Résumé de l'étape de mardi vers Manzano Historico :
On s'attendait à un bon ménage, l'arrivée étant à 1800 mètres d'altitude, même si l'on partait d'un plateau déjà assez élevé et qu'il ne semble pas y avoir un vrai col pour y arriver, j'ai l'impression que c'est plutôt une succession de faux plats et de bosses (c'est compliqué d'avoir les profils des étapes, ils ne sont pas dans le roadbook).
Une échappée de 11 coureurs se forme, avec notamment Juan Ignacio Curuchet (San Luis), Leandro Velardez (Virgen de Fatima), Diego Galvan (Electro Hipper) et Mauricio Paez (Godoy Cruz).
Ils passeront une bonne partie de la journée en tête, ensemble ou éparpillés, Paez étant l'un des plus actifs.
Derrière, un groupe de contre de 8 coureurs part en chasse patates, avec le leader Naranjo et son dauphin Cobarrubia.
La plupart des grosses équipes étant representées, le peloton laisse filer et accorde plus de 8 minutes.
Dans le final, les deux premiers groupes se rejoignent, puis les plus costauds s'isolent, tous issus du groupe de contre.
Et c'est Naranjo qui s'impose pour la 3e fois, dans un sprint à 6, devant Cobarrubia et Tomas Contte (normalent chez Louletano qui mais défend ici les couleurs de Godoy Cruz).
Derrière, les favoris et les grimpeurs ont fini par se réveiller, mais les meilleurs d'entre eux (Dotti, Duran, Fredes, Rosas, Traico) terminent à 2'45".
Au général, les écarts commencent à se se faire, même si rien n'est définitif :
1 : Nicolas Naranjo (Virgen de Fatima)
2 : Leonardo Cobarrubia (SEP San Juan) à 19"
3 : Pablo Brun (Transportes de Cuyo) à 29"
4 : Diego Galvan (Electro Hipper) à 2"05"
5 : Ruben Ramos (Pocito) à 3'28"
6 : Tomas Contte (Godoy Cruz) à 3'40".
Dotti et ceux qui ont terminé avec lui sont à plus de 6 minutes.
Naranjo est assez étonnant. L'an dernier, on l'avait découvert sprinteur de niveau international, avec sa place de 2 derrière Gaviria au Tour de San Juan. A 30 ans, voilà qu'on le découvre grimpeur.
A noter un risque d'annulation de l'étape de jeudi : Suite aux pluies diluviennes en début de semaine, il y a des coulées de boue dans la montée de Villavicencio.