Forum de l'actualité du cyclisme professionnel et amateur. Tour de France, Tour d'Italie, Tour d'Espagne, réagissez sur le 1er forum du vélo en direct !
Bloqueur de publicités détecté : Notre site web est possible grâce à l'affichage de publicités en ligne à nos visiteurs. Veuillez envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicités sur notre site.
Le forum pour discuter du cyclisme et du cyclisme uniquement, entre passionnés . Actualité, transferts, débats, analyses et courses de vélo en direct. Toute les infos sur le forum des fans de la petite reine.
Paris-Roubaix est l'une des plus anciennes courses cyclistes, créée en 1896 par Théodore Vienne après l'ouverture du nouveau vélodrome de Roubaix. Cette classique flandrienne s'est disputée tous les ans jusqu'à nos jours, en mars ou en avril, interrompue seulement par les deux guerres mondiales et la pandémie de Covid-19. Depuis 1966, elle ne part plus de la région parisienne mais de Picardie : de Chantilly de 1966 à 1976 et de Compiègne, depuis 1977, avant de parcourir plus de 250 kilomètres vers le nord.
Surnommée « l'enfer du Nord », « la dure des dures », « la Pascale » , « la reine des classiques » , ou encore « la plus belle des classiques », la course inclut de nombreux secteurs pavés, tel le décisif « Carrefour de l'Arbre », augmentant notablement les risques de chute et de crevaison. La tranchée de Wallers-Arenberg, « découverte » par le régional Jean Stablinski en 1967, a failli coûter sa jambe à Johan Museeuw en 1998. Ses deux kilomètres sont « un rodéo où tout tremble ». Ce secteur pavé mythique, de son vrai nom la « Drève des Boules d'Hérin », ne figure toutefois pas au parcours en 2005 en raison d'effondrements souterrains ayant trop déformé la chaussée. Après sa restauration, cet authentique monument historique de la course a été réintégré au parcours en 2006.
D'autres secteurs, très étroits, ont été tracés entre les champs de betteraves et ils ne peuvent être empruntés qu'en file indienne. Quand l'épreuve se déroule sous la pluie, la boue ajoute à la difficulté et aux risques. Le vainqueur est non seulement un homme fort du peloton, mais il doit aussi être chanceux et bien soutenu par ses équipiers.
La course est très prestigieuse, comme le confirme la présence, dans le palmarès ci-dessous, du premier vainqueur du Tour de France, Maurice Garin (1897, 1898), des célèbres Fausto Coppi (1950) et Louison Bobet (1956), de deux quintuples vainqueurs du Tour, Eddy Merckx (1968, 1970, 1973) et Bernard Hinault (1981) qui à l'arrivée lâche « Paris-Roubaix est une connerie » et de Felice Gimondi, autre vainqueur des trois Grands Tours.
Le record de victoires est détenu avec quatre succès par les Belges Roger De Vlaeminck, (1972, 1974, 1975 et 1977) et Tom Boonen, (2005, 2008, 2009 et 2012). Le record de victoires consécutives est partagé par le Français Octave Lapize (1909, 1910 et 1911) et l'Italien Francesco Moser (1978, 1979, 1980).
Cette classique, autrefois inscrite au calendrier de la Coupe du monde puis du ProTour, fait désormais partie de l'UCI World Tour. Cette course a été élevée au rang de Monument du cyclisme au même titre que Milan-San Remo, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie. Le vainqueur reçoit un trophée constitué d'un véritable pavé. Depuis 2021, la course comporte une version féminine dont la 1re édition s'est courue le 2 octobre 2021. Histoire plus fournie :
Genèse
Au début de l'année 1895, Théodore Vienne et Maurice Pérez, deux filateurs roubaisiens décident d'édifier un vélodrome à proximité du parc Barbieux, à cheval sur les communes de Roubaix et de Croix, qui est à l'époque un lieu prisé des sportmen et jouit de la réputation de plus beau parc du nord de la France. Il a également l'avantage d'être desservi par le Mongy et d'être situé à proximité de la gare de Croix - Wasquehal.
