Encore une fois, et comme c’est malheureusement trop souvent le cas, l’équipe B&B Hôtels a plus fait couler d’encre pour des raisons extra-sportives que sur le terrain. Une situation dommageable, liée tout d’abord à des déclarations tapageuses sur les coureurs au printemps, puis à l’annonce d’un projet ambitieux que l’on attend toujours.
La note de la rédaction : 8.3/20
5 victoires – 23ème au classement UCI
Malgré la faible note attribuée par nos équipes, tout n’est pas à jeter dans le bilan de la B&B Hôtels, et les coureurs ont fait ce qu’ils pouvaient, avec leurs qualités du moment, mais aussi l’environnement certainement très pesant qui a régné autour de la formation bretonne durant une bonne partie de l’année.
Sur le plan purement sportif, on peut découper la saison en 2 parties. Une 1ère, très compliquée où grosse modo rien n’a fonctionné, et une autre, pleine de promesses pour certains coureurs de l’effectif, et notamment Axel Laurance, qui a prouvé qu’il avait tout d’un futur grand coureur.
Enfin, et pour finir sur une note positive, on retiendra le beau geste de Pierre Rolland, qui a rappelé que vélo pouvait aussi être synonyme de partage, en invitant l’un de ses fans, notre ami Noé lors d’un déjeuner.
La confirmation, Axel Laurance : la petite pépite du groupe. Vainqueur en fin de saison en Croatie, Axel Laurance a montré qu’il possédait déjà pour sa 1ère année pro une très belle palette. Il ne s’en est pas fallu de beaucoup pour qu’il ne vienne créer la surprise à Plouay face à l’ogre Wout Van Aert.
La valeur sûre, Luca Mozzato : même si il n’a pas gagné, Luca Mozzato reste une belle valeur sûre au sein de l’effectif. Très régulier tout au long de la saison, le coureur italien s’est en effet révélé être un gros pourvoyeur de points UCI. Et sans un très bon Hugo Hofstetter, il aurait pu s’offrir un 1er succès lors du Tro Bro Leon.
La déception : difficile de pointer X ou Y lorsqu’il s’agit d’évoquer la déception de la saison 2022, et ce pour plusieurs raisons. D’une part, les attentes n’étaient pas folles concernant une bonne partie de l’effectif, et de l’autre, chaque coureur majeur qui pourrait être cité à prouvé quelque chose à un moment de l’année. Si l’on rajoute à cela l’environnement dans lequel le groupe a évolué, il est donc peut-être préférable de ne pas cibler un pensionnaire de l’effectif en particulier, et au vu de l’incertitude qui règne à l’heure actuelle, nul besoin non plus de tirer sur l’ambulance.
2022 en quelques dates
14 août – Saint-Martin de Landelles : le jour de la victoire de la délivrance pour Franck Bonnamour qui a mis fin à une série de 2 ans sans succès sur les courses pro européennes pour la B&B Hôtels. Une victoire également importante car elle a lancé la fin de saison de la formation française.
28 août – Plouay : dans la ligne droite finale de la Bretagne Classic, un homme en vert a failli faire sensation. Présent au milieu des cadors comme De Lie, Girmay ou encore Van Aert, Axel Laurance n’est pas passé loin de décrocher le 1er succès de prestige de sa formation. Certainement partie remise, car ce dernier a montré qu’il avait les qualités pour lever les bras sur le circuit World-Tour.
28 septembre – Zadar : le jour ou tout a basculé pour Pierre Barbier, victime en quelques minutes d’un terrible ascenseur émotionnel, lors de l’arrivée de la 2ème étape de la Cro Race. Vainqueur puis vaincu, le jeune sprinter français a finalement été déclaré battu pour quelques millimètres par Jonathan Milan. Un moment fort en intensité également, car la caméra de La Chaine Lequipe a accompagné le sprinter de la B&B durant toute l’après-course.
21 octobre – publication des équipes Pro Team : le coup en trop pour beaucoup de fans de l’équipe qui commençaient déjà depuis quelques semaines à douter de plus en plus face au recul de l’annonce concernant l’arrivée d’un gros sponsor et la création d’une équipe féminine. En effet, ce jour-là, l’UCI a publié la liste des équipes Pro Team, une liste où n’était pas présente la B&B Hôtels, et depuis c’est le flou le plus complet qui règne autour de l’avenir de la structure dirigée par Jérôme Pineau.
