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" Bien que la première moitié de l'étape soit un peu plus sinueuse, la seconde partie est pratiquement plate. La fatigue de Peñas Blancas pourrait rappeler à l’ordre les sprinteurs. Une journée pour les puncheurs qui devront mettre leurs équipes à contribution pour contrôler l'arrivée."
Ronda est une commune espagnole de la province de Malaga, dans la Communauté autonome d'Andalousie.
Population : 33 624 hab. (2021)
Densité : 70 hab./km2
Altitude : 739 m
Superficie : 48 131 ha = 481,31 km2
La commune de Ronda est située à 113 kilomètres de la ville de Malaga.
Ronda se situe très précisément à l'antipode d'Auckland en Nouvelle-Zélande.
Ronda possède un climat continental de montagnes, avec une pluviosité moyenne de 700 mm. La température moyenne est de 15 °C.
HISTOIRE
Au IIe siècle av. J.-C., les Romains envahirent la péninsule Ibérique et en chassèrent les Carthaginois. À partir de cette époque, la ville de Ronda fut fortifiée et le château de Laurel construit.
À partir de l'an 711, date de la victoire de Tariq ibn Ziyad sur le comte wisigoth Rodrigue, la ville passe sous domination berbère.
Après l'effondrement du califat, le territoire d'Al-Andalus se divise en royaumes indépendants, les "taïfas". Ainsi le chef berbère Abou Nour, qui était un militaire gradé dans l'armée califale, créa le royaume de Ronda (Taïfa) des Banou Ifren à Ronda. Il construisit plusieurs édifices importants et renforça les murailles défensives de la ville. C'est à partir de cette date que Ronda commence à prendre le visage que nous lui voyons aujourd'hui.
Au XIIIe siècle, Ferdinand III le Saint entreprit la reconquête du sud de la péninsule, à partir de Séville en particulier. Mais Ronda appartenait alors au royaume nasride de Grenade. C'est en 1485 qu'elle fut prise par les rois catholiques, Isabelle Ire de Castille et Ferdinand II d'Aragon. Pour récompenser les chevaliers participant à cette victoire, les terres furent divisées et distribuées.
Les conséquences furent désastreuses pour l’économie de la ville et une intolérance religieuse s’installa dans toute la région. Les juifs et les musulmans présents durent quitter la région et la ville ne redevint prospère que bien plus tard, à partir du milieu du XVIII siècle, période à partir de laquelle de nouveaux quartiers furent construits. Ainsi le « Pont Neuf » et les arènes, emblèmes de la ville, datent de cette époque.
C'est au XIXe siècle que se construisit l'image romantique véhiculée entre autres par Alexandre Dumas (dans De Paris à Cadix) d'une région dominée par les bandits et les toréros.
Ronda est un des plus anciens centres de tauromachie d'Andalousie, dont elle est aujourd'hui encore considérée comme la capitale spirituelle. C'est dans cette ville qu'est née ce que l'on appelle la corrida moderne. Le 15 août 1752, pour la première fois, le torero Francisco Romero, à la fin d’une course, demande l’autorisation de tuer lui-même le taureau a recibir. Francisco Romero est généralement considéré comme « l’inventeur » de la corrida moderne.
La première corrida issue du style moderne de Francisco Romero y a été donnée le 19 mai 1785 avec Pedro Romero (de Ronda) et Pepe Hillo (de Séville).
De célèbres aficionados y ont laissé leur trace comme Ernest Hemingway, auteur de Mort dans l'après-midi (1933), dont une ruelle qui mène aux arènes porte le nom et l'image.
MONUMENTS
La ville est coupée en deux par le río Guadelevín, qui coule à travers une gorge profonde appelée El Tajo, longue de quelque 500 m et profonde de 170 m, que l'on franchit en empruntant le Puente Nuevo (Pont-Neuf) :
Les arènes de Ronda, les plus anciennes d'Andalousie, édifiées en 1784, et restées telles qu'elles était, à l'exception des gradins qui étaient construits en bois et qui ont été reconstruits en dur en 1962 :
Iglesia Nuestro Padre de Jesus (église du Notre-Père de Jésus)de style gothique, et datant peut-être d'entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle :
La Plaza de la Duquesa de Parcent (place de la duchesse de Parcent), appelée jadis Place de la vieille ville, était le centre de la ville à l'époque musulmane. Avant la construction des arènes, c'est ici que se déroulaient les courses de taureaux :
Elle doit son nom à un panneau en céramiques sur la façade, représentant un roi musulman.
Ses jardins andalous ont été conçus par le célèbre paysagiste françaisJean Claude Nicolas Forestier. Aménagés en terrasse, ces jardins qui surplombent le Tajo offrent une belle vue sur les montagnes environnantes :
Depuis les jardins on accède à la Mine. Datant du XIVe siècle, cette structure, que la tradition attribue au roi musulman Abomelik, est constituée d'un escalier creusé dans le roc et descendant de quelque 200 marches jusqu'au lit du Guadalevín au milieu de la gorge du Tajo. En descendant l'escalier on accède à différentes salles voûtées. La Mine permettait d'approvisionner la ville en eau.
La porte de Philippe Vest une des principales portes de la vieille ville. Après l'écroulement d'un premier «pont neuf»,en 1741, cet accès à la vieille ville redevint fort fréquenté jusqu'à l'achèvement du Pont Neuf actuel en 1793. À l'emplacement d'une vielle porte musulmane, on construisit la porte de Philippe V, du nom du premier souverain Bourbon d'Espagne :
Los Baños Árabes (bains arabes) (fin du XIIIe siècle ou début du XIVe siècle) comptent parmi les mieux conservés d'Espagne. Ils comportent trois salles voûtées percées d'ouvertures en forme d'étoile.