Sous la direction de l'architecte Dupire, les travaux débutent en avril 1895 et s'achèvent dès la fin du mois suivant. Le Vélodrome roubaisien, doté d'une piste en ciment d'une longueur de 333,33 m, est inauguré le dimanche 9 juin 1895 avec une compétition composée de sept épreuves, devant plusieurs milliers de spectateurs. Durant les années suivantes, il voit s'affronter les meilleurs pistards de l'époque.
En cette fin de XIXe siècle, le calendrier des compétitions sur route est moins dense que sur piste. Paris-Brest-Paris et Bordeaux-Paris sont les courses les plus réputées. En février 1896, Vienne et Pérez ont l'idée de créer une course qui partirait de Paris pour arriver dans leur nouveau vélodrome. Ils obtiennent le soutien du Vélo et de son directeur de l'époque, Paul Rousseau, en lui envoyant la lettre suivante :
"« Cher Monsieur Rousseau,
Bordeaux-Paris approche, la grande épreuve annuelle a tant fait pour la propagande cycliste qu'il nous est venu une idée. Que penseriez-vous d'une course d'entraînement précédant Bordeaux-Paris de quatre semaines ?
Paris-Roubaix présente un parcours de 280 kilomètres environ, ce serait donc un jeu d'enfant pour les futurs participants de Bordeaux-Paris . L'arrivée s'effectuerait au Vélodrome Roubaisien par quelques tours de piste. L'accueil fait à tous sera enthousiaste, d'autant plus que nos concitoyens n'ont jamais eu le spectacle d'une grande course sur route, à ce sujet du reste nous comptons assez d'amis pour croire que Roubaix est véritablement une ville hospitalière.
Comme prix nous inscrivons d'ores et déjà un premier prix de 1 000 francs au nom du Vélodrome Roubaisien et allons nous occuper de le faire suivre d'une respectable série d'autres prix pour donner satisfaction à tous. Comme date, nous croyons que le 3 mai conviendrait parfaitement car les coureurs de Bordeaux-Paris seront déjà en bonne forme à cette date et il leur restera trois semaines jusqu'à la grande épreuve pour se remettre.
Et maintenant pouvons-nous compter sur le patronage du Vélo et sur votre concours pour l'organisation, le départ, etc.? Si oui, annoncez de suite notre great event et ouvrez dans vos colonnes la liste des engagements.
Veuillez agréer nos amicales salutations. »
L'organisation de la course est ainsi confiée au Vélo et au principal rédacteur de sa rubrique cycliste, Victor Breyer. Celui-ci est d'abord chargé de reconnaître la course. Il effectue une première partie du trajet, jusqu'à Amiens, dans une Panhard 6CV, puis s'élance le lendemain à bicyclette en direction de Roubaix. Épuisé après une journée passée sur les routes pavées et sous la pluie, Breyer envoie à Minart une missive lui demandant d'annuler ce « projet diabolique », qu'il considère comme dangereux pour les coureurs.
Des membres du clergé expriment également leur opposition à la course. Prévue pour le dimanche de Pâques, elle empêcherait coureurs et spectateurs d'assister à l'office. Vienne annonce la célébration d'une messe à la chapelle de la famille d'Orléans, près du lieu de départ. L'heure matinale de la course empêchera finalement la tenue de cet office.
Les premiers participants arrivent la veille de la course à la Brasserie de l'Espérance. Seulement la moitié des inscrits sont présents : 51 coureurs dont 45 professionnels signent la feuille de départ le matin du 19 avril 1896, au café Gillet près du bois de Boulogne, et s'élancent de la porte Maillot lorsque le directeur du Vélo, Paul Rousseau, donne le départ.
1896-1914
Cette première édition est remportée en solitaire par l'Allemand Josef Fischer. Il met plus de 9 heures pour parcourir les 280 km de course, passant par Beauvais (Oise), Amiens, Doullens (Somme) où se trouve la principale difficulté, Arras, Hénin-Liétard (Pas-de-Calais), Seclin, Lesquin, Hem (Nord).
En 1898, le préfet de police de Paris refuse que la course parte de la capitale en raison des embouteillages.
Cette édition de 1898 est également celle d'un changement de formule. Afin d'enrayer la diminution du nombre d'engagés, les organisateurs autorisent l'entraînement des coureurs, y compris par des motocyclistes et automobilistes. En outre, une course motocycliste est organisée simultanément. Maurice Garin signe à cette occasion son deuxième succès et ne rejoint l'arrivée qu'avec trois quarts d'heure de retard sur le vainqueur de la course motocycliste.