Bilans 2022, une saison minée par l’extra-sportif pour B&B
Modérateur : Modos VCN
- FabioLullito
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Re: Bilans 2022, une saison minée par l’extra-sportif pour B&B
Pour compléter, j'avais préparé un bilan complémentaire il y a 3-4 semaines mais je souhaitai attendre le dénouement sur le futur de l'équipe avant de le poster. Mais je me dis que je peux toujours le poster sur ce topic pour compléter le bilan de Charles :
"Je vais rentrer un peu plus en détail sur les chiffres de la saison de l’équipe en me penchant sur les performances suivant les types et les classifications de courses ainsi qu’en comparant avec les saisons précédentes. Par contre je ferai une comparaison comme l’an passé suivant les types de courses (WT, ProSeries et classe 1) entre les 6 meilleurs Pro Team (Alpecin, Arkéa, Total, Uno-X, BB et Bingoal) d’ici 10-15 jours mais cette fois-ci sur le topic « Qui sera World Team en 2023 » plutôt (et en comparant l’évolution pour chaque équipe avec la saison dernière).
Une autre précision, dans tous ces chiffres, je prends en compte l’intégralité des points UCI remportés par chaque équipe, sans tenir compte des 10 meilleurs scoreurs pour le classement UCI par équipe ni les sanctions données pendant les épreuves.
LES COURSES A ETAPES
Commençons par le gros point noir de cette saison. En effet plusieurs indicateurs montrent que l’équipe a réalisé sa pire saison depuis sa création sur ces épreuves-là alors que, soyons honnêtes, l’équipe était loin d’être une référence là-dessus les années précédentes…
• 428 pts : c’est le nombre de points pris sur les courses à étapes cette saison. Et c’est tout simplement le plus faible depuis 2018 (2018 : 681 pts, 2019 : 1028 pts, 2020 : 453 pts et 2021 : 804 pts). En sachant qu’en 2020, l’équipe n’avait participé qu’à 15 CPE contre 24 cette saison…
• Du coup la moyenne de pts pris par CPE est horriblement basse : seulement 17,8pts/CPE, très loin des standards des autres saisons (2018 : 30,95 pts, 2019 : 41,12 pts, 2020 : 30,2pts et 2021 : 38,29 pts).
• Seulement 1 top 5 et 2 top 10 au général (et encore merci Axel Laurance) : en 24 CPE, le constat fait peur. Il faut remonter à la saison 2018 pour ne voir aucun podium de classements généraux (CG) même si cette année-là, l’équipe était tout de même allée chercher 2 top 5 et 9 top 10. L’an passé l’équipe avait glané 1 podium, 4 top 5 et 8 top 10 ; et en ce qui concerne 2019 (année la plus prolifique) : 1 victoire, 5 podiums, 7 top 5 et 12 top 10…
• L’équipe avançait cette saison vouloir plutôt jouer les étapes que les CG, mais cette excuse est-elle valable ? Et bien au vu du bilan de cette saison non car avec 4 victoires d’étapes pour 17 podiums (là aussi Laurance permet à lui seul permet de sauver les meubles avec une victoire et 7 podiums), cette moisson reste toujours inférieure aux années précédentes : 5 victoires et 26 podiums en 2018, 6 victoires et 23 podiums en 2019 et enfin 6 victoires et 15 podiums en 2021.
Cette saison a mis en lumière que le seul Bonnamour ne peut pas porter seul le poids des classements généraux, d’autant quand ce dernier est miné par des pépins physiques comme ce fut le cas cette année, d’autant que le départ de Pacher n’a pas été compensé et que Rolland ne joue plus les CG depuis l’an dernier. Les jeunes Chevalier/Boileau n’arrive toujours pas à passer de cap suffisant pour pouvoir prétendre à des top 10 sur des CPE. Il y aussi eu des choix contestables avec par exemple Schönberger qui n’a que très rarement un statut de coureur protégé en début d’épreuve alors qu’il était souvent celui qui s’en sortait le mieux au final. Au final seul Axel Laurance, avec un profil polyvalent (hormis en CLM où il perd encore trop de temps) a réussi à tirer son épingle du jeu même si l’an prochain, il sera sans doute amené à courir plus de classiques et moins de CPE.
