Super_Cuvet a écrit :veji2 a écrit :la manière dont il a été jeté dans le fossé comme une merde dans l'hypocrisie totale (puisqu'au même moment des chaudières similaires gagnaient leur 6ème tour de France...), etc a le droit de susciter l'emotion.
Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation.
Comme je l'ai dit, personne n'était tendre avec Armstrong, et ce, bien avant son 6e Tour.
Pantani n'a pas été jeté dans le fossé. Il avait une équipe et faisait de grandes courses.
Tu confonds public et instances sportives. Le public n'a pas été tendre avec Armstrong, d'accord. Ou plutôt le public européen voir sud-européen, parce que c'était juste l'idole sportive ultime aux USA avant sa déchéance. Les médias n'ont peut-être pas toujours été tendres avec lui, mais pas pires qu'avec d'autres. Et certains d'entre eux lui ont déroulé un véritable tapis rouge lors de son retour dans le vélo (TV en tête, et je parle même pas des médias anglo-saxons).
La différence de traitement vient de l'UCI. L'UCI a décidé de pousser Pantani dans le fossé en 1999, alors qu'elle ne l'a pas fait pour d'autres, puis lui a signifié qu'elle ne le lui laisserait pas la moindre fenêtre de dope pour tout le restant de sa carrière. On peut aussi penser à JMLeblanc qui n'a pas sélectionné l'équipe de Pantani en 2003 pour le Tour du Centenaire, alors qu'il sortait d'un Giro convaincant débuté sans aucune préparation.
Enfin, les médias ont couvert la trajectoire finale de Pantani sous l'angle dopage>drogue>overdose, alors qu'il était essentiellement question de dépression et d'engrenage suicidaire...
Ce qu'on peut reprocher à Pantani, c'est de ne pas avoir supporté l'injustice (se savoir traqué lui, et certains autres non) et la déchéance, alors que d'autres champions l'ont accepté.
Au passage, faire un parallèle dopage = tomber dans la drogue est aussi réducteur que de dire que le cannabis mène aux drogues dures. A ce que je sache, le 99% des sportifs de top niveau ne finit pas camé !