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La Classique de Saint-Sébastien (en basque : Donostia San Sebastian Klasikoa ; en espagnol : Clásica San Sebastián) est une course cycliste espagnole créée en 1981 et organisée par l'OCETA. Elle se déroule dans la région de Saint-Sébastien et dans les environs de la province de Guipuscoa, dans la communauté autonome du Pays basque, en Espagne, le samedi suivant la fin du Tour de France. Cette classique, est inscrite au calendrier de la Coupe du monde de 1989 à 2004. Elle intègre ensuite l'UCI ProTour et fait désormais partie du World Tour. C'est également une des manches de la Coupe d'Espagne depuis 2019.
Considérée avec le tour de Lombardie comme la classique des grimpeurs, la course a toujours commencé et s'est toujours terminé à San Sebastian. Néanmoins le parcours a évolué selon les éditions, de sorte que son kilométrage total n'est pas le même du année à l'autre, bien qu'il soit resté presque toujours autour 230 kilomètres. Sa principale difficulté est l' Alto de Jaizkibel, placé dans les premières éditions à 15 kilomètres de la ligne d'arrivée, avant de progressivement s'en éloigner avec des changements progressifs. Ainsi, dans ces premières éditions, ils ont gravi la pente de Fuenterrabía jusqu'à ce que, pour offrir d'autres alternatives et donner une chance à un autre type de coureur que les grimpeurs, il a été décidé de gravir la pente opposée de Pasajes, mais placée à environ 30 kilomètres de l'arrivée.
Les acteurs de la Clásica San Sebastián sont souvent ceux qui disputent le Tour de France quelques jours plus tôt, en raison de la proximité au calendrier entre les deux épreuves. Le premier vainqueur de l'épreuve et détenteur du record de victoires : l'Espagnol Marino Lejarreta s'est imposé lors de l'édition inaugurale en 1981, a récidivé en 1982 après avoir remporté la Vuelta a España et s'est offert un nouveau succès à Saint-Sébastien en 1987. Le grimpeur basque est l'un des rares coureurs à avoir remporté des étapes sur les routes du Giro d'Italia, du Tour de France et de la Vuelta tout en finissant dans le top 5 de ces trois Grands Tours :
Deux vainqueurs de Grands Tours ont attaqué en solitaire dans le terrible Jaizkibel, démontrant ainsi leurs qualités de grimpeur avant de s’imposer à l’issue de la Klasikoa. En 1990, Miguel Indurain était l'étoile montante du cyclisme espagnol, et après avoir remporté Paris-Nice, terminé 7e de la Vuelta puis 10e du Tour avec une victoire d'étape à Luz-Ardiden, il s’est dégagé dans l'ascension la plus difficile pour gagner avec le plus grand écart observé à Saint-Sébastien : 2'24" d'avance sur Laurent Jalabert et Sean Kelly :
https://pbs.twimg.com/media/DjuMN66U0AEWnUD.jpg
« Miguelon » a remporté le Tour de France l'année suivante devant le coureur italien Gianni Bugno (né en Suisse et champion du Monde UCI en 1991 et 1992). Ce dernier est sorti à son tour dans le Jaizkibel avant de s'imposer avec 55" d'avance sur Pedro Delgado :
Le Français Laurent Jalabert, vainqueur de la Vuelta en 1995, s'est offert deux succès basques consécutifs, en 2001 et 2002. A chaque fois, il a dominé au sprint un petit groupe sorti au fil des ascensions :
Enfin, l'Espagnol Alejandro Valverde a lui aussi remporté la Clásica à deux reprises : en 2008, un an avant de remporter la Vuelta, et en 2014, lorsqu'il est devenu à 34 ans le vainqueur le plus âgé de l'épreuve :
Le parcours de la Donostia San Sebastián Klasikoa a changé à plusieurs reprises au cours de ses 40 ans d'existence. A l'origine, le Jaizkibel (7,8 km à 5,84 %) était escaladé deux fois et se trouvait plus près de l'arrivée, mais il n'a été emprunté qu'une fois lors de la dernière édition. Depuis 2014, l'organisation a placé l'ascension de l'Alto de Murgil Tortorra dans les 10 derniers kilomètres pour empêcher toute arrivée au sprint ; c'est un véritable mur long de 1800 m, avec une pente moyenne de 10,5 % et un maximum à 20 %. Cette année le parcours est identique à celui de 2021. Dénivelé positif estimé à 4113m par LFR :
Saint-Sébastien (espagnol : San Sebastián, basque : Donostia) est une ville du Nord de l'Espagne, capitale de la province du Guipuscoa, dans la Communauté autonome basque. D'une superficie de 60km2, elle comptait 188 000 habitants en 2021. Elle est le siège du diocèse de Saint-Sébastien et de la province maritime de Saint-Sébastien.
