Giro 2024 - Étape 2
San Francesco Al Campo - Santuario Di Oropa
161 km - 05 mai 2024
San Francesco Al Campo - Santuario Di Oropa
161 km - 05 mai 2024
Ma, le campioni di Oropa yé croayé qué c'était Christouffe Laporti mi, vafanculo basta corsa de mierda
En avant-première, la réaction de Lorenzo Fortunato, qui aura marqué la mauvaise roue ce dimanche
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Première arrivée au sommet sur un des lieux d'histoire du Giro, marqué en 1999 par le numéro de Marco Pantani sur la 15eme étape.
L'histoire :
Victime d'un saut de chaîne au pied de l'ascension vers le sanctuaire d'Oropa, celui qui est maillot rose depuis la veille est attendu par sa garde de la Mercatone Uno et entame les 7 derniers kilomètres de l'ascension, ceux qui présentent un pourcentage notable, avec un passif d'une quarantaine de secondes. A l'avant de la course, Gotti, Heras, Savoldelli et Jalabert passent tour à tour à l'offensive. Le pirate les avalera un à un, pour l'emporter en solitaire avec 21 secondes d'avance sur Jalabert. La performance de Pantani ce jour là est peut-être la plus grande démonstration de force de l'histoire du cyclisme, les estimations de puissance évaluant la performance à nettement plus de 7 watts/kg sur les 17 minutes d'effort maximal.
Une semaine plus tard Pantani sera exclu du Giro, contrôlé avec un taux hématocrite à 52%.
Oropa est aussi en 2017 le théâtre d'une passe d'arme mémorable entre Tom Dumoulin et Nairo Quintana. Maillot rose depuis le chrono, le papillon de Maastricht a cependant était dominé par la momie de Combita sur l'arrivée au sommet du Blockhaus. On attends la revanche du colombien, et celui-ci s'envole en effet à quatre kilomètres du sommet pour achever le travail après le train de ses équipiers. Mais le batave, tout en puissance, assis sur la selle, recolle aux 1500 mètres. Dans l'arrivée en pavés, il fait la différence, et fait totalement exploser Quintana qui perd 14 secondes en quelques centaines de mètres.
Les enjeux :
Cette année tout le monde attend la démonstration de Pogatchar, et surtout qu'il fasse péter les watts en hommage au camé chauve.
Un premier test pour la course au podium attend les Thomas, Bardet, O'Connor, Uijtdebroeks, Tiberi et compagnie.
Le parcours :
Les cent premiers kilomètres ne présentent aucun relief particulier. Les choses se corsent ensuite avec deux ascensions de troisième catégorie, puis la montée finale de 11,8 kilomètres à 6,2%. Néanmoins les sept derniers kilomètres sont plus raides comme on le voit sur le profil. L'arrivée est large mais marquée par quelques virages et surtout le revêtement pavé.
L'effort dans la partie raide de la montée finale est d'une durée inférieure à 20 minutes pour les meilleurs. On est sur une durée d'effort qui correspond bien à du Martinez ou du Aurélien Paret-Peintre quelque part.
C'est également pas mal pour Alaphilippe, même si il y 20 minutes de trop.
Pour le moment un vent faible et favorable est annoncé, quelques gouttes de pluie sont possibles.
Les records d'ascension made in subiendo como una moto :
Les favoris :
D'un côté Pogatchar est là, de l'autre Jean Pierre Lopez est en lice pour un top 5 à la pédale sur la première arrivée en altitude, je sais pas quoi dire de plus.
