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"Le peloton traversera la province de Malaga d'un bout à l'autre. Une journée totalement plate jusqu'à la montée à Peñas Blancas. Bien qu'il s'agisse d'un col que La Vuelta a déjà conquis, en 2022 il comptera quatre kilomètres supplémentaires, pour un total de 20 km. Un final très dur, qui pourrait bouleverser le classement général."
Par son enclave privilégiée et son riche entourage, la localité a été l’établissement de nombreuses civilisations. Les premières colonies datent du Néolithique et plus tard les Phéniciens, les Romains et les Arabes ont laissé leur trace dans l’histoire de Salobreña. Pendant le Néolithique, les bergers semi-nomades fréquentèrent la zone, en laissant comme trace de leur culture la Grotte du Gran Capitán près de Lobres. Au VIIIe siècle av. J.-C. les Phéniciens débarquèrent dans ces côtes, et y établirent une usine de salaison du poisson. Vers le VIe siècle av. J.-C., elle est conquise par les Carthaginois, puis, sous la domination romaine, elle intègre la province de Bétique, et commence à faire partie de l’itinéraire qui reliait Castulo à Malaka.
Son étape musulmane commence en 713 apr. J.-C., lorsque Abd al-Aziz, fils de Muza, occupe ces territoires. Cette étape dura huit siècles et sa plus grande splendeur eut lieu pendant la période nazari du Règne de Grenade, lorsqu’elle passe à être appelée Salubania. En 1489 les Chrétiens conquirent Salobreña, de la main du capitaine d’artillerie Francisco Ramírez de Madrid. Par la défense du château après le siège du roi nazari Boabdil, les Rois Catholiques le nommèrent gouverneur de Salobreña. Au début de 1810 les Français occupent cette zone, jusqu’à leur expulsion en 1812. Pendant la deuxième moitié du XIXe siècle surgit l’industrie du sucre, ce qui favorisa le développement urbain du village.
Jusqu’à cinq rois de Grenade y sont restés prisonniers.
Loin des tragédies survenues pendant la guerre d’indépendance, c’est aujourd’hui une station estivale de la Costa Tropical qui vous permet d’alterner la plage avec les hauteurs de la Sierra Nevada.
Voici les incontournables à visiter à Salobreña :
Situé au sommet d’un rocher, un château arabe couronne cette ville "de Grenade":
La visite commence à l’Alcazaba. Au cours du Xe siècle, un palais et quelques jardins y ont été construits. En outre, la forteresse a servi de prison royale aux XIVe et XVe siècles.
Le primitif Alcazar nasride est composé d’une enceinte fortifiée soutenue par quatre tours. Ce sont la Tour ancienne, la Tour nouvelle, la Tour de la poudrière et la Tour de l’Hommage. Son enceinte est celle qui accueille la cage dorée pour les monarques tombés en disgrâce. Un deuxième espace a été construit par les Castillans à la fin du 15ème siècle, où se détachent la Tour du Cube et la Tour de la Batterie. La dernière subdivision du château de Salobreña est protégée par la Tour Coracha et la Tour d’eau.
Tout près de l’hôtel de ville, sur la Place de la Iglesia, se trouve La Bóveda (XVIe siècle). Ce passage que nous pouvons voir à Salobreña reliait le quartier de l’Albaicín à l’ancienne médina. Pour cette raison, il a été principalement utilisé pour le trafic de marchandises :
Une visite complémentaire sera celle de l’ancienne prison, en face. En outre, le célèbre dramaturge grenadin José Martín Recuerda dispose d’un espace qui lui est consacré dans la Casa Roja de la ville. Il passe en revue son travail créatif transcendantal. Cette construction exotique était la résidence du directeur de l’ancienne Usine sucrière :
Sur la promenade se trouve le Rocher, il y a longtemps un îlot. C’est un endroit agréable à voir à Salobreña, avec de belles vues. Enfin, à La Caleta, on trouve encore l’une des dernières Usines sucrières d’Europe (XIXe siècle). Une visite peut être effectuée qui explique l’histoire :
Parmi les autres attractions à voir à Salobreña, citons l’église Nuestra Señora del Rosario. Située dans le quartier historique de Salobreña, elle est construite sur la mosquée musulmane de style mudéjar du XVIème siècle :
https://mapio.net/images-p/923877.jpg
La porte de la façade sud, de style arabe
https://multimedia.andalucia.org/content_images/main_image_44039.jpeg
Son clocher crénelé attire l’attention. Elle faisait partie du système de défense contre les attaques des pirates berbères.
