Allez, un p'tit pavé dans la mare pour nous occuper en cette fin de saison:
Voila un sujet de puriste qui m'irrite depuis quelques temps, notamment depuis le Tour où j'ai pu voir certains comportements de coureurs parfois peu orthodoxes (j'ai d'ailleurs l'impression que sur les flandriennes, c'est nettement moins marqué)
3 types de comportement interrogent ma pseudo-sagacité:
Le relais: on apprend dans les bonnes écoles de cyclisme (mais aussi sur la piste) à passer des relais et à s'abriter de suite; j'ai remarqué une forte tendance à ne pas se remettre dans les roues immédiatement après avoir relayer, et notamment à ne pas se remettre dans la roue de celui qui nous précède. Pire, on voit des gars échappés qui s'écartent complètement à 2 mètres latéralement de celui qui relaie: le gars a pris le vent durant son relais et continue à prendre le vent en redescendant dans la file alors qu'il doit frôler celui qui est dans la roue du relayeur pour bénéficier d'un minimum d'aspiration. A l'heure des \"gains marginaux\", il y a de quoi s'interroger quand les gars font 150 bornes d'échappées à 4 ou 5
Pire, on constate ce type de comportement également dans les chronos par équipe...
L'attitude \"post lanceur\" dans un sprint: je remarque de plus en plus de coureur s'écarter au km au milieu de la route, ce qui désorganise les trains en retrait et donc certains sprinters alors protgés: exemple, le FDJ sur la 1ère étape de l'ENECO.
Il n'y a absolument rien d'irrégulier (bien que ce soit un poil dangereux, le mec rendant au rythme du peloton une 10aine de km/h...) mais il faudrait peut être leur faire comprendre qu'ils prennent de sacrés risques. Les frôler leur permettrait peut être de revenir à la raison et de redescendre sur un des cotés extérieur de la route.
Enfin, tenir une roue, notamment au sprint: là aussi, on apprend sur piste à coller la roue du gars devant (quand je dis coller, c'est pas plus de 10cm), l'économie d'énergie est notable, on le voit notamment en keirin (où on apprend même à toucher le garde boue du derny avec la roue avant). Un Sagan ou un Cavendish collent parfaitement la roue (ils profitent aussi de leur position très avancée sur le vélo); un Demare hier perd son avantage placement pour cette raison. Les mecs prennent de la marge mais se font piquer la place. Et là aussi, à l'heure des \"gains marginaux\", cela interroge...
Bref, n'y t il pas pour certains des fondamentaux de course à revoir; Sont ils passés par des écoles de cyclisme? (à moins qu'ils aient débutés plus tardivement?) N'y aurait il pas des piqures de rappel à faire dans les équipes?
(il n'y a pas de prétention dans mes propos, je sais qu'au bout de 200 bornes, on n'a plus nécessairement la lucidité pour adopter des comportements rationnels ou maitriser les risques et qu'il est facile de critiquer depuis son canapé, c'est une simple réflexion d'ancien pratiquant formé à bonne école)
Faites vous le même constat que moi?
je suis notamment preneur de l'avis de Robin, s'il passe par là.
Les pros sont ils de vrais "coursiers"?
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Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
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Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Moi je suis très surpris par le manque de respect des coureurs entre eux.
Les poissons pilotes qui s' arretent de pédaler et se releve et deviennent des plots à cause du différenciel de vitesse.
En pédalant juste un peu et en gardant une position aérodynamique au lieu de se relever il serait beaucoup moins dangereux.
Autres cas de figure, les deux Astanas avant hier se font reprendre, au lieu de se mettre d' un coté de la route ils restent en plein milieu en roulant 15 km/ heure mois vite que les autres alors qu' on est en plein final.
Tout les coureurs ont connu des chutes graves, pourquoi ont ils une conduite si dangereuses les un envers les autres.
Sagan, la star du peloton se disait plus en danger qu' à ces débuts pro. Normalement on évite de frotter un maillot jaune ou un champion du monde, enfin il y a dix ans c' était comme ça.
On se plaint des motos en course alors qu' un pilote de moto risque son job en prenant des risques, je le vois mal faire cela. Des coureurs qui \"trichent\" en cherchant l' abris quelques secondes c' est toleré alors que c' est dangereux et une triche.
Les poissons pilotes qui s' arretent de pédaler et se releve et deviennent des plots à cause du différenciel de vitesse.
En pédalant juste un peu et en gardant une position aérodynamique au lieu de se relever il serait beaucoup moins dangereux.