Et la comparaison sur les CPE, avec les 4 « possibles » (sans réserve de la validation des descentes de Lotto et Israël par l’UCI) futurs meilleurs effectifs de Pro Teams, est sans appel sur la saison écoulée :
• Lotto : 2 victoires, 5 podiums, 6 top 5 et 8 top 10
• Total : 2 podiums, 4 top 5 et 14 top 10
• Israël : 2 victoires, 6 podiums, 8 top 5 et 17 top 10
• Uno-X : 1 victoire, 4 podiums, 7 top 5 et 15 top 10
LES COURSES D’UN JOUR
Néanmoins, tout n’est pas à jeter pour l’équipe cette saison car par contre, elle fait une bonne saison sur les courses d’un jour, pas loin même d’être sa meilleure depuis ses débuts.
• Avec 2408,33 pts récoltés, elle n’était pas loin de battre son score de 2021 (2460 pts) et a fait bien mieux que 2019 (1842 pts). Pour info on était à 1571 pts en 2018.
• En ce qui concerne la moyenne de pts par épreuve, elle réalise là aussi son 2ème score avec 33pts/course, toujours derrière 2021 (36,72 pts/course) mais bien au-dessus des 3 premières saisons (entre 25,33 et 27,77 pts/course)
• Au niveau des places, le bilan est logiquement de bonne facture avec une victoire (Polynormande), 6 podiums (+Tour de Vendée, Bretagne Classic, GP Marcel Kint, Paris-Camembert et le Tro-Bro Leon), 12 top 5 et 33 top 10. Il est même à première vue meilleur que 2021 (6 podiums, 9 top 5 et 36 top 10) mais sur 2021 l’équipe a plus de « gros point » notamment sur les courses WT (513 cette année contre 557 en 2021 grâce à de nombreuses places entre 11 et 20 notamment sur les Flandriennes) et ProSeries (691 cette année contre 861 en 2021). Par contre, si l’équipe a depuis l’an passé gagné en profondeur d’effectif sur les classiques (avec le nombre de top 10 comme indicateur), elle a par contre du mal à faire mieux niveaux victoires et podiums que les 2 premiers exercices (2018 : 2 victoires/8 podiums/11 top 5/23 top 10, et pour 2019 : 4 victoires/7 podiums/10 top 5/ 26 top 10).
Finalement l’équipe a bien digéré le départ de Coquard sur ce secteur grâce à un Luca Mozzato qui a continué à progresser et qui s’est affirmé (3 podiums, 7 top 5 et 12 top 10 sur les classiques) en particulièrement sur le circuit Europe Tour. Il a été correctement épaulé par Pierre Barbier (8 top 10 mais un seul top 5) même si ce dernier a manqué de régularité et peut sans doute mieux faire.
Le gros motif d’espoir pour l’an prochain se nomme évidemment Axel Laurance avec cette belle deuxième place sur la Bretagne Classic et en sachant qu’il a au final couru peu de classiques cette saison : avec un calendrier plus centré sur les classiques, il a vraiment les moyens d’aller chercher plusieurs jolis résultats pour l’équipe. Un autre coureur qui sera intéressant à suivre et qu’on a peu vu sur les classiques cette année (10 dont 5 en WT), c’est Victor Koretzky qui a montré des aptitudes intéressantes sur les Flandriennes et dont le profil (puncheur avec une pointe de vitesse) peut coller avec plusieurs classiques du calendrier. Un Franck Bonnamour à 100% pourra toujours être acteur sur de nombreuses Coupes de France et d’autres coureurs en second rideau de l’effectif ont des arguments pour tenter de décrocher quelques accessits (Ferasse, Schönberger ou Barthe par exemple). Reste aussi à l’équipe d’essayer d’améliorer ses performances sur les classiques WT et cela en dehors de la Bretagne Classic. Sans parler de top 10 sur des Ardennaises ou Roubaix, il y aura peut-être une fenêtre de tir pour le duo Mozzato-Laurance d’aller chercher un ou des résultats sur classiques WT « mineures » comme l’Omloop, Brugge-De Panne, A Travers la Flandre, Francfort voir même en belle classique Gent-Wevelgem.
On a donc eu une saison très tranchée pour l’équipe entre les 2 pôles CPE et classiques. Et les perspectives pour l’an prochain risquent de creuser d’autant plus le fossé entre les 2. Seulement attention : si les attentes pour le pôle classique seront du coup assez élevées par rapport aux 5 premières années de la structure, le pôle CPE ne pourra lui que nous surprendre (en bien on espère)."