Baignée par les eaux de la mer Cantabrique, à l'embouchure de la rivière Urumea, elle doit une grande partie de sa célébrité à sa rade, la baie de la Concha, encadrée par deux éminences rocheuses, les monts Igeldo et Urgull, véritables balcons naturels d'où on appréhende une grande partie de la cité, l'océan et les paysages vallonnés des environs.
Saint-Sébastien a été fondée vers 1180 parSanche VI, roi de Navarre, pour être le port maritime de la Navarre. Le site où la nouvelle ville est fondée, situé au pied du mont Urgull, a été primitivement connu comme Izurum. Saint-Sébastien apparaît étymologiquement de l'évolution du mot Donebastian (Done < Domine, et Sebastian). L'endroit était donc habité par les locaux, Navarrais, comme on les appelle. Le roi navarrais a alors invité les commerçants gascons appelés de Bayonne à s'installer sur place. Le for de la ville est considéré comme l'un des plus anciens fors maritimes.
Saint Sébastien a été conquise en 1200 par l'armée du roi castillan Alfonse VIII, ennemi de Sanche le Fort, qui envahit la Navarre cette même année. Toutefois la ville a conservé le for navarrais. Ainsi, le port, devient le moyen pour une monarchie, la castillane, de s'ouvrir vers la mer.
Les rois de Castille comptent pour la première fois en 1248 avec les forces navales de Saint-Sébastien, qui participent à la neutralisation de l'escadron des Maures.
La ville construite principalement en bois a dûe se relever des multiples incendies dont elle a souffert à partir de 1266. Elle aura brûlé complètement six fois en deux siècles.(En 1489 la reconstruction de la ville se fit en pierre.)
La guerre de Cent Ans, les Guerres de bandes et l'évolution de la Navarre en direction française pour raisons dynastiques ont apporté dans la 2nd moitié du XVe siècle, le déplacement des principales lignes de trafic vers Bilbao, en remplaçant Saint-Sébastien comme centre du trafic commercial.
À partir de là on passe d'une ville marchande à place militaire. Ce nouveau rôle de Saint-Sébastien comme forteresse, chargée de freiner les attaques des Français, donnera lieu à ce que la ville gagne les titres nobiliaires et de Loyauté.
Après deux siècles passés à accomplir héroïquement sa mission de guerre, Philippe IV d'Espagne, en 1662, lui accorde le titre de villa. Jusqu'à sa fondation il y avait seulement de petites zones résidentielles dans le quartier de l'Antiguo (vieux quartier), dans la vieille partie et dans la vallée de l'Urumea.
Cartographie de Saint-Sébastien, commandée par Philippe IV en 1622 :
En 1719, la ville est prise par une forte armée française et le maréchal de Berwick. La citadelle est prise le 17 août, la ville est alors mal fortifiée et sa petite garnison manque de vivres et de munitions. La ville a été occupée par une garnison de deux mille soldats français, jusqu'au 25 août 1721, date à laquelle elle a été évacuée à la suite de la paix de La Haye. En raison des dégâts produits par les bombardements des assaillants, on décide la construction d'une place tout au centre de la ville pour créer un espace en raison de la concentration étouffante de bâtiments qui affligeait les résidents, la Place Neuve, aujourd’hui appelée Place de la Constitution.
Dans le cadre de la Guerre de la Convention, les troupes françaises commandées par Bon-Adrien Jeannot de Moncey entrèrent dans la ville sans résistance des autorités civiles ou militaires le 3 août 1794. Le maire Juan Vicente Michelena et d'autres autorités, considérés comme de connivence avec les Français ou favorables à la tentative de création d'une République de Guipuscoa, sont jugés en 1796 par les tribunaux espagnols à Pampelune.
