Giro 2015 : Présentation de la 98ème édition.

[_tontonStou]

Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?

[charlix]

Ah merde, pour moi ça rebugge là.

c'est juste un message qui a été supprimé...

[Liam]

Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?

Aprica 2010 ?

[_tontonStou]

Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?

Aprica 2010 ?

J'y pensais

Et je pense que tu auras aussi du mal à trouver des courses récentes où ça part en cacahuète entre GC-contenders dans l'avant-dernier col. Je ne pense pas que ce soit un facteur décisif dans l'animation d'une étape de haute montagne.
Le facteur décisif qui crée ou non les écarts, ce sont les Coureurs. Contador Fuente De, ça entraîne des écarts comptables en minutes. Contador Bouelta 2014, on les compte en secondes ces mêmes écarts.

Pour revenir à ce Giro, si comme je l'intuite Porte prend le Rosard après le clm, et comme je l'intuite les Sky se sont réservés pour envoyer la purée en 3ème semaine, je pense qu'on ne verra pas beaucoup de Feu dans les avant-derniers cols... Sauf disparition soudaine Portesque, bien sur...

[Liam]

Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?

Aprica 2010 ?

J'y pensais

Et je pense que tu auras aussi du mal à trouver des courses récentes où ça part en cacahuète entre GC-contenders dans l'avant-dernier col. Je ne pense pas que ce soit un facteur décisif dans l'animation d'une étape de haute montagne.
Le facteur décisif qui crée ou non les écarts, ce sont les Coureurs. Contador Fuente De, ça entraîne des écarts comptables en minutes. Contador Bouelta 2014, on les compte en secondes ces mêmes écarts.

Pour revenir à ce Giro, si comme je l'intuite Porte prend le Rosard après le clm, et comme je l'intuite les Sky se sont réservés pour envoyer la purée en 3ème semaine, je pense qu'on ne verra pas beaucoup de Feu dans les avant-derniers cols... Sauf disparition soudaine Portesque, bien sur...

Bien sûr que le premier critère de sélection pour une course difficile ce sont les coureurs. L'adage "ce sont les coureurs qui font la course" est toujours vrai et le sera toujours. Ce n'est pas ce que je remets en cause. Ce que je remarque simplement c'est que toutes les étapes de montagne "chantier" qu'on a pu voir dans les GT ou courses d'une semaine WT sur les dernières années, n'étaient pas dures dans leur final. Sur le dernier Dauphiné, l'étape de Finhaut, très dure et plutôt bien tracée, voit les favoris (Contador en l'occurence) attaquer à 2km de l'arrivée, alors que le lendemain l'étape de Courchevel, plus courte et avec des cols plus roulants, a été un vrai chantier. C'est assez symptomatique de ce qu'on voit régulièrement : un final difficile assure un écart "naturel" (mais moindre) entre les leaders mais empêche la course de se décanter, alors qu'une étape plus light dans le final limite la sélection naturelle mais peut permettre aussi de plus gros écarts via une course de mouvement bien menée. C'est un risque à prendre, mais dans une fin de GT c'est l'idéal pour bousculer une hiérarchie, plutôt qu'une banale arrivée au sommet à 10% de moyenne.

[El_Pistolero_07]

https://youtu.be/_AnXeKYo27M

L'avantage avec Pantani c'est que personne ne pouvait le suivre en courant
@tontonstou : Tirenno Adriatico 2014 étape 5 Contador (encore lui) attaque à 35 kms de l'arrivée dans le Passo Lanciano et gagne avec plus d'1min30 sur les favoris

[pascualito]

J'espère voir Dieu éparpillera ses adversaires dimanche dans la Madonna di Campiglio.

[pascualito]

La bosse de 4ème catégorie du CLM:


La bosse non répertorié:

Les poucentages moyens :lolilol:

L'arrivée:

[dolipr4ne]

https://youtu.be/_AnXeKYo27M

Tout en danseuse, nan mais sérieux...
J'espère ne plus revoir ça de nos jours, c'est juste aberrant je trouve.

Maintenant que j'y repense, je crois en avoir vu un l'année derniere grimper un col en faisant Pas loin d'un kilometre en danseuse. Une idée?...

[pascualito]

Horner est pas mal également.

[Baignereau]

Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?

Aprica 2010 ?