Estepona est une ville de la province de Malaga, dans la communauté autonome d'Andalousie, en Espagne.
Cette station balnéaire est une station balnéaire située à une trentaine de kilomètres à l'Ouest de Marbella, dominée par la Sierra Bermeja (théâtre de l'arrivée de cette 12e étape) :
Population : 71 925 hab. (2021)
Densité : 525 hab./km2
Altitude : 69 m
Superficie : 13 700 ha = 137 km2
HISTOIRE
Le site d'Estepona a connu une occupation durant la Préhistoire, comme en attestent les silex et dolmens découverts à l'ouest de la ville. Dolmenes de Corominas :
Bien que les origines de la ville n'aient pas encore été clairement établies, les vestiges découverts témoignent d'abord d'un passé phénicien.
Dès le 9ème siècle av. J-C, les Phéniciens arrivent sur les côtes, établissent des comptoirs et cohabitent avec la population autochtone.
Puis à la fin du 3ème siècle av. J-C, ce sont les Romains qui vont conquérir la Péninsule Ibérique et donc cette ville, appartenant probablement à la ville romaine de Salduba, située sur la Via Aurelia qui reliait Malacca à Gadès
Au début du 8ème siècle, ce sont les Arabes qui s’installent avec l’implantation d’une forteresse appelée Al-Estebbuna, à l’origine du nom de la ville.
Estepona se nommait Medina Istibūna pendant la période d'Al-Andalus.
Au 15ème siècle, elle revient dans la couronne de Castille. Estepona acquiert le statut de ville en 1729, la libérant ainsi de la juridiction de Marbella.
Aujourd’hui, les nouveaux « occupants » ont plus l’accent british que méditerranéen !
Selon l’INE, on compte 68.300 habitants à Estepona dont 15200 étrangers (22% de la population permanente) d’une centaine de nationalités différentes : 4600 Britanniques, 1600 Marocains, 1000 Argentins, 900 Russes, 800 Allemands, mais aussi plus d’un millier de francophones européens (Français, Belges et Suisses).
En été, avec la venue des touristes essentiellement étrangers dans les résidences secondaires, les hôtels et les locations, la population triple, et les Espagnols sont alors minoritaires en juillet et en août.
CLIMAT
Le climat d'Estepona en été est chaud, les températures pouvant avoisiner les 35 °C. Les températures de l'hiver sont relativement douces en journée (environ 15 °C). La température moyenne annuelle est d'environ 18 °C. Les précipitations sont rares (environ 500 mm par an en moyenne) mais intensives lorsqu'elles surviennent. L'ensoleillement culmine à environ 330 jours par an .
La côte possède un climat méditerranéen subtropical.
Certaines journées de l'été se traduisent par du brouillard plus ou moins dense sur le littoral en raison d'une très forte évaporation des eaux de la mer Méditerranée due à l'ensoleillement très intensif de la mer en cette période.
Par beau temps, on aperçoit Gibraltar et les côtes de l'Afrique : le Rif marocain.
La mer peut être relativement froide lorsque le vent est de Poniente en raison de la proximité du détroit de Gibraltar.
PLAGES
Estepona possède 21 km de littoral et de nombreuses plages. Vous pouvez y pratiquer tous les sports et activités nautiques, voile, plongée, pêche, kitesurf, beach parcs, …
Les deux plus connues sont celles de la Rada en centre-ville d'environ 3 km :
La vieille ville d’Estepona (Casco antiguo) est connue comme « le jardin de la Costa del Sol ». Les bâtiments de faible hauteur blanchis à la chaux, les places et les rues historiques forment un véritable jardin urbain rempli de fleurs et de végétation. Le centre historique, dont une grande partie est aménagée en espace piéton, a conservé son charme et son authenticité andalou.
Inauguré en mars 2015 au cœur de la ville, le parc botanique dispose d’un orchidarium (El Orquidario) contenant 5000 plantes dont 1300 espèces d’orchidées. Il a une superficie de 1000 mètres carrés et un volume de 15000 mètres cubes. On y trouve un lac, une chute d’eau de plus de 15 mètres et trois dômes de verre, dont le plus haut s’élève à environ 30 mètres de haut.
