gradouble a écrit :Il faudrait durcir au maximum les fins d'étape (petites côtes le plus possible) afin de faire de la sélection et de ne pas avoir 150 mecs lancés à fond dans le dernier km. Pour n'avoir que des sprints à 60-70 coureurs max.
Et si ce n'est pas possible pour des raisons géographiques, pourquoi pas en effet arrêter le chrono au km, voir aux 3 km.
Par ailleurs, je serai curieux de savoir s'il y a moins de chute dans le final des étapes longues. Il faudrait faire une étude, nombre de chutes dans les 30 deniers km d'une étape de plus de 220 km contre nombre de chutes dans les 30 deniers km d'une étape de moins de 180 km. La question est "Est-ce qu'une étape courte et donc nerveuse favorise les chutes?", si l'étape est très longue, n'y a t-il pas plus de fatigue, plus de sélection et moins de nervosité à la fin?
Globalement d'accord avec ce post, je pense qu'il y aurait également moins de chutes sur de longues étapes. Naturellement ça use les organismes, et il y a moins de monde capable de venir frotter en fin d'étape, ce qui permet d'avoir des sprints un peu moins tendus. Il faudrait le vérifier statistiquement, mais l'hypothèse me semble bonne.
Les étapes courtes, sont toujours plus nerveuses.
Après il faut de la variété, du plat, des bosses, de la montagne. Il ne faut pas qu'un seul type de profil. Et pareil pour la longueur des étapes, des courtes, des longues, de tout.
Peut être devrait-on en revanche mettre une 1ère semaine plus dure en terme de profils/dénivelés et longueurs d'étapes ? Afin de rapidement user les organismes et instaurer plus rapidement une hiérarchie qui permettrait d'éviter d'avoir encore trop de monde impliqué pour le CG et les étapes.
D'autant plus que pour le spectacle, une 1ère semaine usante laisserait des traces pour la 3e semaine pour d'éventuelles défaillance/jours sans/retournements de situation = spectacle. Et la traditionnelle 1ère semaine pour sprinteur, piégeuse à souhait, est à mon avis à éviter. On y perd chaque année un bon lot de favoris sur chute...
La fatigue s'accumule de jour en jour. Alors que l'on va crescendo dans la difficulté au fil des GT, avec souvent une dernière semaine très montagneuse, je pense donc qu'il faudrait quasiment faire l'inverse. Avec une grosse 1ère semaine dure et usante, on aurait déjà des écarts, quasi pas de chute et de tension au sein du peloton. Et les coureurs seraient fatigués, donc ensuite sur une 2e et 3e semaine un peu plus light, les quelques montagnes pourraient rapidement faire plus d'écarts. On aurait ainsi du spectacle et de la bataille pour le CG sur 3 semaines.