Peut-être que tout le monde se trompe et surestime les capacités de Quintana, en fait. :hmm:
Ou alors est-ce lui qui sous-estime les siennes ??
Ce qui est sûr, c'est que Quintana ne se sent pas capable de réaliser des grands numéros . Il est persuadé, et il l'a dit en début de saison, que les meilleurs grimpeurs sont très proches les uns des autres, en terme de niveau.
Avant le départ, n'oublions pas que le colombien estimait qu'une dizaine de coureurs pouvaient remporter le Tour. Il citait Bardet, Pinot, TVG, Rodriguez parmi eux.
Il y a peut-être aussi un paramètre psychologique qui rentre en compte. Qui sait si Quintana n'a pas été très marqué par les retours de batons qu'il a du subir, lors du Tour 2013, sur les pentes du Bonascre et du Ventoux ?? Du coup, il s'interdit d'attaquer s'il estime qu'il y a une possibilité de contre, derrière son offensive ??
Quintana a peut-être été trop habitué à dominer en montagne, étant jeune. Sa grosse domination du Tour de l'Avenir 2010 et sa trés belle 1ère saison chez les Pros ( victoires TMurcie, Route du Sud, TEmilie, étape Dauphiné, etc ) l'ont peut-être desservi. Du coup, il vivrait assez mal les échecs subis sur son terrain, la montagne.
Déjà l'an dernier, il avait avoué avoir été marqué par le numéro réalisé par Contador, lors de Tirreno, sur les pentes du Passo Lanciano. Pourtant, même nettement dominé, Quintana n'avait pas été ridicule: 2è du classement final, ça restait correct pour un jeune coureur de 24 balais en face du meilleur coureur de GT de sa génération.
Je me demande s'il fait pas un petit blocage psychologique, s'il ne se trouve pas plus minable qu'il n'est réellement lorsqu'il subit la loi de plus fort que lui. Du coup, il serait craintif et aurait trop peur de l'échec.
Il lui faudrait un DS guerrier, à la Geminiani, qui lui dise: \" Je préfère que tu fasse 15è mais porteur d'une grosse paire plutôt que 2è avec 2 petits raisins secs au fond du slip.\" Mais ça, c'est pas le discours d'un Unzue, c'est certain !! :moqueur:
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)