La ville compte 31 fresques en différents endroits. L'une d'elles figure parmi les plus grandes du pays, s'étendant sur six édifices consécutifs.
Unique en Espagne pour les amoureux de Street Art, les façades des immeubles d’Estepona servent de toiles géantes pour les artistes. Là où il y avait de tristes murs anonymes, on trouve maintenant un musée à ciel ouvert. Une route des œuvres de Street Art s’est ainsi créée : la « Ruta de los Murales »
Estepona est l’une des destinations préférées des amateurs de golf en Europe. Les golfeurs profitent de vacances sous le signe de la détente, dans une région où le soleil brille plus de 330 jours par an et qui offre tout le confort pour pratiquer leur sport favori.
Les parcours de 18 trous sont : L’Atalaya Golf & Country Club, avec deux parcours : l’Atalaya Old Course et l’Atalaya New Course. El Paraíso Golf Club, Estepona Golf, Valle Romano Golf & Resort.
En 1998, la ville constitua une arrivée d'étape du Tour d'Espagne 1998 remportée par l'Estonien Jaan Kirsipuu.
La course auto de Pena Blanca, qui fait partie du championnat provincial de course automobile III disputación de Málaga.
Noté pour le championnat andalou de montagne de la fédération de motocyclisme :
La gastronomie d’Estepona est basée sur la cuisine traditionnelle du littoral andalou, avec une préférence pour les produits de la pêche tels que les sardines épicées, les anchois frits ou l’espadon, mais aussi la fritura malagueña ou la fameuse salade de poulpe. Il ne faut pas oublier la locale » trucha del Padrón », une truite que l’on trouve dans le Rio Padron dans le Parc Naturel de Los Reales de Sierra Bermeja. On y trouve aussi un excellent fromage de chèvre produit dans la région.
A priori, la Quickstep ne va pas chercher à obtenir la victoire. Avec la perte d'Alaph + le solide week end qui s'annonce, l'équipe va sans doute s'économiser un max. Et je ne vois pas trop quelle autre équipe roulerait pour offrir la victoire à Remco...
encore une montée assez longue et bien régulière où evenepoel devrait être imbattable sauf jour sans (ou déclin improbable)
d'autant que roglic n'est pas à son top
J'adore en général ce genre d'étape, mais ici j'avoue que j'ai un stresse pour Remco, j'ai peur que ses adversaires ne soient pas assez usé à l'entame de ce col, et l'attaquent de partout !
Pas loin de la montée plate, c'est pour Rogliche au peunch sur le final difficile. Sauf si Evenepoel sort une patate de l'enfer comme dans la Redoute.
Mais il y aura sans doute une échappée devant ?
C'est là qu'on se rend compte que le parcours de cette année est vraiment affreux et indigne d'un GT : le leader de la course n'a plus presque personne pour l'épauler (miskine Loulou) en haute-montagne (montée et descente où Alaph est d'un grand renfort) à onze jours de l'arrivée et pourtant on se demande bien où son équipe pourrait être mise en difficulté : aucun col placé autre qu'en position finale ne montre une grande difficulté à tel point que les Cavagna/van Wilder/Devenyns/Masnada n'ont pas trop de soucis à se faire pour déposer Evenepoel au pied des montées finales. A moins d'une grosse craquante, il parait presque impossible de voir Evenepoel perdre 2:40 sur Roglic vu le reste du programme, il faudrait qu'il commence à perdre 30" dès demain sur Roglic et cela également à chaque autre arrivée au sommet. Inversion de tendance qui parait fantaisiste vu comment Remco a dominé la concurrence encore hier et les montées plates et plutôt régulières qui vont se présenter à lui dorénavant. Mais même un Remco bien diminué en troisième semaine arriverait à s'en sortir avec parcours.
Impossible de le faire sauter de loin sauf s'il a une tourista dans l'Alto del Purche dans l'étape 15 dont le sommet est à 40 km de celui de montée de la Sierra Nevada (le seul col vraiment difficile qui précède le dernier d'une étape). Toujours possible cela dit _ désolé Delgato, tu postes parfois de belles photos de spécialités qui mettent ma chienne en appétit mais dans la réalité quand on revient d'Espagne généralement, on se souvient plus de sa gastro que de sa gastronomie.
Même lui sent que, maintenant, son plus grand adversaire est la Covid, d'où son coup de gueule ce matin pour restreindre l'accès au public aux aires d'arrivées, il aimerait bien le retour de jauges.