Pendant la guerre d'indépendance, Saint-Sébastien a été occupée en 1808 par les troupes napoléoniennes. Joseph Bonaparte, souverain de l'Espagne, est entré le 9 juin à Saint-Sébastien, en parcourant la rue Narrica, dans laquelle toutes les fenêtres restèrent fermées. En juin 1813 les alliés, les troupes anglo-portugaises, sous le commandement direct de Sir Thomas Graham et du généralissime Duc de Wellington, assiégèrent la ville. Après plusieurs jours de bombardement intense provocant un élargissement de la brèche (les troupes françaises étaient entrées par cette dernière en 1719), on a entamé l'opération d'assaut formée par une colonne de volontaires, appelés les desperados. Un incendie fortuit et l'explosion d'une réserve de munitions ont provoqué une panique chez les Français, événement dont profitent les assaillants, qui obligent les troupes françaises à se replier vers le château, où elles capitulent le 8 septembre.
Le pillage des alliés pendant la reconquête de la ville a duré six jours et demi, en sauvant de l'incendie seulement les deux paroisses et trente-cinq maisons, situées dans la rue Trinidad, qui pour un tel motif porte actuellement le nom de 31 de Agosto/Abuztuaren 31. Ces maisons n'ont pas été brûlées parce qu'elles servaient de logement aux fonctionnaires britanniques et portugais, pendant qu'ils entamaient l'attaque au château.
La ville fut pionnière pour la pêche à la baleine, avec d'autres ports de la côte, et son activité s'étendit bientôt à d'autres secteurs, comme l'industrie et le commerce. Ville fortifiée jusqu'en 1863, elle fut ravagée à douze reprises par des incendies jusqu'à cette date. Le dernier d'entre eux, ayant eu lieu en 1813, pendant la guerre d'Indépendance, les survivants se réunirent à Zubieta et décidèrent de reconstruire la ville.
Saint-Sébastien semble avoir été la première ville espagnole fortement touchée par la pandémie grippale de 1918, dite grippe espagnole due au virus H1N1[/i]. Il est possible que sa situation (baie très fermée, dans laquelle se déversaient les égouts) et le passage de touristes venant de diverses régions d'Europe, voire venant se reposer après être passés sur le front, aient pu favoriser la diffusion de l'épidémie.
Après la guerre, les notables de la ville se réunirent à Zubieta et décidèrent de reconstruire Saint-Sébastien.
La division du royaume d'Espagne en 52 provinces fixa la capitale du Guipuscoa à Saint-Sébastien.
Dans la province s'opposent les carlistes et les libéraux, ces derniers partisans de la Constitution. Les deux partis défendaient les juridictions, mais de manière différente. Saint-Sébastien optera pour le libéralisme, contrairement aux campagnes de la province.
En 1863, après un débat intense, les murs qui limitaient le développement de la ville, sont démolis.
Saint-Sébastien change d'orientation. Terminée son étape comme forteresse, elle se mettra à accomplir la fonction de capitale de la province, en commençant son expansion reflétée dans le Plan Antonio Cortázar pour la nouvelle ville.
Au décès du roi Alphonse XII d'Espagne, en 1885, sa veuve la reine régente Marie-Christine emmène tous les étés la cour à Saint-Sébastien, résidant dans le Palais de Miramar. Le maire de Saint-Sébastien, en reconnaissance, la nomme maire honorifique de la ville. Par la suite, déjà en plein développement de l’Ensanche Cortázar, qui dotera la ville de son actuel attrait architectural, la construction du casino ( actuellement l'hôtel de ville ) en 1887 augmente le nombre d'estivants.