Le Palacio del Marqués de Salvatierra (palais du Marquis de Salvatierra) possède une intéressante façade Renaissance. Le portail, surmonté d'un balcon, est encadré par deux paires de colonnes corinthiennes. Au-dessus de ce balcon, un fronton orné des armoiries des Salvatierra est soutenu de chaque côté par une paire d'atlantes d'inspiration coloniale, représentant des couples d'indiens nus :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/18/Montilla_Lorenzo_Marqu%C3%A9s.jpg/800px-Montilla_Lorenzo_Marqu%C3%A9s.jpg
Vue de Montilla, dessin du peintre Lorenzo ou Miguel Marqués.
Il ne faut pas oublier le vin qui est vendu dans diverses bodegas de la ville : Alvear, la Unión, la Aurora, etc...
Avec la ville voisine de Moriles et d'autres aux alentours, elle forme la dénomination vinicole de Montilla-moriles dotée de fino (blanc sec) et de dulce, des vins très appréciés dans la région.
La Semaine Sainte commence le samedi avant les Rameaux avec un spectacle représentant la Passion. À partir de là, pendant toute la semaine ont lieu des défilés, notamment la parade des Romains dans les rues de la ville :
Fête de San Francisco Solano
C'est la fête votive de la ville, qui a lieu en juillet :
C'est quoi ces muritos finaux qui sont même pas des muritos ?
Ils ont fait les profils, puis ils ont laissé l'organisateur du Tour du Danemark relire et raboter tout ça ?
Je déconne même pas, sur le profil c'est écrit que la rampe finale de 1500 mètres fait 700 mètres à 5%.
Bon, ils annoncent un départ en faux plat descendant avec du vent de côté... Je suis Evenepoel je demande à Cavagna de bien lubrifier le 60 dents.
Bradounet_ a écrit : 01 sept. 2022, 22:29
La meilleure occasion pour le Coq demain s'il ne fait pas déjà son habituel sprint dans le vent à la flamme rouge pour remonter à l'avant.
C'est d'autant plus la meilleure que c'est la dernière.
Cimolai vient de déclarer tout le bien qu'il pense de devoir faire le poisson-pilote pour un sprinteur qui n'avance pas sur cette Vuelta, mais qui, contrairement à lui, est dans les 10 top scoreurs de Cofidis.
Heureusement pour lui ça s'arrête vendredi car après l'étape Coquard quitte la vuelta pour aller faire des points ailleurs.
Bon je suis pas certain que ce soit crédible à 100% car je pensais que c'était interdit d'abandonner une course exprès pour s'aligner ailleurs, mais j'aime bien le ton de l'interview
Attention à l'échappée demain, on devrait revoir Wright à l'avant
Sinon pour moi Pedersen ou Roglic si ça visse dans l'avant dernier talus, sont les favoris du peloton
Wright, j'y pensais pour l'étape mais en restant dans le peloton.
Demain, on a la Trek, Cofidis, Israel Cycling Academy (pour Impey hein parce que Bevin fait actuellement du tourisme dans la fosse des Mariannes), BEX sur la dynamique Groves, Alpecin (Merlier n'est pas resté deux jours de plus pour rien et sinon il y a Stannard qui pourrait être intéressée) et peut-être la Jumbo pour Roglic/Teunissen qui vont rouler à coup sur. Je ne pense pas que ce soit le bon plan d'aller à l'avant.
Julius a de bonnes chances de s'y retrouver à l'avant par contre, c'est un affranchi depuis ce matin, il est libéré de ses taches de larbin pour Thijssen et van Popol qui ont abandonné, mais il n'a pas encore le niveau/la caisse pour peser dans un final de course WT. Un candidat à l'abandon covid aussi, il a passé beaucoup de temps avec van popol.
Dernière modification par Bradounet_ le 01 sept. 2022, 23:39, modifié 1 fois.
Delgato a écrit : 01 sept. 2022, 23:38
il y a 2 talus quand même
Certains DS ne sont pas sensés le savoir.
Bon, honnêtement, le final n'est pas super dur, mais après 2 semaines de course, c'est différent, certains sprinteurs vont reculer dans les 500 derniers mètres.
Quand on voit comment des purs rouleurs se sont fait massacrer sur un chrono tout plat (et même léger faux-plat descendant) par de frêles grimpeurs, on comprend que la fatigue s'installe chez pas mal de coureurs.
Bradounet_ a écrit : 01 sept. 2022, 23:41 Certains DS ne sont pas sensés le savoir.
Bon, honnêtement, le final n'est pas super dur, mais après 2 semaines de course, c'est différent, certains sprinteurs vont reculer dans les 500 derniers mètres.
Quand on voit comment des purs rouleurs se sont fait massacrer sur un chrono tout plat (et même léger faux-plat descendant) par de frêles grimpeurs, on comprend que la fatigue s'installe chez pas mal de coureurs.
Pour le chrono on l'avait dit, vent de face, importance de l'aero, aucune surprise de voir un Yates faire une super performance par exemple.
Le concept de frêle grimpeur n'est plus vrai actuellement en world tour, avec le travail de gainage, le travail technique sur la position, on retrouve des coureurs légers très fort en contre la montre grâce à leur très bonne aero.
A un contre-exemple à la Martin près, mais il s'améliore lui aussi.