une échappée ou un attaquant. Maintenant avec des Matthews par exemple on voit se profil se multiplier.Bradounet_ a écrit :La recherche de terrain un minimum accidenté chez les organisateurs de course concourt à leur extinction progressive.
Fini les GT avec une première semaine toute plate.
Enfin, belle connerie toutefois de ne pas avoir sélectionné Kittel quand on a vu le niveau de Degenkolb sur ces trois semaines qui comme Eugène a laissé sa fraîcheur dans les douches de Roubaix.
Mais cette 2ème catégorie de sprinteurs ne fait pas disparaitre la première catégorie des sprinteurs plus classiques pour peu qu'ils aient le terrain pour s'exprimer. C'est juste qu'il n'y a plus 10 étapes pour eux mais 3/5 sur un GT.
Zabel pour moi c'est plus le gars qui quand il était au top gagnait partout, mais qui reste un sprinteur. Freire c'est pour le coup le profil du sprinteur léger et passe partout que l'on aimerait voir Coquard devenir._Matias a écrit :J'ai l'impression que ça a toujours existé ces 2 catégories de sprinteurs. Un mec comme Zabel par exemple a gagné sur le Tour à Plumenec et à Seraing. Freire aussi avait ce type de profil.veji2 a écrit :Disons plutôt qu'il y a maintenant 2 "catégories" de sprinteurs : là ou autrefois dès qu'une étape de GT n'était plus plate mais un peu accidentée à la Rodez ou Le Havre ou Valence elle était automatiquement pour les échappées, on a vu se développer le sprinteur qui peut digérer du terrain indigeste et être là pour faire un sprint à 60/80 et donc faire rouler son équipe pour ce sprint là. POur le grand public c'est le SAGAN de 2012 sur le TDF qui fait apparaitre ça quand il nique tout le monde à Boulogne par exemple là où quelques années avant ça ne pouvait que sourir à une échappée ou un attaquant. Maintenant avec des Matthews par exemple on voit se profil se multiplier.Bradounet_ a écrit :La recherche de terrain un minimum accidenté chez les organisateurs de course concourt à leur extinction progressive.
Fini les GT avec une première semaine toute plate.
Enfin, belle connerie toutefois de ne pas avoir sélectionné Kittel quand on a vu le niveau de Degenkolb sur ces trois semaines qui comme Eugène a laissé sa fraîcheur dans les douches de Roubaix.
Mais cette 2ème catégorie de sprinteurs ne fait pas disparaitre la première catégorie des sprinteurs plus classiques pour peu qu'ils aient le terrain pour s'exprimer. C'est juste qu'il n'y a plus 10 étapes pour eux mais 3/5 sur un GT.
Déjà il faut se mettre d'accord sur le profil de chacun, et ça ce n'est pas une mince affaire.Booze a écrit :Depuis quelques temps, j'ai l'impression que les sprinteurs ont changé. Le profil du pur sprinteur est de plus en plus rare et semble voué à disparaître alors que pourtant la majorité des courses se gagne au sprint. Cependant, ces courses ne sont pas les plus prestigieuses.
Aujourd'hui, les sprinteurs sont de plus en plus soit des sprinteurs-puncheurs ou puncheurs-sprinteurs ( Sagan, Degenklob, Matthews, Bouhanni, Modolo, GVA, Coquard, Mezgec ) soit des sprinteurs-flandriens ( Degenklob, Kristoff, GVA, Nizzolo ?, Démare
Greipel, sprinteur traditionnel, semble même avoir voulu s'illustrer sur d'autres terrains.
Apparemment, il n'existe quasiment plus de sprinteurs Cippolinien ou Petacchien. Kittel, Cavendish et Viviani sont les derniers grands survivants.
J'ai fait mes listes à la va-vite et en généralisant au large.Mister_Nobody a écrit :Déjà il faut se mettre d'accord sur le profil de chacun, et ça ce n'est pas une mince affaire.Booze a écrit :Depuis quelques temps, j'ai l'impression que les sprinteurs ont changé. Le profil du pur sprinteur est de plus en plus rare et semble voué à disparaître alors que pourtant la majorité des courses se gagne au sprint. Cependant, ces courses ne sont pas les plus prestigieuses.
Aujourd'hui, les sprinteurs sont de plus en plus soit des sprinteurs-puncheurs ou puncheurs-sprinteurs ( Sagan, Degenklob, Matthews, Bouhanni, Modolo, GVA, Coquard, Mezgec ) soit des sprinteurs-flandriens ( Degenklob, Kristoff, GVA, Nizzolo ?, Démare
Greipel, sprinteur traditionnel, semble même avoir voulu s'illustrer sur d'autres terrains.
Apparemment, il n'existe quasiment plus de sprinteurs Cippolinien ou Petacchien. Kittel, Cavendish et Viviani sont les derniers grands survivants.
Par exemple dans tes listes je considère Bouhanni, Modolo, Mezgec comme de purs sprinteurs. GVA comme un puncheur-flandrien doté d'une très bonne pointe de vitesse.
Nizzolo reste aussi un pur sprinteur pour le moment. Avec Modolo ou Viviani c'est un peu du pareil au même, sans quoi Viviani est aussi flandrien que Nizzolo. Peut-être que Bonifazio passera mieux les bosses mais ça reste à confirmer.
Et puis les flandriens c'est un à-côté mais ça reste avant tout de pur sprinteurs pour la plupart. Il n'y a guère que deux-trois gars qui se démarquent comme Boonen jadis, aujourd'hui Degenkolb, Kristoff voire Démare. Comme dans le passé.
Sagan c'est juste un coureur à part.
Dans les jeunes générations on a encore de purs (globalement et sous couvert de confirmer/ne pas -trop - se transformer) sprinteurs en devenir: Wippert, Bennett, Bauhaus, Looij, Mareczko, Ewan (?), Gaviria (?), Carbel, Doull (?), la plupart de tous les rapides allemands (Willwohl, Walscheid, Ackermann...)...
Tu as raison. Il a été relativement décevant sur les bosses alors que j'en attendais mieux. Par contre, j'ai oublié de citer Ben Swift. Lui, c'est l'exemple d'une mutation en puncheur-sprinteur.Mister_Nobody a écrit :Modolo je ne trouve pas qu'il grimpe si bien que ça, Cimolai à la rigueur oui.
Après il faut voir si l'on parle profil ou niveau. Modolo est en retrait sur les grands sprints massifs face au gratin, mais pour moi ça reste un pur sprinteur, de seconde zone oui mais je ne lui trouve pas beaucoup de polyvalence. Il gagne sur le plat (bien emmené par Richeze) quand les gros ne sont pas là.
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