Cela dit même chez les chaudières Saunier Duval il a rarement brillé Rinero. C'était vraiment du one shot sa carrière.biquet a écrit :Rinero était quand même un ton en-dessous de Pantani, comme tous les autres grimpeurs de cette génération. Son maillot n'a rien de choquant pour autant, vu qu'il faisait partie des trés bons escaladeurs, mais on peut pas dire qu'il était "au niveau de Pantani", quand même. Le problème de Rinero, c'est le problème de la trés grande majorité des français de l'immédiat aprés-Tour 98: plus le droit de jouer avec les mêmes armes que les étrangers. Du coup, son maillot faisait tache, mais il avait simplement démontré qu'à "préparation biologique" égale avec tout le monde, il faisait partie des meilleurs grimpeurs du monde. Du coup, son maillot de meilleur grimpeur n'a rien d'illogique, c'était bien mieux que Charteau, Vallet, Bellini ou Perurena, le routier-sprinter._Ginobartali a écrit :Oui tout ça c'est très subjectif, surtout pour ces deux décennies... Charteau, il y a l'histoire du cortisol, mais le niveau "réel" de Chiappucci, Virenque, Rasmussen ou Soler, on peut en discuter pendant trois décennies. L'année où Charteau prend le maillot, il est clairement dans le top des "coureurs de la montagne". Et Rinero était au niveau de Pantani-Ullrich en '98. C'est cocasse, mais c'est comme ça.
La farce du classement de la montagne
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Ca te plaît parce qu'en 2003 il y a [i:2m1ncerr]le plus français des Kazakhs[/i:2m1ncerr]. B)Hibou-Venimeux-Asexué-Glauque a écrit : À consulter le palmarès dudit prix depuis vingt ans, je n'y vois rien de particulièrement choquant.
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Hey il vient de chez moi lui ! Et il est partenaire de l'Ardèchoise,une vraie légende locale !loloherrera a écrit :On cite beaucoup Charteau, mais un Bernard Vallet en 1982, c'était un peu naze aussi. Y a comme ça de temps en temps quelques "accidents".
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Les Saunier-Duval n'étaient pas si chaudières que ça en 2004 et 2005, loin de là. Et en 2006, c'est vrai que Piepoli et Simoni étaient trés trés forts sur le Giro ( au niveau de Basso et Guttierrez..), mais regarde le Tour de France ?? Ils étaient pas au top médical, j'en suis sûr.Wombat a écrit :Cela dit même chez les chaudières Saunier Duval il a rarement brillé Rinero. C'était vraiment du one shot sa carrière.biquet a écrit :Rinero était quand même un ton en-dessous de Pantani, comme tous les autres grimpeurs de cette génération. Son maillot n'a rien de choquant pour autant, vu qu'il faisait partie des trés bons escaladeurs, mais on peut pas dire qu'il était "au niveau de Pantani", quand même. Le problème de Rinero, c'est le problème de la trés grande majorité des français de l'immédiat aprés-Tour 98: plus le droit de jouer avec les mêmes armes que les étrangers. Du coup, son maillot faisait tache, mais il avait simplement démontré qu'à "préparation biologique" égale avec tout le monde, il faisait partie des meilleurs grimpeurs du monde. Du coup, son maillot de meilleur grimpeur n'a rien d'illogique, c'était bien mieux que Charteau, Vallet, Bellini ou Perurena, le routier-sprinter._Ginobartali a écrit :Oui tout ça c'est très subjectif, surtout pour ces deux décennies... Charteau, il y a l'histoire du cortisol, mais le niveau "réel" de Chiappucci, Virenque, Rasmussen ou Soler, on peut en discuter pendant trois décennies. L'année où Charteau prend le maillot, il est clairement dans le top des "coureurs de la montagne". Et Rinero était au niveau de Pantani-Ullrich en '98. C'est cocasse, mais c'est comme ça.
D'ailleurs, Fristch et Rinero, interrogés aprés leur carrière, avaient déclaré qu'ils n'avaient rien vu d'extravagant, durant leur passage chez Saunier, et surtout pas de "dopage organisé". Selon eux, si des coureurs se dopaient, ils devaient le faire dans leur coin, pendant leurs périodes d'entrainement, mais au sein de l'équipe, personne ne s'en vantait.
(Aprés, il y a eu Ricco-Piepoli chez les italiens, surtout à partir de 2007, et le mythique quatuor espagnol Cobo-Gomez Marchante-Koldo Gil-Fernandez , mais ça fait pas toute une équipe, et pas sur toutes les courses. Je crois pas une seconde que Rinero marchait "au super" pendant ces années.)