Les bâtiments remarquables de la ville sont tous de cette époque (indépendamment de ceux de la vieille ville), comme la cathédrale du Buen Pastor ou Artzain Ona de Saint-Sébastien, l’Escuela de Artes et Oficios (actuel siège de la poste) et l’Instituto Peñaflorida (occupé ensuite par l’Escuela d'Ingenieros Industriales et de nos jours par le Centre Cultural Koldo Mitxelena), le palais Miramar, le théâtre Victoria Eugenia, l'hôtel María Cristina, les villas du Paseo de Francia ou Frantziako pasealekua ou la gare du Nord, ainsi que le reste des bâtiments du Secteur romantique, tous avec un style français marqué, qui a donné du charme à Saint-Sébastien et son surnom de « petit Paris » ou « Paris du Sud ».
La Première Guerre mondiale fait de Saint-Sébastien une des villes les plus cosmopolites d'Europe. Dans son Casino se retrouvent toutes les personnalités de la vie européenne : [i]Mata Hari, Léon Trotski, Maurice Ravel, Romanones, Pastora Imperio, des toreros renommés, des banquiers, etc. À la Belle Époque, Saint-Sébastien reçoit la compagnie française d'opérette, les ballets russes, des chanteurs d'opéra et beaucoup d'autres artistes célèbres.
En 1930, la ville accueille une réunion de républicains, qu'on a appelé l'accord de Saint-Sébastien, qui aura un impact important dans l'avènement postérieur de la IIe République, le 14 avril 1931. De fait, le premier gouvernement républicain sera formé, dans une grande mesure, par le noyau de politiciens participant à l'« accord ». L'élection de la capitale donostiarra a été due, d'une part, à la proximité de la ville avec la République française et au fait que Saint-Sébastien était la capitale estivale de la Cour. Fernando Sasiain, hôte du Pacte, sera le maire de Saint-Sébastien pendant la République.
Peu après le début de la Guerre civile espagnole, le 13 septembre 1936, Saint-Sébastien tombe, sans sérieux combat, entre les mains des nationalistes. Le franquisme maintiendra à Saint-Sébastien le rôle de ville capitale de la villégiature. De 1940 à 1975Franco passera le mois d'août au palais d'Aiete, acheté par la mairie qui le lui a offert, et y tiendra les conseils des ministres. C'est là que, le 17 octobre 2011, sera publiée la déclaration intégrale sur la paix au Pays basque, à la suite de la conférence internationale de paix de Aiete.
En 1953, et à l'initiative d'un groupe de commerçants de la ville, naît le Festival de Saint-Sébastien, avec le double objectif de prolonger la saison touristique et de rendre à Saint-Sébastien le rôle culturel et le glamour perdus depuis la Guerre Civile.
Le succès de la première édition arrive aux oreilles du régime franquiste qui soutient la manifestation dans le but d'améliorer l'image extérieure de l'Espagne. Il devient l'un des meilleurs festivals de cinéma au monde, la scène de quelques premières cinématographiques historiques et le point de rencontre de bonne partie des plus importantes étoiles du septième art.
En 1955 on a entamé le second et plus important processus d'extension de la ville, dans ce qu'on a appelé Amara Berri, en donnant lieu à un quartier du même nom (faisant allusion aux marais qu'il y avait dans ce terrain avant sa construction). Un des premiers pas dans la construction de l'extension a été le transfert de l' Ecole des Arts et Métiers et Commerce, située dans le centre, à des écoles reconstruites, ainsi que de celui de lInstitut Peñaflorida, en l'appelant Institut Usandizaga pour sa section féminine. On peut considérer que le processus de consolidation du quartier d'Amara a fini en 1993, avec la construction du stade d'Anoeta et de la rénovation totale de la ville sportive (située à Amara).
Après les deux extensions, la ville a consolidé son axe principal, qui continue de se développer bien qu'à un rythme beaucoup plus lent. Aujourd'hui, les priorités de la ville sont l'amélioration des infrastructures (promotion de l'aéroport, meilleures communications ferroviaires, amélioration des routes), la régénération des quartiers de la périphérie, le maintien et le renforcement du tourisme, la principale source de recettes, et la lutte contre l'ETA et la violence urbaine, que la ville a punie avec intensité. La croissance urbaine prétend être combinée avec les soins de l'environnement, la lutte à l'échelle municipale contre le changement climatique et l'aptitude à soutenir des opérations prolongées. Fruit des efforts effectués dans cette direction, en 2008 Saint-Sébastien a été récompensé par la Fédération espagnole de Communes et Provinces comme la ville la plus soutenable de l'Espagne.
