Il est question de l'analyse chiffrée par Portoleau des ascensions lors du TDF. Comme quoi quand ces articles sont rédigés par quelqu'un qui ne cherche pas à tout pris à dire qu'untel ou untel est dopé ça peut être intéressant.
Je vous laisse le lien ici : http://www.chronoswatts.com/news/118/
Mais surtout ce qui m'a attiré c'est cet extrait :
Il leur a fallu attendre la fin du tour pour savoir qu'une étude réalisée sur des coureurs à pied en soufflerie n'était pas aussi facilement transposable sur des cyclistes déjà aéro-optimisés dans un environnement naturel avec des perturbations aérodynamiques venant de partout. Parfois, je me dis que ces scientifiques, ils oublient un peu de réfléchir.Quand on lit le détail de cette publication faite sur des coureurs à pied équipés de textiles comportant des générateurs de Vortex, on retrouve comme principal résultat une réduction de la force aérodynamique comprise entre 3,7% à 6,8% ce qui se traduirait effectivement par un gain de 18 à 24s sur une épreuve de la durée de Dusseldorf. Cependant quand on examine le classement de ce contre-la-montre, on retrouve en réalité la hiérarchie habituelle. Le récent champion de France Pierre Latour aurait devancé Chris Froome en étant équipé du même textile, ce qui n'est pas cohérent. De plus, Chris Froome fut très performant sur les parties plates lors du contre-la-montre de Marseille sans pour autant porter de textile avec générateur de vortex. Il fit jeu égal avec son coéquipier Kwiatkowski, porteur d'une combinaison avec générateurs de vortex.
En conclusion, il y a tout lieu de penser que l'on ne puisse pas transposer les résultats d'une étude, certes sérieuse mais « académique » et dans un environnement bien maîtrisé en soufflerie, vers les conditions réelles d'un contre-la-montre. Un gain doit exister en situation réelle mais inférieur à ce qu'annoncent les spécialistes.