"Je vais rentrer un peu plus en détail sur les chiffres de la saison de l’équipe en me penchant sur les performances suivant les types et les classifications de courses ainsi qu’en comparant avec les saisons précédentes. Par contre je ferai une comparaison comme l’an passé suivant les types de courses (WT, ProSeries et classe 1) entre les 6 meilleurs Pro Team (Alpecin, Arkéa, Total, Uno-X, BB et Bingoal) d’ici 10-15 jours mais cette fois-ci sur le topic « Qui sera World Team en 2023 » plutôt (et en comparant l’évolution pour chaque équipe avec la saison dernière).
Une autre précision, dans tous ces chiffres, je prends en compte l’intégralité des points UCI remportés par chaque équipe, sans tenir compte des 10 meilleurs scoreurs pour le classement UCI par équipe ni les sanctions données pendant les épreuves.
LES COURSES A ETAPES
Commençons par le gros point noir de cette saison. En effet plusieurs indicateurs montrent que l’équipe a réalisé sa pire saison depuis sa création sur ces épreuves-là alors que, soyons honnêtes, l’équipe était loin d’être une référence là-dessus les années précédentes…
• 428 pts : c’est le nombre de points pris sur les courses à étapes cette saison. Et c’est tout simplement le plus faible depuis 2018 (2018 : 681 pts, 2019 : 1028 pts, 2020 : 453 pts et 2021 : 804 pts). En sachant qu’en 2020, l’équipe n’avait participé qu’à 15 CPE contre 24 cette saison…
• Du coup la moyenne de pts pris par CPE est horriblement basse : seulement 17,8pts/CPE, très loin des standards des autres saisons (2018 : 30,95 pts, 2019 : 41,12 pts, 2020 : 30,2pts et 2021 : 38,29 pts).
• Seulement 1 top 5 et 2 top 10 au général (et encore merci Axel Laurance) : en 24 CPE, le constat fait peur. Il faut remonter à la saison 2018 pour ne voir aucun podium de classements généraux (CG) même si cette année-là, l’équipe était tout de même allée chercher 2 top 5 et 9 top 10. L’an passé l’équipe avait glané 1 podium, 4 top 5 et 8 top 10 ; et en ce qui concerne 2019 (année la plus prolifique) : 1 victoire, 5 podiums, 7 top 5 et 12 top 10…
• L’équipe avançait cette saison vouloir plutôt jouer les étapes que les CG, mais cette excuse est-elle valable ? Et bien au vu du bilan de cette saison non car avec 4 victoires d’étapes pour 17 podiums (là aussi Laurance permet à lui seul permet de sauver les meubles avec une victoire et 7 podiums), cette moisson reste toujours inférieure aux années précédentes : 5 victoires et 26 podiums en 2018, 6 victoires et 23 podiums en 2019 et enfin 6 victoires et 15 podiums en 2021.
Cette saison a mis en lumière que le seul Bonnamour ne peut pas porter seul le poids des classements généraux, d’autant quand ce dernier est miné par des pépins physiques comme ce fut le cas cette année, d’autant que le départ de Pacher n’a pas été compensé et que Rolland ne joue plus les CG depuis l’an dernier. Les jeunes Chevalier/Boileau n’arrive toujours pas à passer de cap suffisant pour pouvoir prétendre à des top 10 sur des CPE. Il y aussi eu des choix contestables avec par exemple Schönberger qui n’a que très rarement un statut de coureur protégé en début d’épreuve alors qu’il était souvent celui qui s’en sortait le mieux au final. Au final seul Axel Laurance, avec un profil polyvalent (hormis en CLM où il perd encore trop de temps) a réussi à tirer son épingle du jeu même si l’an prochain, il sera sans doute amené à courir plus de classiques et moins de CPE.
Et la comparaison sur les CPE, avec les 4 « possibles » (sans réserve de la validation des descentes de Lotto et Israël par l’UCI) futurs meilleurs effectifs de Pro Teams, est sans appel sur la saison écoulée :
• Lotto : 2 victoires, 5 podiums, 6 top 5 et 8 top 10
• Total : 2 podiums, 4 top 5 et 14 top 10
• Israël : 2 victoires, 6 podiums, 8 top 5 et 17 top 10
• Uno-X : 1 victoire, 4 podiums, 7 top 5 et 15 top 10
LES COURSES D’UN JOUR
Néanmoins, tout n’est pas à jeter pour l’équipe cette saison car par contre, elle fait une bonne saison sur les courses d’un jour, pas loin même d’être sa meilleure depuis ses débuts.
• Avec 2408,33 pts récoltés, elle n’était pas loin de battre son score de 2021 (2460 pts) et a fait bien mieux que 2019 (1842 pts). Pour info on était à 1571 pts en 2018.