Après le décès de Franco en 1975, la gestion a été donnée à un conseil présidé par le socialiste Ramón Jáuregui, chargé de diriger les institutions municipales jusqu'aux premières élections municipales de la démocratie en 1979. Dans ces élections le Parti nationaliste basque est arrivé en tête, et Jesus María Alkain a été choisi comme premier maire de la nouvelle étape démocratique. Il sera remplacé en 1983, par Ramón Labayen, du PNB, qui à son tour sera remplacé par le nationaliste Xabier Albistur, d'Eusko Alkartasuna, en 1987. Saint-Sébastien a tourné progressivement vers la gauche et vers les positions libérales qui l'avaient caractérisée jusqu'à l'arrivée de la dictature, en occupant la mairie en 1991 par le socialiste Odón Elorza, du Parti socialiste du Pays basque, appartenant au PSOE. Elorza a occupé la mairie en 1991 bien qu'étant le candidat de la troisième force électorale et grâce à l'appui du PNV et du Parti populaire. Le 23 janvier 1995, la veille des élections municipales de mai, le groupe terroriste ETA assassine l'adjoint au maire, Gregorio Ordoñez, candidat du Parti populaire. Ordoñez avait amélioré progressivement ses résultats électoraux dans la Communauté autonome basque, en obtenant la majorité aux élections au Parlement européen en juin 1994. Après son assassinat, le candidat du Parti socialiste d'Euskadi, Elorza fut réélu, et occupe le poste de maire de la ville jusqu'en 2011, lorsque la coalition de la gauche abertzale Bildu l'emporte.
MONUMENTS
Les jardins d'Alderdi, situés devant la Mairie de la ville et face à la Baie de la Concha sont l’une des images les plus typiques de Saint-Sébastien. Ils sont formés de diverses compositions florales à l’ombre des arbres qui symbolisent la ville, les tamaris. D’élégants palmiers complètent l’ensemble, ainsi qu’un énorme manège qui nous ramène à la Belle Époque et fait les délices des tout-petits :
La cathédrale du Bon-Pasteur est l'un des principaux sanctuaires catholiques de la ville de Saint-Sébastien.
Édifiée entre 1889 et 1897 au cœur du quartier de Amara, elle est initialement une église paroissiale. Elle est vouée au Bon-Pasteur, figure évangélique de Jésus.
Œuvre de l'architecte local Manuel de Echave, elle se dresse au centre de la place du Bon Pasteur :
Le pont de María Cristina est un pont sur la rivière (rio) Urumea qui traverse la ville. Il a été inauguré le 20 janvier 1905, lors de la fête de Saint-Sébastien :
Il faut souligner les quatre larges colonnes ornementales situées à ses extrémités, inspirées des colonnes du Pont Alexandre-III de Paris. Elles mesurent 18 mètres de haut et sont agrémentées de groupes sculpturaux.
Les arènes d'Atocha, construites à l'origine en 1876 :
Situé au sommet du mont Urgull, le Sacré-Coeur, avec ses 12 mètres de haut, donne sa bénédiction à la ville depuis 1950. La statue, qui repose sur un socle abritant une chapelle, fait partie d’un monument qui atteint une hauteur totale de 24 mètres :
Également appelé Christ de la Mota, ce monument semble plonger dans le paysage. On aperçoit cette œuvre de Federico Coullaut à plus de 4 milles marins.
SPORTS
• Anciennement, de 1923 à 1935, le Grand Prix automobile de Saint-Sébastien (nommé Grand Prix automobile d'Europe en 1926) et le Grand Prix automobile d'Espagne, célebrés sur le circuit de Lasarte.
• L'équipe de rugby locale est le Bera Bera Rugby.
• La ville accueille parfois des matchs de coupe d'Europe de rugby à XV du Biarritz olympique.
• Le surf avec son célèbre champion Aritz Aranburu.
• La course pédestre, avec la classique Behobia - San Sebastian chaque année au mois de novembre depuis 1964.