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)
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Surtout que d'après "je ne sais plus quel témoignage" (mais un forumeur va sûrement nous rappeler de qui il s'agissait), les Cofidis sont les très rares coureurs à avoir continué à être réapprovisionné en EPO et compagnie en 1998 suite aux descentes de police. Donc ce n'était pas trop équitable, d'où les 3 et 4° places de Julich et Rinerobiquet a écrit :Rinero était quand même un ton en-dessous de Pantani, comme tous les autres grimpeurs de cette génération. Son maillot n'a rien de choquant pour autant, vu qu'il faisait partie des trés bons escaladeurs, mais on peut pas dire qu'il était "au niveau de Pantani", quand même. Le problème de Rinero, c'est le problème de la trés grande majorité des français de l'immédiat aprés-Tour 98: plus le droit de jouer avec les mêmes armes que les étrangers. Du coup, son maillot faisait tache, mais il avait simplement démontré qu'à "préparation biologique" égale avec tout le monde, il faisait partie des meilleurs grimpeurs du monde. Du coup, son maillot de meilleur grimpeur n'a rien d'illogique, c'était bien mieux que Charteau, Vallet, Bellini ou Perurena, le routier-sprinter._Ginobartali a écrit :Oui tout ça c'est très subjectif, surtout pour ces deux décennies... Charteau, il y a l'histoire du cortisol, mais le niveau "réel" de Chiappucci, Virenque, Rasmussen ou Soler, on peut en discuter pendant trois décennies. L'année où Charteau prend le maillot, il est clairement dans le top des "coureurs de la montagne". Et Rinero était au niveau de Pantani-Ullrich en '98. C'est cocasse, mais c'est comme ça.
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Hibou-Venimeux-Asexué-Glauque a écrit :Ça a pu arriver ponctuellement. Je note quand même un paradoxe chez certains à railler ces Français qui vont dans les échappées-bidon et déplorer que le prix de la combativité (qui est supposé récompenser l'initiative, l'animation de la course...) revienne souvent à un Français._levure a écrit :Il parle du "Grand Prix de la combativité" (vu qu'il parle d'un classement du baroudeur) qui se résumait souvent (je trouve un peu moins ces dernières années) à "Prix du plus français d'une échappée"Hibou-Venimeux-Asexué-Glauque a écrit :En fonction de la nationalité ? Comment ça ?marcella a écrit :J'ai mis trois points, mais je serai même pour descendre à deux.
Ou alors de carrément supprimer ces trois catégories et de créer un challenge du meilleur baroudeur, où les points seraient décernés en fonction de la difficulté de l'étape et du kilométrages passés devant, et non pas en fonction de la nationalité et de la tête du client comme c'est le cas actuellement. C'est malheureusement utopique car le sponsor ne voudra jamais, mais je trouve l'idée pas mauvaise.
À consulter le palmarès dudit prix depuis vingt ans, je n'y vois rien de particulièrement choquant.
Je parlais bien du prix de la combativité, qui est encore plus bidon que le maillot de la montagne.
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Domingo Perurena est un des plus grands cyclistes espagnols de l`histoire.biquet a écrit :[b:10a6xg3c]Rinero[/b:10a6xg3c] était quand même un ton en-dessous de Pantani, comme tous les autres grimpeurs de cette génération. Son maillot n'a rien de choquant pour autant, vu qu'il faisait partie des trés bons escaladeurs, mais on peut pas dire qu'il était "au niveau de Pantani", quand même. Le problème de Rinero, c'est le problème de la trés grande majorité des français de l'immédiat aprés-Tour 98: plus le droit de jouer avec les mêmes armes que les étrangers. Du coup, son maillot faisait tache, mais il avait simplement démontré qu'à "préparation biologique" égale avec tout le monde, il faisait partie des meilleurs grimpeurs du monde. [b:10a6xg3c]Du coup, son maillot de meilleur grimpeur n'a rien d'illogique, c'était bien mieux que Charteau, Vallet, Bellini ou Perurena, le routier-sprinter.[/b:10a6xg3c]_Ginobartali a écrit :Oui tout ça c'est très subjectif, surtout pour ces deux décennies... Charteau, il y a l'histoire du cortisol, mais le niveau "réel" de Chiappucci, Virenque, Rasmussen ou Soler, on peut en discuter pendant trois décennies. L'année où Charteau prend le maillot, il est clairement dans le top des "coureurs de la montagne". Et Rinero était au niveau de Pantani-Ullrich en '98. C'est cocasse, mais c'est comme ça.
Bien plus qu`un routier-sprinter. C`était un tout terrain.
Il ne tache pas le palmares du Tour. Et cette année là il joua la montagne dès la 3e étape car très important dans médias espagnols. Grâce á sa capacité de puncheur il le remporta.
Pour rappel ses résultats á 22 ans dans sa première année pro : Victoire Subida al Naranco, 12e Vuelta España (2e du GPM) 18e du tour de France.
Avec tout le respect, le mettre avec les Vallet, Charteau, Rinero, Bellini ...
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Cette année là Rinero fait 4ème du Tour.