La présence d'entraîneurs motorisés n'empêche pas la baisse de la participation (32 coureurs en 1899, 19 en 1900), mais attire des pistards. Ce sont ainsi deux stayers, Albert Champion et Émile Bouhours, qui s'imposent lors des deux éditions suivantes, Bouhours battant le record. Maurice Garin obtient cette année-là son quatrième et dernier podium, malgré son refus d'effectuer les tours de vélodrome à l'arrivée
Plusieurs changements interviennent en 1901, afin de raviver l'intérêt de la course. L'entraînement motorisé est abandonné pour différencier davantage le Paris-Roubaix du Bordeaux-Paris et éviter que ne se produisent de nouveaux accidents causés par les motos. Les entraîneurs humains restent autorisés (tandems, triplettes). L'organisation est confiée au nouveau quotidien L'Auto-Vélo, qui deviendra L'Auto, et le départ revient à la porte Maillot. Cette édition retrouve le succès, avec 60 participants. À noter que cette édition de 1901 est l'occasion d'un dernier départ de la porte Maillot.
Les entraîneurs sont abandonnés une première fois en 1904, de nouveau autorisés en 1905 puis progressivement interdits, d'abord pour la fin du parcours à partir de Beauvais en 1908 et définitivement en 1910. Ces années voient le développement des groupes cyclistes constitués par les constructeurs. Les plus importants (Peugeot, Alcyon, La Française) sont capables de rassembler plusieurs prétendants à la victoire et pèseront sur le déroulement de la compétition.
En 1906, le secteur de Hénin-Liétard-Carvin est contourné par Douai. À la suite de la catastrophe de Courrières, les mineurs de la région sont en grève et l'organisation craint pour la sécurité des coureurs. Ce détour est conservé lors des trois éditions suivantes en raison de l'accueil enthousiaste réservé à la course à Douai. Le lieu d'arrivée reste le vélodrome jusqu'en 1914. Le départ change en revanche d'emplacement. Jusqu'en 1913, la course démarre à Chatou, dans le département de Seine-et-Oise.
Le palmarès de cette période de 1896 à 1914 est dominé par les coureurs français, qui gagnent 14 des 19 éditions. Cette hégémonie est expliquée par l'« importance du secteur professionnel français » et la participation limitée des coureurs étrangers, soit par manque de moyens de transport, soit en raison de la prévalence du cyclisme sur piste dans certains pays (les courses sur route sont notamment interdites en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-Bas).
Les coureurs emblématiques de cette époque sont Maurice Garin, double vainqueur (1897, 1898) et qui remportera le premier Tour de France en 1903, Octave Lapize, premier coureur parvenant à s'imposer trois fois sur Paris-Roubaix. Il gagne pour la première fois en 1909 alors qu'il est inconnu et remporte les deux éditions suivantes, ainsi que le Tour de France 1910. Enfin Charles Crupelandt demeure le seul lauréat roubaisien. Un tronçon pavé inauguré en 1996 à Roubaix porte son nom.
Entre-deux-guerres
Après cinq ans d'interruption, Paris-Roubaix est de nouveau disputé le 20 avril 1919. Le peloton respecte une minute de silence au départ en hommage aux victimes de la guerre dont Lapize et Faber, morts au combat. Les principales figures de la course ont en outre mis fin à leur carrière, de sorte que le peloton est fortement modifié. L'itinéraire subit également les conséquences de la guerre. La fin du parcours est impraticable en raison notamment des bombardements et contraint la course à passer par Saint-Pol-sur-Ternoise et Béthune après Doullens. Constatant la désolation de la région, le journaliste Victor Breyer écrit alors : « Ici, c’est vraiment l’Enfer du Nord ».
Surtout, le vélodrome n'est plus en état d'accueillir l'arrivée. La piste en bois a notamment disparu. Les organisateurs doivent trouver un nouveau lieu d'arrivée. Il s'agit d'abord de l'avenue de Jussieu puis du stadium Jean-Dubrulle. À partir de 1922 et jusqu'en 1939, la course se conclut sur l'avenue des Villas qui devient avenue Gustave-Delory en 1937.