• En ce qui concerne la moyenne de pts par épreuve, elle réalise là aussi son 2ème score avec 33pts/course, toujours derrière 2021 (36,72 pts/course) mais bien au-dessus des 3 premières saisons (entre 25,33 et 27,77 pts/course)
• Au niveau des places, le bilan est logiquement de bonne facture avec une victoire (Polynormande), 6 podiums (+Tour de Vendée, Bretagne Classic, GP Marcel Kint, Paris-Camembert et le Tro-Bro Leon), 12 top 5 et 33 top 10. Il est même à première vue meilleur que 2021 (6 podiums, 9 top 5 et 36 top 10) mais sur 2021 l’équipe a plus de « gros point » notamment sur les courses WT (513 cette année contre 557 en 2021 grâce à de nombreuses places entre 11 et 20 notamment sur les Flandriennes) et ProSeries (691 cette année contre 861 en 2021). Par contre, si l’équipe a depuis l’an passé gagné en profondeur d’effectif sur les classiques (avec le nombre de top 10 comme indicateur), elle a par contre du mal à faire mieux niveaux victoires et podiums que les 2 premiers exercices (2018 : 2 victoires/8 podiums/11 top 5/23 top 10, et pour 2019 : 4 victoires/7 podiums/10 top 5/ 26 top 10).
Finalement l’équipe a bien digéré le départ de Coquard sur ce secteur grâce à un Luca Mozzato qui a continué à progresser et qui s’est affirmé (3 podiums, 7 top 5 et 12 top 10 sur les classiques) en particulièrement sur le circuit Europe Tour. Il a été correctement épaulé par Pierre Barbier (8 top 10 mais un seul top 5) même si ce dernier a manqué de régularité et peut sans doute mieux faire.
Le gros motif d’espoir pour l’an prochain se nomme évidemment Axel Laurance avec cette belle deuxième place sur la Bretagne Classic et en sachant qu’il a au final couru peu de classiques cette saison : avec un calendrier plus centré sur les classiques, il a vraiment les moyens d’aller chercher plusieurs jolis résultats pour l’équipe. Un autre coureur qui sera intéressant à suivre et qu’on a peu vu sur les classiques cette année (10 dont 5 en WT), c’est Victor Koretzky qui a montré des aptitudes intéressantes sur les Flandriennes et dont le profil (puncheur avec une pointe de vitesse) peut coller avec plusieurs classiques du calendrier. Un Franck Bonnamour à 100% pourra toujours être acteur sur de nombreuses Coupes de France et d’autres coureurs en second rideau de l’effectif ont des arguments pour tenter de décrocher quelques accessits (Ferasse, Schönberger ou Barthe par exemple). Reste aussi à l’équipe d’essayer d’améliorer ses performances sur les classiques WT et cela en dehors de la Bretagne Classic. Sans parler de top 10 sur des Ardennaises ou Roubaix, il y aura peut-être une fenêtre de tir pour le duo Mozzato-Laurance d’aller chercher un ou des résultats sur classiques WT « mineures » comme l’Omloop, Brugge-De Panne, A Travers la Flandre, Francfort voir même en belle classique Gent-Wevelgem.
On a donc eu une saison très tranchée pour l’équipe entre les 2 pôles CPE et classiques. Et les perspectives pour l’an prochain risquent de creuser d’autant plus le fossé entre les 2. Seulement attention : si les attentes pour le pôle classique seront du coup assez élevées par rapport aux 5 premières années de la structure, le pôle CPE ne pourra lui que nous surprendre (en bien on espère)."
Le canard, c'est la vie.
Re: Bilans 2022, une saison minée par l’extra-sportif pour B&B
Globalement d'accord (et merci pour la petite référence
).
J'ai voté 7 parce que le Tour de France reste quand même une grosse déception, ils n'ont pas vraiment été à la hauteur de leur invitation et c'est dommage. De plus, ma note sanctionne clairement le comportement inacceptable de Pineau dans la presse vis-à-vis de ses coureurs. Pour moi, c'est vraiment ni fait, ni à faire.

J'ai voté 7 parce que le Tour de France reste quand même une grosse déception, ils n'ont pas vraiment été à la hauteur de leur invitation et c'est dommage. De plus, ma note sanctionne clairement le comportement inacceptable de Pineau dans la presse vis-à-vis de ses coureurs. Pour moi, c'est vraiment ni fait, ni à faire.
Immature et juvénile.