Pourquoi en France, alors qu'il y a plein de coureurs professionnels, il y a t'il si peu de vrais bons équipiers ?
Je ne parle pas des porteurs de bidons, tels Giovanni, qui sont limités mais font un boulot utile, tout à leur honneur.
Je parle des coureurs avec de vraies qualités qui se consacrent corps et âme pour un ou des leaders.
Cela peut être sur le modèle des équipiers de plaine pour leader de GC, par exemple Stannard, Benatti, Oss, T.Martin, Tjallingii, Tankink (fallait que je les place c'est mes chouchous!) et j'en oublie sans doute des importants. Des coureurs capables de rouler fort, très fort, de se faire une place à l'avant du peloton, de jouer des coudes et des épaules pour s'imposer et se faire respecter. Bref, des gardes du corps, indispensables comme on peut le voir ces jours-ci.
On peut aussi citer les sprinteurs de second rang qui se dévouent entièrement à un grand sprinteur et lui permettent d'enquiller les victoires (Renshaw, Henderson...).
Comme le disait quelqu'un, c'est vrai qu'en France depuis longtemps on n'a plus l'habitude de courir avec un vrai leader. Chacun joue SA petite chance (ce qui peut se comprendre sur une coupe de france, mais ça ne doit pas être l'attitude dominante lors d'un TDF), plutôt que de jouer le collectif et d'en tirer une certaine gloire. On voit peu de gardes rapprochées.
Dans l'absolu, ça manque aussi tout simplement de rouleurs. Pas nécessairement du type CLM, mais rouleur puissant, important sur le plat. Ceux qui sont catalogués rouleur sont bien souvent inutiles (offredo, ladagnous ?)
Bref, quand pensez-vous ?
Premier topic à mon nom :victory:
EDIT:
"J'aime jouer des coudes et jouer aux jeux de positionnement avant les passages difficiles. C'est durant cette première semaine que je vais mériter mon salaire"“I’m not afraid of really getting stuck in and giving people a good elbow. I quite enjoy it,” Ian Stannard says. “I like the games of how you’re going to position yourself into the crosswinds or the corners.”
Chris Froome’s protector has a smile on his face. He’s a genial giant off the bike, but powerful and pitiless on it. Come this year’s Tour de France, he will be throwing his weight around for Team Sky’s flyweight talisman.
“You’ve got to be able to fight, you’ve got to not be scared of flicking people. You’ve got to have a bit of c*** about you – if you can think of a better word…”
Let’s go with ruthlessness, Ian, I suggest. Stannard describes the first week of the 2015 Tour as like “a load of one-day Classics. That’s where I’ll earn my money, looking after Chris through that.”