Trois éditions font exception : la ligne d'arrivée est placée au stade Amédée-Prouvost de Wattrelos en 1929, et à l'hippodrome des Flandres de Marcq-en-Barœul en 1935 et 1936 afin de percevoir les recettes du public placé en tribune. Ce déménagement entraîne la création d'une course concurrente, le Paris-Roubaix travailliste, qui maintient un final à Roubaix et qui sera la première à tenir sa ligne d'arrivée au vélodrome André-Pétrieux, l'année de son inauguration, en 1936.
En 1921, Henri et Francis Pélissier jouent un rôle majeur dans Paris-Roubaix. Dans cette édition, le mont de la petite commune de Doullens, dans le nord de la France, décide du vainqueur. C’est là que les deux frères aînés Pélissier se détachent. Un groupe de coureurs parvient encore à les rattraper. Mais Henri réussit à se débarrasser de ses compagnons et arrive seul au vélodrome de Roubaix. Son frère Francis et Léon Scieur, qui gagnera le Tour de France plus tard cette année-là, se disputent la deuxième place. Les deux coureurs sprintent sur un pneu crevé. Francis ne se laisse pas déstabiliser et remporte la deuxième place.
Le premier doublé Paris-Roubaix-Tour des Flandres est réalisé par le Suisse Heiri Suter en 1923. Les coureurs italiens sont présents dès 1920. Malgré la présence de leurs meilleurs champions de l'époque (Costante Girardengo, Ottavio Bottecchia, Alfredo Binda), ce n'est qu'en 1937 que Jules Rossi devient le premier vainqueur italien de Paris-Roubaix.
Paris-Roubaix 1928, qui a vu la victoire du champion français André LEDUCQ :
Le palmarès de l'entre-deux-guerres est dominé par les coureurs belges. Ils remportent 15 des 21 éditions et occupent une grande partie des places d'honneur. Cette domination peut être expliquée par des facteurs culturels, géographiques et techniques. Paris-Roubaix est, avec le Tour des Flandres, la principale course de la saison. La bicyclette est un moyen de transport prisé en Belgique, en raison « de sa faible superficie et de sa densité urbaine ». Enfin, contrairement à la France qui modernise ses routes, le réseau belge est essentiellement constitué de « routes étroites et pavées ». Gaston Rebry, triple vainqueur belge, est le premier coureur à recevoir le surnom de « Monsieur Paris-Roubaix » et exprime la force de ses compatriotes sur la course : « Ça est jour de kermesse pour nous aujourd'hui ».
Pendant la 2nd guerre
En 1940, un « Paris-Roubaix de guerre » a lieu sous le nom de Trophée Duralumin entre Le Mans et Paris. Rassemblant 63 coureurs dont seulement deux étrangers, il est remporté par Joseph Soffietti au Parc des Princes.
En 1941 et 1942, c'est entre Paris et Reims que se court l'« ersatz de Paris-Roubaix » qui voit les victoires de Jules Rossi et Émile Idée.
En 1943 l'Auto obtient l'autorisation d'organiser la course entre Paris et Roubaix. La compétition reprend son cours. À la Libération, le journal est interdit. Il est remplacé en 1946 par L'Équipe qui prend les rênes de Paris-Roubaix.
L'après guerre
Après la guerre et jusqu'au début des années 1980, s'ouvre l'« ère des seigneurs », où vont se succéder au palmarès des champions tels que Fausto Coppi, Rik Van Looy, Louison Bobet, Felice Gimondi, Eddy Merckx, Roger De Vlaeminck, Francesco Moser et Bernard Hinault. Ces coureurs sont tous issus des trois grandes nations du cyclisme sur route, à savoir la Belgique, la France et l'Italie.
La 48e édition de la course cycliste Paris-Roubaix a eu lieu le 9 avril 1950 et a été remportée par l'Italien Fausto Coppi.