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gradouble a écrit :Oui il faut un juste milieu.
Après niveau Giro ou Vuelta, le palmarès du classement de la "montagne" est curieux aussi. On retrouve des Clarke, Visconti etc...
Sinon, il faudrait absolument interdire le port des pois ailleurs que sur le maillot (cuissard, casque, vélo). Je serai pour une lourde amende pour ne plus assister à ce triste spectacle :
[attachment=433:mep7s66g]366235-23847429-1600-9002.jpg[/attachment:mep7s66g]
[attachment=434:mep7s66g]3022241636_1_5_T8rWJc601.jpg[/attachment:mep7s66g]

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:lolilol: Comme si les pois n'étaient pas assez gros !!
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Ah mais le cuissard de la même couleur que le maillot quelle horreur...
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Je suis en désaccord avec toi ( pléonasme ). Ce n'est pas le champion Perurena que je compare aux Vallet, Bellini et Charteau, mais le vainqueur du GPM du Tour. Perurena était un grimpeur honnête, mais il n'a été influent sur aucun grand col décisif du Tour 1974. J'étais pas encore né, certes, mais je lis les vieux bouquins de cyclisme ( L'Année du Cyclisme ). Les 4 meilleurs grimpeurs de ce Tour étaient Merckx, Aja, Lopez-Carril et Poulidor. Gonzalo Aja a fait trés mal à Merckx, dans les Alpes et dans le Ventoux, c'était le grimpeur d'un seul col, léger et trés nerveux au démarrage. Lopez-Carril était plus bien complet et endurant, et Poulidor était ..Poulidor.GATO a écrit :Domingo Perurena est un des plus grands cyclistes espagnols de l`histoire.biquet a écrit :[b:3h8pa1au]Rinero[/b:3h8pa1au] était quand même un ton en-dessous de Pantani, comme tous les autres grimpeurs de cette génération. Son maillot n'a rien de choquant pour autant, vu qu'il faisait partie des trés bons escaladeurs, mais on peut pas dire qu'il était "au niveau de Pantani", quand même. Le problème de Rinero, c'est le problème de la trés grande majorité des français de l'immédiat aprés-Tour 98: plus le droit de jouer avec les mêmes armes que les étrangers. Du coup, son maillot faisait tache, mais il avait simplement démontré qu'à "préparation biologique" égale avec tout le monde, il faisait partie des meilleurs grimpeurs du monde. [b:3h8pa1au]Du coup, son maillot de meilleur grimpeur n'a rien d'illogique, c'était bien mieux que Charteau, Vallet, Bellini ou Perurena, le routier-sprinter.[/b:3h8pa1au]_Ginobartali a écrit :Oui tout ça c'est très subjectif, surtout pour ces deux décennies... Charteau, il y a l'histoire du cortisol, mais le niveau "réel" de Chiappucci, Virenque, Rasmussen ou Soler, on peut en discuter pendant trois décennies. L'année où Charteau prend le maillot, il est clairement dans le top des "coureurs de la montagne". Et Rinero était au niveau de Pantani-Ullrich en '98. C'est cocasse, mais c'est comme ça.
Bien plus qu`un routier-sprinter. C`était un tout terrain.
Il ne tache pas le palmares du Tour. Et cette année là il joua la montagne dès la 3e étape car très important dans médias espagnols. Grâce á sa capacité de puncheur il le remporta.
Pour rappel ses résultats á 22 ans dans sa première année pro : Victoire Subida al Naranco, 12e Vuelta España (2e du GPM) 18e du tour de France.
Avec tout le respect, le mettre avec les Vallet, Charteau, Rinero, Bellini ...
C'est un de ces gars qui auraient du obtenir le maillot. Et à la limite, je suis un peu dur de mettre Vallet à côté de Charteau, Bellini et Perurena. Vallet n'avait pas la dimension de champion d'un Perurena, mais lors du Tour 82, son maillot n'était pas scandaleux :4è au sommet du Pla d'Adet, top 10 au sommet de l'Alpe, il était présent lors des montées décisives ( même si Breu aurait mérité le maillot à pois ).
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)
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Oui, je me souviens assez bien du Tour de Vallet et de Breu, même sans vieux bouquin, et Vallet était très régulier au sommet des cols. Pas de grand raid solitaire à la Chiappucci/Virenque/Soler ou d'échappées à la Charteau/Jalabert/Voeckler, juste un tempo solide et une grande régularité (à la Kohl/Rinero). Pour résumer, pour moi, Vallet & Millar > Chiappucci & Virenque :cochonti: .
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Akaion a écrit :Ah mais le cuissard de la même couleur que le maillot quelle horreur...
:good:
ça m'avait marqué aussi. Mais moins flagrant que le cuissard à pois. Au final, tant de pois ça peut conjurer la varicelle ou autre maladie du genre ?