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Certainement la plus belle étape de ce Tour en terme de paysages, avec la chaine des Puys en toile de fond (on part du splendide Puy de Dôme pour arriver au majestueux Puy Mary) ! Et sportivement, ça va envoyer du lourd !!

Quasiment 4500 m de dénivelé et 40 km de montées répertoriées (donc, bien plus en réalité).

L'échappée devrait se faire dans le col de Ceyssat ( 10 km à 6%) en face du Puy de Dôme (les 5 premiers km sont communs avec la mythique montée du Puy de Dôme). Resistera-t-elle au retour des favoris dans le terrible Puy Mary ?

Figurez-vous que j'ai reconnu pour vous le final et notamment l'ascension du Puy Mary. Je vous mets ci-dessous les photos que j'ai prises du col (qui s'appelle le Pas de Peyrol) et mes impressions.

Le profil :



Départ 12h05, arrivée 16h50 !

La carte


Le Puy Mary :

Honnêtement, je n'ai jamais fait une montée aussi raide (à part peut être le plateau des Glières). Les 3 premiers km se font sur une portion roulante à 5% environ, à travers la forêt, mais après un petit pont, on bascule dans du violent : une longue ligne droite à 15% (le 1er km est à 13%), un lacet sur la droite avant d'attaquer le dernier km, tout droit lui aussi et à 12 % de moyenne.

Perso, j'étais scotché à 7/8 KM/ h et je n'y ai pris aucun plaisir. Une horreur. Aucun replat, rien... C'est 2 fois le Mur de Huy !! Les meilleurs monteront les 2.2 derniers km à 16 km/h et ils auront un goût de sang dans la bouche à la fin du sprint.

Le paysage en haut est magnifique ! A noter qu'il y a 3 (voire 4) autres versants du site et que celui-ci est le plus dur et le plus raide.

Je n'ai pas fait le col de Néronne juste avant mais apparemment les 4 km à 9% se font sur une petite route de montagne !!


Le col de Néronne :


Le Puy Mary:

Le Tour ne passe que par les 5 derniers km :



Vue des 2 derniers km (photo prise de l'autre versant):



Vue du lacet à 1 km de l'arrivée environ :




Vue depuis le sommet :



Les autres cols :

Col de Ceyssat :








Col de Guéry :

Je ne veux pas être sadique, mais dommage que la météo soit clémente sur ce tour à part le premier jour à Nice où c'était juste cruel avec l'effet patinoire. Parce que des étapes comme celle-ci par un 15c° mouillé ça pourrait devenir un truc de dingue (je ne parle pas de chute, mais de défaillances).

Si la Ineos voulait être offensive, demain il y a du terrain pour...

Je confirme la difficulté de ce col, je l'ai fais en 2017, pfiou... Un sacré morceau. J'avais fait un petit résumé ici : viewtopic.php?p=2607806#p2607806


https://www.strava.com/activities/1009985038

Une des plus belles étapes de ce Tour, on devrait avoir du grand spectacle toute la journée.

El_Pistolero_07 a écrit : 10 sept. 2020, 17:30 Je confirme la difficulté de ce col, je l'ai fais en 2017, pfiou... Un sacré morceau. J'avais fait un petit résumé ici : viewtopic.php?p=2607806#p2607806


https://www.strava.com/activities/1009985038

Ce placement de produit !

veji2 a écrit : 10 sept. 2020, 17:20 Si la Ineos voulait être offensive, demain il y a du terrain pour...

Il faut pas compter sur Bernal pour durcir, ce n'est pas assez dur et cela ne correspond pas à ses qualités.
Il attendra les seules etapes de haute montagne pour faire tout peter.

GinoBart a écrit : 10 sept. 2020, 17:10 Superbe présentation. Lea mise en bouche aujourd'hui laisse présager un après-midi succulent (coincé pour ma part sur mon lieu de travail). Le projet Bardet ayant été éventé, on risque d'avoir un gros marquage entre favoris, mais sur du 10% les trains auront du mal à contrôler.

Projet Bardet c'est à dire?
Parce que la question c'est de savoir si la Jumbo ou Ineos ont fait une vraie reconnaissance de l'étape au delà du Puy Mary

MannyManolo a écrit : 10 sept. 2020, 17:54

veji2 a écrit : 10 sept. 2020, 17:20 Si la Ineos voulait être offensive, demain il y a du terrain pour...

Il faut pas compter sur Bernal pour durcir, ce n'est pas assez dur et cela ne correspond pas à ses qualités.
Il attendra les seules etapes de haute montagne pour faire tout peter.

