De mon côté, je m'étonne de plusieurs choses, et tout d'abord du fait que les coureurs, adhérents ou non au mouvement, paient une cotisation indirecte à ce syndicat.
Je m'explique :
Sur le prize money de chaque course destiné aux équipes, il y a un pourcentage de prélevé à la source, qui va dans les poches du CPA.
D'accord ou non sur ce prélèvement, je trouve curieux qu'il soit obligatoire, surtout si les coureurs en question ne font pas partie de ce syndicat

Sur un autre document fourni par l'UCI, on s'aperçoit aussi qu'elle verse 100 00 francs suisses à ce syndicat, ce qui porte aussi à interrogation, car comment défendre au cas où un coureur contre un organisme qui vous finance en cas de conflit ?
Autre élément assez curieux, le patron de la ligue pro, Xavier Jan, siège au conseil d'administration du CPA, et là j'y vois un clair conflit d'intérêt, car même si il n'a pas le droit de vote, il a forcément voix au chapitre, alors que les intérêts de la ligue ne sont pas forcément alignés avec ceux des coureurs, ou tout du moins pas toujours.

Dernier élément, l'UCI refuse de reconnaître l'existence de the Rider Union, je ne sais pas si ils valent mieux ou pas, mais dans un fonctionnement normal, est-ce à l'UCI de choisir quel syndicat est le bon ?
Et surtout, à partir du moment où ils représentent des coureurs (environ 200), pourquoi n'y a t-il pas d'élection entre le CPA et eux pour savoir lequel aura la plus grande représentativité ?