Peu avant Arras, deux coureurs de Mercier-Hutchinson, Maurice Diot et Gino Sciardis, s'échappent et sont rattrapés en quelques kilomètres par Fausto Coppi. Alors que Gino Sciardis est lâché, son équipier Diot ne passe plus les relais, sur les conseils de son directeur sportif Antonin Magne. Coppi multiplie les attaques et finit par lâcher son adversaire à Drocourt au kilomètre 201. Aidé par un vent favorable, tirant un énorme braquet, le coureur italien creuse l’écart sur ses adversaires.
En 1967 un résumé de la course est télévisé pour la première fois et la publicité qu'elle génère attire des marques extérieures au monde du sport.
Première victoire d'Eddy MERCKX en 1968
Roger De Vlaeminck : "Monsieur Paris-Roubaix"
Bernard HINAULT 1981 : l'année du blaireau (non non ce n'est pas dans l'astrologie chinoise)
1985, la 1ère de Marc MADIOT
La même année : KELLY (3e), derrière lui Greg LEMOND
2e victoire de Sean KELLY en 1986
1992, Gilbert DUCLOS-LASSALLE
Johan MUSEEUW 1996, Triplé Mapei
1997 : Frédéric GUESDON, dernier vainqueur français
Tom BOONEN 2005/2008/2009/2012
2010 Fabian CANCELLARA
Niky TERPSTRA 2014
2015 : John DEGENKOLB
2016 : Behind the scenes of Mathew HAYMAN / ORICA Green EDGE
2017 Greg VAN AVERMAET
Peter SAGAN 2018
Philippe GILBERT 2019
2021 Sony COLBRELLI
2022 Dylan Van BAARLE
2023 Matthieu VAN DER POEL
Les parcours
Les 63 premières éditions de Paris-Roubaix, de 1896 à 1965, se sont déroulées sur des parcours similaires. Partant de Paris ou de sa banlieue (Chatou et Saint-Denis notamment), la course passait par Pontoise, Beauvais, Amiens, Doullens, Arras, Hénin-Liétard, puis arrivait à Roubaix en contournant Lille par Seclin, Lesquin, Hem. Les principales entorses à ce tracé sont le détour par Douai de 1906 à 1909, en raison de la volonté des organisateurs d'éviter Hénin-Liétard-Carvin à la suite de la catastrophe de Courrières, et le passage par Saint-Pol-sur-Ternoise et Béthune après Doullens en 1919, les routes habituelles étant impraticables au sortir de la guerre.
La première difficulté était une côte située à Cormeilles au sommet de laquelle une prime de 1 000 ou 2 000 francs était attribuée au coureur passant en tête. Le lieu emblématique de Paris-Roubaix à cette époque est la côte de Doullens dans la Somme. Elle a joué un rôle important dans la course durant les premières décennies et était considérée comme le premier « juge de paix ». Elle est située sur la route nationale 25 à la sortie de Doullens et mène au hameau de Beaurepaire. Longue de 2 500 m, elle était exposée au vent ce qui provoquait la formation de bordures au sein du peloton.
La suite de la course empruntait des routes pavées, dont notamment des secteurs stratégiques à Arras et Hénin-Carvin. Lorsque ces secteurs ont commencé à disparaître, de nouvelles routes ont été recherchées dans le Pévèle à partir de 1955. Plusieurs côtes pavées sont ainsi dénichées à Mons-en-Pévèle : les côtes de Moncheaux et de Mons, puis le Caouin en 1958 et le pas Roland. La poursuite de la modernisation des routes, y compris de ces secteurs, conduit à l'adoption d'un nouveau parcours en 1966.
Si à l'origine, la course relie Paris à Roubaix, en 1966 le départ est déplacé à Chantilly, à 50 km au nord, puis en 1977 à Compiègne, à 80 km au nord. De Compiègne, le parcours suit une route sinueuse de 260 kilomètres au nord jusqu'à Roubaix, atteignant les premiers pavés après environ 100 kilomètres de course. Au cours des 150 derniers kilomètres, les secteurs pavés s'étendent sur plus de 50 kilomètres. Fait unique pour une course de ce niveau, l'épreuve se termine avec 750 mètres à parcourir sur la piste en béton lisse du mythique Vélodrome extérieur André-Pétrieux à Roubaix. Le parcours est ajusté d'année en année au fur et à mesure que les anciennes routes sont refaites et des découvertes de nouveaux secteurs pavés des organisateurs pour conserver le caractère de la course. En 2005, par exemple, la course comprenait 54,7 kilomètres de secteurs pavés.
