guigui22 a écrit :Si bien sur que si, on a des discussions sur le dopage. Tout comme j'en parle ici sur ce topic, je pense qu'on est tous concerné par ce fléau. Bien sur que ça nous arrive de dire "sacrée chaudière celui là...". Mais ce n'est pas parcequ'on en parle qu'on est dopé. Sinon ce topic ne serait pas aussi fourni !
Oui ça fait parti de l’atmosphère du cyclisme, ça je ne le nie pas. Mais c'est en baisse, du moins dans les pratiques, et c'est la seule chose de positive que je veux retenir. Je pense qu'en parler, dire les choses est mieux que de maintenir l'omerta, voilà pourquoi j'apporte mon point de vu ici sur ce topic.
On est donc d'accord sur cette atmosphère autour du cyclisme que j'exprimai peut-être mal dans mes premiers propos. Elle est en partie due à des pratiques bien réelles, même si elles sont en diminution.
Dans beaucoup d'autres sports tu ne retrouves pas ou moins cette atmosphère. Mais chaque sport a son atmosphère. Dans le football par exemple, même a petit niveau, on parle beaucoup d'argent et de primes.
guigui22 a écrit :Concernant les journalistes, en effet on peut faire un bon papier sans être un passionné. Mais tu remarqueras (cf le topic sur le forum membre concernant le travail) que les gens passionnés par leurs métiers le font mieux, y consacrent plus de temps, et automatiquement, un journaliste passionné produit un article de meilleur qualité globalement.
La passion est trop souvent considérée comme une excuse à la médiocrité. Par exemples, les rares défenseurs de Thierry Adam et Jean-René Godart les présentent comme des passionnés pour excuser leur nullité. Je pense aussi que ce sont des passionnés, mais je pense qu'on peut se mettre d'accord qu'ils sont nuls.
Connais-tu l'histoire de Pierre Ballester qui est maintenant reconnu ici comme une référence (et qui l'aurait toujours été, ce dont je doute, mais passons) ? Il était passionné lui aussi. Et puis, après quelques années à l'équipe, il a dénoncé l'attitude de deux autres passionnés Philippe Le Gars et Manuel Martinez qui partageaient des pots belges avec l'équipe Festina lors de soirées. Résultat il s'est fait viré par ses patrons qui étaient eux aussi des passionnés.
Voici ce que Ballester dit à propos de son métier et de son changement d'attitude : "[i:16qr3m0m]Le sport est l'une des rares rubriques vers laquelle on vient par passion, ou/et en raison d'une admiration sous-jacente pour les champions. (...) [Cette passion] primait sur le devoir d'impartialité et rendait aveugle, sourd et muet. (...) L'affaire Festina m'a ouvert les yeux, je suis devenu journaliste.[/i:16qr3m0m]"