C'est l'étape la plus dure depuis le début de Tour de France et je pense qu'elle fera plus d'écart que le GC.

C'est fou comment le Massif central recèle de beaux cols .
j'espère qu'il saura devenir aussi incontournable que les Pyrénées et les Alpes.
Demain Miguel Angel Lopez sera super vulnérable .

AlbatorConterdo a écrit : 10 sept. 2020, 17:43

El_Pistolero_07 a écrit : 10 sept. 2020, 17:30 Je confirme la difficulté de ce col, je l'ai fais en 2017, pfiou... Un sacré morceau. J'avais fait un petit résumé ici : viewtopic.php?p=2607806#p2607806


https://www.strava.com/activities/1009985038

Ce placement de produit !

C'était pourtant subtil...

veji2 a écrit : 10 sept. 2020, 17:17 Je ne veux pas être sadique, mais dommage que la météo soit clémente sur ce tour à part le premier jour à Nice où c'était juste cruel avec l'effet patinoire. Parce que des étapes comme celle-ci par un 15c° mouillé ça pourrait devenir un truc de dingue (je ne parle pas de chute, mais de défaillances).

Dommage surtout de ne pas pouvoir faire l arrivée au sommet du puy de dôme et ses 5 km à 10 %,... Mais apparemment on ne pourra plus jamais y retourner... C est triste

Roglic et la Jumbo ont intérêt à cadenasser la course pour jouer les bonifications. Sur une telle arrivée, seul Pogacar peut titiller son compatriote, mais on devrait les retrouver dans le même ordre qu'à Orcières-Merlette.

Favoris ou échappée selon vous ?

Poloniumm a écrit : 10 sept. 2020, 18:55 Favoris ou échappée selon vous ?

Dépend de qui est dans l'échappée.

L'avantage c'est qu'il y a une belle cote de 2-3km après 10km de course, ce sera donc plus facile pour les grimpeurs de prendre l'échappée.

Que cette étape me fait envie !
Je serai à la maison à partir de 15h15, cool !

J'ai monté le Pas de Peyrol aussi, en 2006, avec très peu de kilomètres dans les jambes avant ces vacances dans le Cantal.
Ce n'était pas par ce côté, mais de tous les côtés c'est très dur, avec la particularité d'avoir les 2 derniers km très raides.
Je me rappelle encore de ce groupe de randonneurs sur le bord de la route, que j'ai eu du mal à doubler

J'avais fait le col de Serre juste avant, et le col de Néronne escaladé demain doit être encore plus dur.
Ca a intérêt à faire la course entre les favoris, sinon ...

Pour moi il y aura les deux courses : la victoire d'étape pour les échappés et une explication entre leaders, que j'espère depuis (au pire) le col de Néronne, et non sur la dernière rampe avant l'arrivée.
Si c'est comme ça, attendez vous à une réalisation catastrophique qui manque les attaques dans chaque groupe, mais qui n'oublie pas de nous montrer un no-name distancé, environ en 98ème position de la course.

levrai-dufaux a écrit : 10 sept. 2020, 18:48 Roglic et la Jumbo ont intérêt à cadenasser la course pour jouer les bonifications. Sur une telle arrivée, seul Pogacar peut titiller son compatriote, mais on devrait les retrouver dans le même ordre qu'à Orcières-Merlette.

Ca aurait quand même été beaucoup plus simple de contrôler auj à partir du pied de la Croix de Pey pour aller chercher les bonifs au sommet du Suc au May, plutôt que devoir contrôler pendant 190 kms demain. Surtout qu'il va y avoir des costauds devant. Ca m'étonnerait qu'ils aient l'ambition de contrôler demain, ils vont être sur la réserve jusqu'aux grandes étapes alpestres.

Magnifique profil d'étape.

En effet, ça fait très envie.

Si les Inéos le voulaient, y'aurait moyen de foutre un gigantesque bordel très tôt dans la course.
Enfin, même si ce n'est pas le cas, il y a un petit risque de voir de jolies choses

Si Hirschi a encore de l'énergie, il pourrait viser le maillot de la montagne dès demain, ça pourrait être un bel objectif.

Si l'échappée n'est pas partie dans les 25 premiers km, le col de Ceyssat (10 km à 6%, qui est commun avec la montée du Puy de Dôme sur la 1ère moitié) a le profil idéal pour voir une belle échappée de grimpeurs se dessiner !