Sources Wikipédia
Dernière modification par Delgato le 07 avr. 2025, 21:30, modifié 1 fois.
La course longue de 259,2 kilomètres, comprendra cette année 30 secteurs pavés (contre 29 en 2024) entre les km 96 et 252.
Parmi les nouveautés, les coureurs emprunteront une nouvelle boucle, dénichée par Thierry Gouvenou, directeur de la course, qui intègre deux nouveaux secteurs : celui d’Artres (1 300 m, km 130,9) et celui de Famars (1 200 m, km 133,8). L’ajout de ces deux secteurs offrira surtout un enchaînement de cinq secteurs pavés en 15 km, les avant-derniers avant la redoutable Trouée d’Arenberg. Deuxième changement important : cette année, plus de chicane à l’entrée de la redoutable Trouée d’Arenberg et ses 2300 mètres de pavés. Celle-ci, installée juste avant l’entrée sur les pavés pour réduire la vitesse du peloton, n’a pas été reconduite. À la place, Thierry Gouvenou et ses équipes ont procédé à un autre changement dans la commune de Wallers : quatre virages serrés, pour obliger tout le monde à emprunter la rue de Croy, parallèle à l’avenue Michel Rondet.
La carte :
Nouvelle approche de la trouée d'Arenberg :
Le Profil :
Dernière modification par Delgato le 10 avr. 2025, 11:47, modifié 5 fois.
Voilà, manque encore le règlement 2025 + le road book et le profil officiel (pas encore sur le site officiel de la course)
Et bien entendu la Start-liste qui n'est pas encore à jour
Merci pour cette nouvelle présentation encyclopédique
Delgato a écrit : 07 avr. 2025, 21:20
Parmi les nouveautés, les coureurs emprunteront une nouvelle boucle, dénichée par Thierry Gouvenou, directeur de la course, qui intègre deux nouveaux secteurs : celui d’Artres (1 300 m, km 130,9) et celui de Famars (1 200 m, km 133,8). L’ajout de ces deux secteurs offrira surtout un enchaînement de cinq secteurs pavés en 15 km, les avant-derniers avant la redoutable Trouée d’Arenberg.
Cette nouvelle boucle était effectivement annoncée en rapport avec Arenberg, mais finalement elle en est loin . Sur les 23 km précédent la Trouée, il n'y a toujours que le secteur pavé de Haveluy. Je m'interroge donc sur l'impact réel de la nouveauté, on verra bien.
L'information à considérer à sa juste valeur, c'est la météo qui s'annonce pluvieuse après 15 jours de beau temps. Les slovènes sont plutôt de bons hockeyeurs, mais Pogi va-t-il gérer cette patinoire
PS : tu as oublié les favoris français !
[Hé dites !] Ah bah non...
Quef a écrit : 07 avr. 2025, 22:53
Merci pour cette nouvelle présentation encyclopédique
Delgato a écrit : 07 avr. 2025, 21:20
Parmi les nouveautés, les coureurs emprunteront une nouvelle boucle, dénichée par Thierry Gouvenou, directeur de la course, qui intègre deux nouveaux secteurs : celui d’Artres (1 300 m, km 130,9) et celui de Famars (1 200 m, km 133,8). L’ajout de ces deux secteurs offrira surtout un enchaînement de cinq secteurs pavés en 15 km, les avant-derniers avant la redoutable Trouée d’Arenberg.
Cette nouvelle boucle était effectivement annoncée en rapport avec Arenberg, mais finalement elle en est loin . Sur les 23 km précédent la Trouée, il n'y a toujours que le secteur pavé de Haveluy. Je m'interroge donc sur l'impact réel de la nouveauté, on verra bien.
L'information à considérer à sa juste valeur, c'est la météo qui s'annonce pluvieuse après 15 jours de beau temps. Les slovènes sont plutôt de bons hockeyeurs, mais Pogi va-t-il gérer cette patinoire
PS : tu as oublié les favoris français !
[Hé dites !] Ah bah non...
Sur certains sites, ils parlent de pluie plutôt sur la fin de course. Pas d'un Roubaix humide comme 2021.