J'y pensais

Et je pense que tu auras aussi du mal à trouver des courses récentes où ça part en cacahuète entre GC-contenders dans l'avant-dernier col. Je ne pense pas que ce soit un facteur décisif dans l'animation d'une étape de haute montagne.
Le facteur décisif qui crée ou non les écarts, ce sont les Coureurs. Contador Fuente De, ça entraîne des écarts comptables en minutes. Contador Bouelta 2014, on les compte en secondes ces mêmes écarts.

Pour revenir à ce Giro, si comme je l'intuite Porte prend le Rosard après le clm, et comme je l'intuite les Sky se sont réservés pour envoyer la purée en 3ème semaine, je pense qu'on ne verra pas beaucoup de Feu dans les avant-derniers cols... Sauf disparition soudaine Portesque, bien sur...

Bien sûr que le premier critère de sélection pour une course difficile ce sont les coureurs. L'adage "ce sont les coureurs qui font la course" est toujours vrai et le sera toujours. Ce n'est pas ce que je remets en cause. Ce que je remarque simplement c'est que toutes les étapes de montagne "chantier" qu'on a pu voir dans les GT ou courses d'une semaine WT sur les dernières années, n'étaient pas dures dans leur final. Sur le dernier Dauphiné, l'étape de Finhaut, très dure et plutôt bien tracée, voit les favoris (Contador en l'occurence) attaquer à 2km de l'arrivée, alors que le lendemain l'étape de Courchevel, plus courte et avec des cols plus roulants, a été un vrai chantier. C'est assez symptomatique de ce qu'on voit régulièrement : un final difficile assure un écart "naturel" (mais moindre) entre les leaders mais empêche la course de se décanter, alors qu'une étape plus light dans le final limite la sélection naturelle mais peut permettre aussi de plus gros écarts via une course de mouvement bien menée. C'est un risque à prendre, mais dans une fin de GT c'est l'idéal pour bousculer une hiérarchie, plutôt qu'une banale arrivée au sommet à 10% de moyenne.

L'étape de dimanche peut en ce sens être très intéressante a suivre. Si comme prévu Porte prend le maillot rose samedi avec des écarts conséquent sur Contador et surtout sur Aru, je vois bien ce dernier tenter quelque chose de loin.
Il n'aura pas le choix si son débours dépasse les deux minutes, je le vois engager les hostilités des le Paso Daone qui présente un profil bien plus intéressant que la montée finale... Astana a largement les moyens d'anticiper en envoyant du beau monde devant en plus pour servir de relais en cas d'offensive. Impatient de voir ce que ça va donner dimanche B)

[guigui22]

Quel est le problème de faire 1km en danseuse ?

[El_Pistolero_07]

Perso, 500 mètres en danseuse, c'est le bout du monde... Tu arrives à faire 1km en danseuse guigui ?

[pascualito]

Sur une bosse oui ( passer en force) , dans un col non.

[dolipr4ne]

Horner est pas mal également.

C'etzit bien de lui que je parlais

@guigui22: je ne fais pas de vélo, je ne suis donc pas le mieux placé pour dire ce qui est "faisable" ou pas. Ceci dit, vous allez me dire que c'est facile à dire aujourd'hui, mais lorsque je voyais Armstrong enchainer les lacets en danseuse, ça me paraissait tout simplement hallucinant. C'est vraiment lui qui me choquait le plus, il etait (à moins que je me trompe) le seul à faire autant d'enchainements très longs en danseuse, et je trouvais terriblement suspect.
Depuis, lorsque je vois ça, et en effet récemment je n'ai vu que Horner, je ne peux qu'etre extremement dubitatif.

[guigui22]

Perso, 500 mètres en danseuse, c'est le bout du monde... Tu arrives à faire 1km en danseuse guigui ?

Oui. J'ai même remarqué que si je veux monter une bosse de quelques minutes "à bloc", je suis plus efficace/rapide en danseuse quasi tout le long (80-90% du temps), je me rassois juste histoire de détendre les muscles, et me remet en danseuse dès que possible.

Sinon, à allure entrainement (i2-i3), j'ai déjà monté des cols entièrement en danseuse.

Après en mode course, monter tout un col en danseuse à bloc, sans même se rassoir pour reposer/changer la façon de travailler des muscles, à la Horner, je trouve ça dingue, c'est assez :hmm: . Mais faire 1km en danseuse, ça ne me choque pas plus que ça.

