Les + :
+ pour l'instant, on n'a pas de positifs justement sur ce Giro, doit-on s'en réjouir ? Car je le rappelle, étrangement depuis le début de l'année, on n'a eu que deux tests positifs (Mondory et Javier Gimenez), alors que sur toute l'année 2014, il y en a eu 26 et 12 au 1 juin ! Je pense surtout que l'UCI n'a plus de fric...
++ le tracé des étapes de montagne de dernière semaine. Une bouffée d'air quand on voit des étapes pour juniors sur le TdF et des monoascensions sur la Vuelta. Même si le tracé n'a pas toujours été exploité, elle offre quand même un terrain d'attaque propice à faire des écarts au moindre incident, chose qu'on ne peut que rarement faire sur une Vuelta.
+ certains ont peu apprécié ce long CLM qui a trop marqué le général, mais 59 km, c'est le strict minimum qu'on peut exiger d'un GT aussi montagneux. Et encore, je n'aime pas trop ces chronos vallonnés mi Figueras mi Saul Raisin (qu'on retrouve beaucoup trop sur la Vuelta) surtout si le parcours ne réserve qu'un seul chrono. Ne pas réussir à savoir si un coureur réalise une perf' parce qu'en fait il a tiré profit des montées ou s'il a vraiment progressé en CLM m'énerve au plus haut point, j'ai besoin d'un truc limpide.
Le reproche, c'est que ce chrono est intervenu sans grosse étape de montagne avant annihilant tout suspense.
Pour qu'un pur grimpeur ne sachant pas rouler remporte un GT, c'est qu'il doit vraiment être un grimpeur exceptionnel.
++ les
yeux de la ragazza
+ les présentations d'Albator qui m'ont incité à réserver en Italie pour cet été. :bisou:
+ je saluerais aussi le travail pas évident de Charlix et d'On2 qui, armés de bassines et de serpillières, ont dû éponger le vomi déversé par une dizaine de membres à l'issue de chaque étape. Respect. #Jesuischarlix
+ bien qu'ayant un cuissard pas facile à porter, Contador nous a évité le port du pyjama panthère rose pendant la course et surtout hier ce dont Queentana n'avait pu s'empêcher l'an passé.
Les moins :
- - - le suspense après le chrono, il a suffi à Contador de rouler au SRM pour limiter la casse, chose qu'il fait rarement habituellement (il n'avait pas masqué l'écran lors de l'étape du Mortirolo et s'en est sûrement aidé à Sestrières vu ses commentaires).
- - le CLM par équipes de 20 km, mais d'où vient cette mode ridicule qui perdure ?
Un CLM par équipes pour que ce soit un minimum distrayant, il faut le faire sur une heure. Sur 20 km, l'aspect stratégique importe peu et on n'a pas le temps de voir longtemps les équipes à l'antenne et de scruter la force des leaders respectifs dans leurs équipes. Bien sûr, les écarts devraient être plafonnés avec un barème de temps après plafond dépassé pour ne pas trop marquer le général.
- - - l'application des règles par le jury des commissaires à géométrie variable.
- - le plateau des sprinteurs digne d'une Coppa Bernocchi.
- le Giro du Prophète Serge (SAWS), qu'il explique par une difficulté de passer d'étapes de 3H (très courantes aux USA) à des étapes de 5, 6 voire 7H comme sur ce Giro.
- les résultats des Italiens de seconde zone, étonnamment très
disciplinés cette année à l'image de Stefano Pirazzi qui n'a lancé que 17 banderilles contre 458 l'an passé.
- la présence de [img width=30]
http://www.balanous.com/fichier-videos/macarena.gif[/img] Macarena Contador [img width=30]
http://www.balanous.com/fichier-videos/macarena.gif[/img]à l'arrivée des étapes alpestres, cette mégère a vraiment tout gâché. L'étincelle pétillante du regard de Veronica commençait tout juste à enflammer l'amadou d'Alberto.