Pour demain, j'espère m'enjailler avec mon running-gageur préféré : Jay Vine qui déposera les pauvres malheureux, qui auront collaboré avec lui pendant 150 km pour faire progresser l'échappée, sur 150 m en passant de i2 à i3.
Un Vine, il y a quelques années, ça durait jamais plus de six secondes, la technologie a fait de gros progrès depuis : à présent tu peux avoir toute la durée d'une étape de montagne que tu peux revoir en boucle à l'infini.
Je sens que je vais être contraint de me hyper pour le Tour de Grande-Bretagne la semaine prochaine, quelle vie ça me fait mener ! Le Tour de GB quoi ! Tout ça parce que Fernando Escartin n'a pas la lumière à tous les étages, avec lui, c'est pas Versailles ici, ça c'est clair, mais bon pas le choix, et puis y aura Finn Crockett, ça peut être pas mal à suivre, et en l'absence de Laurenz Rex et de Luke Crowe, il ne se fera pas manger tout cru.
Hé des photos de plage le jour de la rentrée, t'es pas bien Delgato ?
Merci comme d'habitude pour ces majestueuses présentations, ça me fera de la lecture à la pause café
Sinon je rejoins Jimmy, tu pourrais te simplifier les choses pour les sondages : Vine/Remco/Un coureur n'ayant pas participé au Tour de Norvège.
En étape sprint ça aurait pu être pseudo-rigodrôle ce tracé mais là 193 km...
Bon au moins ça va faire chauffer le bitume dans la montée, on va avoir droit à une belle dose de Watts
Delgato a écrit : 31 août 2022, 22:25
Seulement 4 votes
T’as mis 30 noms mais pas le futur vainqueur Vine, ça manque de sérieux
Aujourd'hui le sondage c'est celui qu'on souhaite voir gagner
Je pensais pas qu'il y en aurait bcp qui aimeraient le voir gagner une 3ème étape
Mais au fond pourquoi pas, il doit y avoir des fans de Vine c'est vrai, désolé
Excess a écrit : 01 sept. 2022, 08:45
Hé des photos de plage le jour de la rentrée, t'es pas bien Delgato ?
Merci comme d'habitude pour ces majestueuses présentations, ça me fera de la lecture à la pause café
Sinon je rejoins Jimmy, tu pourrais te simplifier les choses pour les sondages : Vine/Remco/Un coureur n'ayant pas participé au Tour de Norvège.
En étape sprint ça aurait pu être pseudo-rigodrôle ce tracé mais là 193 km...
Bon au moins ça va faire chauffer le bitume dans la montée, on va avoir droit à une belle dose de Watts
Non ça va, moi je suis encore en vacances à la mer, avec vue sur la côte bleue désolé
Je vois bien Mäder dans l'échappée.
À voir si des équipes roulent pour l'étape, en laissant Vine se fatiguer devant.
Je vois bien Astana rouler et pourquoi pas AG2R. O'Connor et Lopez (mon favori du jour) ont l'air en forme vu leur clm, et ils sont assez loin au CG pour avoir assez de marge de manœuvre pour anticiper de loin sur cette longue ascension. Et ce sont tous les 2 des attaquants qui n'attendent pas les derniers km. Remco va être en gestion mode eco
T’as mis 30 noms mais pas le futur vainqueur Vine, ça manque de sérieux
Aujourd'hui le sondage c'est celui qu'on souhaite voir gagner
Je pensais pas qu'il y en aurait bcp qui aimeraient le voir gagner une 3ème étape
Mais au fond pourquoi pas, il doit y avoir des fans de Vine c'est vrai, désolé
Je n'avais pas lu la question
Non, évidemment personne ne souhaite voir Vine gagner. Mais alors, je me demande bien pourquoi Remco est dans la liste
Aujourd'hui le sondage c'est celui qu'on souhaite voir gagner
Je pensais pas qu'il y en aurait bcp qui aimeraient le voir gagner une 3ème étape
Mais au fond pourquoi pas, il doit y avoir des fans de Vine c'est vrai, désolé
Je n'avais pas lu la question
Non, évidemment personne ne souhaite voir Vine gagner. Mais alors, je me demande bien pourquoi Remco est dans la liste
Car je sais que Remco a un gros fan club ici, d'ailleurs il y en a 3 qui ont voté pour lui
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