[Liam]

Ce qui est ahurissant avec la vidéo de Pantani c'est qu'il ne se contente pas d'être tout le temps en danseuse. Mais qu'il le fait avec les mains en bas du guidon, tout le temps. On croit parfois l'apercevoir se rasseoir avant que la vidéo coupe et change de séquences, mais à aucun moment on ne le voit mettre les mains sur les cocottes dans ses très longues phases en danseuse. Ce n'est donc même pas une position d'attaque ou de relance, mais une position naturelle. Certes le col n´est pas hyper raide mais quand même... Ça fait presque peur.

[loloherrera]

D'ailleurs, Pantani s'est mis à grimper comme ça (les mains en bas du guidon) après son accident de Milan-Turin. J'sais pas si faut y voir une cause à effet...

[Anker]

il faut quand même ère très fort au niveau du haut du corps pour supporter cette position

[_tontonStou]

Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?

Aprica 2010 ?

J'y pensais

Et je pense que tu auras aussi du mal à trouver des courses récentes où ça part en cacahuète entre GC-contenders dans l'avant-dernier col. Je ne pense pas que ce soit un facteur décisif dans l'animation d'une étape de haute montagne.
Le facteur décisif qui crée ou non les écarts, ce sont les Coureurs. Contador Fuente De, ça entraîne des écarts comptables en minutes. Contador Bouelta 2014, on les compte en secondes ces mêmes écarts.

Pour revenir à ce Giro, si comme je l'intuite Porte prend le Rosard après le clm, et comme je l'intuite les Sky se sont réservés pour envoyer la purée en 3ème semaine, je pense qu'on ne verra pas beaucoup de Feu dans les avant-derniers cols... Sauf disparition soudaine Portesque, bien sur...

Bien sûr que le premier critère de sélection pour une course difficile ce sont les coureurs. L'adage "ce sont les coureurs qui font la course" est toujours vrai et le sera toujours. Ce n'est pas ce que je remets en cause. Ce que je remarque simplement c'est que toutes les étapes de montagne "chantier" qu'on a pu voir dans les GT ou courses d'une semaine WT sur les dernières années, n'étaient pas dures dans leur final. Sur le dernier Dauphiné, l'étape de Finhaut, très dure et plutôt bien tracée, voit les favoris (Contador en l'occurence) attaquer à 2km de l'arrivée, alors que le lendemain l'étape de Courchevel, plus courte et avec des cols plus roulants, a été un vrai chantier. C'est assez symptomatique de ce qu'on voit régulièrement : un final difficile assure un écart "naturel" (mais moindre) entre les leaders mais empêche la course de se décanter, alors qu'une étape plus light dans le final limite la sélection naturelle mais peut permettre aussi de plus gros écarts via une course de mouvement bien menée. C'est un risque à prendre, mais dans une fin de GT c'est l'idéal pour bousculer une hiérarchie, plutôt qu'une banale arrivée au sommet à 10% de moyenne.

L'étape de dimanche peut en ce sens être très intéressante a suivre. Si comme prévu Porte prend le maillot rose samedi avec des écarts conséquent sur Contador et surtout sur Aru, je vois bien ce dernier tenter quelque chose de loin.
Il n'aura pas le choix si son débours dépasse les deux minutes, je le vois engager les hostilités des le Paso Daone qui présente un profil bien plus intéressant que la montée finale... Astana a largement les moyens d'anticiper en envoyant du beau monde devant en plus pour servir de relais en cas d'offensive. Impatient de voir ce que ça va donner dimanche B)

Et c'est là où les Sky auront bien joué tactiquement : Kyrienka, Sioutsou, Nieve et König s'il daigne se sacrifier seront prêts pour charbonner et ramener les Astana à la raison.
Cependant, je ne vois pas Aru attaquer de loin. Il envoie la masse de pétards depuis le début du Giro, mais c'est toujours dans les derniers kilomètres de la dernière ascension du jour... Le reste du temps, Astana court de façon très "classique" : on essore le peloton pour tuer tous les équipiers, puis on laisse notre leader porter l'estocade finale. A voir s'ils sauront s'adapter...
Bon déjà faut que Porte soit en rose après l'E14, et qu'Aru soit assez loin. Car faut pas de leurrer : s'il y a moins d'une minute entre les 3 GC-contenders, aucune grande manoeuvre ne sera enclenché et la bataille pour le Rosard se jouera dans les ascensions finales de la dernière semaine.