Etape 1 – TURIN (Reggio di Venaria) – NOVARE
186 km


C’est donc en Italie que le peloton se retrouve, pour le grand départ de cette Vuelta, 90ème du nom.
C’est la 6ème fois (Lisbonne 2X, Assen, Nîmes, Utrecht et donc Turin) qu’elle s’élance depuis un pays étranger, et la 3ème fois depuis 2022 !

Cap donc sur le Piémont. Cette étape reliera les deux villes les plus importantes de la région : Turin et Novare. Elle s’élancera précisément du Reggia di Veneria Reale, au nord de Turin. Cette ancienne résidence royale de la famille de Savoie est parfois comparée à Versailles pour ses dimensions et son faste.
Les coureurs s’élanceront donc pour 50 km en direction du nord, jusqu’à la commune d’Ivrea. Peu après, ils tourneront vers l’est pour aller trouver la première difficulté de ces trois semaines : la Serra, en 3ème catégorie. Les 6,5 km à 5,3 % ne devraient pas effrayer qui que ce soit, et tout juste pourra-t-on constater qui semblent les plus costauds parmi les échappés

Le reste de l’étape sera sans difficulté à travers la plaine du Pô. Le sprint intermédiaire aura lieu à Valdengo, au km 96. Puisque l’on risque de faire la sieste après ça, programmons tout de même un réveil aux alentours du km 137, car le peloton passera alors à Arona, sur les rives du somptueux Lac Majeur.
Alors qui pour l’endosser ? Au rang des favoris, on compte évidemment Mads Pedersen (Lidl-Trek), Jasper Philipsen si vraiment il n’a plus de séquelles de sa grosse chute sur le Tour, Casper Van Uden (Pic-Nic), déjà vainqueur d’un sprint sur le Giro, Madis Mihkels (EF), Orluis Aular (Movistar), Jake Stewart (Israël-Premier Tech) et ses deux succès cette saison, et à des degrés moindres Elia Viviani (Lotto) ou Arne Marit (Intermarché). Enfin, s’il n’est pas cantonné à des tâches de domestique, Axel Zingle pourrait-il jouer sa carte sur une telle étape ?
Tous ces braves gens seraient bien inspirés de ne pas louper le coche car les occasions seront rares pour eux jusqu’à Madrid.