GASTRONOMIE
Saint-Sébastien est notamment réputée pour ses pintxos (tapas en basque). On dit que Saint-Sébastien est la ville du monde avec un plus grand nombre d'étoiles Michelin par mètre carré. De fait, c'est une des seules villes du monde, avec Paris, Tokyo et New York, qui possède trois restaurants avec trois étoiles, la qualification maximale. Bradounet.
Par conséquent, la gastronomie est un des principaux attraits touristiques de la ville. Comme représentants de la Nouvelle Cuisine basque, des cuisiniers prestigieux comme Juan María Arzak, Pedro Subijana, Martín Berasategui ou José Juan Castillo (les trois premiers avec les trois étoiles Michelin déjà commentées) ont leurs restaurants à Saint-Sébastien. Sont aussi très populaires les bars à pintxos de la Vieille Ville :
Delgato ou le mec qui fait des stages en altitude encore plus efficaces que ceux de la Jumbo . Tu risquerais de vite recevoir des propositions vu qu'ils sont visiblement intéressé par les pépites du Net et des réseaux . (Coucou Benji ) .
Si j'étais la Movistar je décrocherai rapido mon téléphone. Oro et Delgato dans le staff, GATO à la com' et José aux petits soins, et on aura notre nouvelle armada latina prête à mettre british et batave en mode B&B .
Bref, merci pour cette préz et chapeau pour le boulot abbatu à chaque fois .
Toujours un plaisir de consulter tes présentations
Ma classique ca favorite après les monuments italiens
Je vois bien Pogi faire durcir sur l' avant du parcours et bondir dans Erlaitz.
Si la course se joue dans le murito final, WVA devrait facilement prendre son envol
J'ai voté Ayuso pour le vainqueur, si il claque pas une course un peu prestigieuse d'ici peu, on pourra le ranger dans la catégorie des espoirs déchus. Il a bientôt l'âge d'avoir un Grand Tour ou un monument dans la besace, serait temps de confirmer un peu.
Nan sérieux avec ce tour très difficile je m'attends à ce que les mecs qui se sont entraînés en juillet aient un petit ascendant sur les autres, nan ?
Vingegaard, évidemment forfait.
Célébrations et relations publiques toute la semaine (ce soir aux Pays-Bas, demain à Copenhague, jeudi dans son village).
Burn out vendredi matin.
Reichenbach présent lui donc on aura bien une Clasicá avec Sebastien.
Bradounet_ a écrit : 27 juil. 2022, 01:45
Vingegaard, évidemment forfait.
Célébrations et relations publiques toute la semaine (ce soir aux Pays-Bas, demain à Copenhague, jeudi dans son village).
Burn out vendredi matin.
Reichenbach présent lui donc on aura bien une Clasicá avec Sebastien.
Sinon comme favori je mettrai Skjelmose qui a montré en début de saison qu'il savait grimper, et hier qu'il était en forme et savait sprinter
Je vois Cosnefroy dans la SL, vous penser qu'il va réussir à surcompenser 1 semaine après le tour et retrouver son punch ? Ou bien non et c'est pour cette raison qu'il ne fait pas partie de la liste des favoris ?
Il a montré à l'Amstel et la Flèche Brabançonne qu'il avait un bon sens tactique, sur cette course c'est primordial.
Quef a écrit : 27 juil. 2022, 00:48
Et source pour Bardet ?
Je vois Cosnefroy dans la SL, vous penser qu'il va réussir à surcompenser 1 semaine après le tour et retrouver son punch ? Ou bien non et c'est pour cette raison qu'il ne fait pas partie de la liste des favoris ?
Il a montré à l'Amstel et la Flèche Brabançonne qu'il avait un bon sens tactique, sur cette course c'est primordial.
Je pense que les bosses sont trop longues pour Cosnefroy sur cette course. Celles de l'Amstel et de la Flèche Brabançonne sont beaucoup plus courtes donc il peut y faire parler son punch. Il sera plus à son aise sur les classiques canadiennes en septembre que sur la Clasica.
Van Aert et Pogi sont lancés dans l'opération meilleur coureur du monde.
Vont donc faire la course à 100%, mais je la vois davantage pour Pogi. Typiquement le genre de course où personne ne passera de relais à Van Aert derrière échappé(s) (imola, JO)...il ne devrait donc pas jouer la victoire...