Autres cas de figure, les deux Astanas avant hier se font reprendre, au lieu de se mettre d' un coté de la route ils restent en plein milieu en roulant 15 km/ heure mois vite que les autres alors qu' on est en plein final.
Tout les coureurs ont connu des chutes graves, pourquoi ont ils une conduite si dangereuses les un envers les autres.
Sagan, la star du peloton se disait plus en danger qu' à ces débuts pro. Normalement on évite de frotter un maillot jaune ou un champion du monde, enfin il y a dix ans c' était comme ça.
On se plaint des motos en course alors qu' un pilote de moto risque son job en prenant des risques, je le vois mal faire cela. Des coureurs qui \"trichent\" en cherchant l' abris quelques secondes c' est toleré alors que c' est dangereux et une triche.
Nous devons apprendre à vivre tous ensemble comme des frères, sinon nous allons tous ensemble mourir comme des idiots. La fin approche ... Le mur se rapproche ...
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Dans les derniers kms avant un sprint, on voit souvent 2 ou 3 trains / pointes au peloton, une de chaque côté de la route, puis l'une se rabat de l'autre côté tout d'un coup... C'est un peu effrayant aussi et les coureurs juste derrière sont alors bloqués. (cf premiere étape de l'eneco)
Et alors le pire truc, ça ne vient pas des coureurs, mais maintenant c'est sur CHAQUE course la même chose : dans les ravitos les donneurs de bidon sont carrément au milieu de la route! Mais quelle folie ! Parfois les coureurs passent derrière eux.
Tout ça j'imagine que c'est parce que quelques uns s'avancent, du coup les autres aussi, et ainsi de suite. Mais bordel, restez sur le côté, les coureurs pourront venir à vous ! :paf-mur: :paf-mur:
Pour les relais, c'est vrai qu'on voit beaucoup de coureurs se disperser à droite à gauche assez loin de la file :hmm:
Et alors le pire truc, ça ne vient pas des coureurs, mais maintenant c'est sur CHAQUE course la même chose : dans les ravitos les donneurs de bidon sont carrément au milieu de la route! Mais quelle folie ! Parfois les coureurs passent derrière eux.
Tout ça j'imagine que c'est parce que quelques uns s'avancent, du coup les autres aussi, et ainsi de suite. Mais bordel, restez sur le côté, les coureurs pourront venir à vous ! :paf-mur: :paf-mur:
Pour les relais, c'est vrai qu'on voit beaucoup de coureurs se disperser à droite à gauche assez loin de la file :hmm:
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Sujet intéressant, car effectivement on peut se poser la question.
Est-ce que beaucoup sont encore des \"coureurs cyclistes\", c'est à dire des participants à une compétition cycliste ?
La grande majorité du peloton, prend le départ en n'ayant aucune ambition au classement.
Et ce qu'elle que soit le type d'épreuve.
Ce ne sont plus que des \"salariés\" au service d'un \"patron\" et la notion de course et donc de meilleur classement possible, a totalement disparu.
Chacun à un rôle à jouer du début jusqu'à la fin de l'épreuve et un voir deux dans chaque équipe ont une \"mission\" de gagner. C'est le cyclisme moderne et s'en est désolant !
Un exemple (affligeant) de ce constat, les derniers JO. Il parait que participer aux JO, la magie, etc ...
Qu'avons nous vu, par exemple chez les British, Stannard qui fait 80 bornes en tête de groupe, puis se relève et rentre à la maison, ensuite Cummings, qui refait à peu prés 80 bornes et se gare lui aussi. Quel esprit de combativité, pour une douzième place de Froome. Donc ces deux gars (je n'ose les appelés \"coursiers\") ont traversé l'Atlantique, plus l'hébergement ... pour faire respectivement 80 et 150 bornes et au revoir Messieurs Dames ! Super de participer aux JO !!
On pourrait multiplier les exemples surtout dans les courses à étapes, je roule à bloc, je me relève, je rentre peinard et je recommence le lendemain... le ridicule ayant été atteint lors de la Vueta avec 100 mecs hors délais.
Effectivement, les pros dans leur grande majorité ne sont définitivement plus des \"coursiers\", hélas !
Faudra quand même que les instances pensent à faire quelque chose, parce qu'à force de se faire chier, plus grand monde regardera le cyclisme.
Est-ce que beaucoup sont encore des \"coureurs cyclistes\", c'est à dire des participants à une compétition cycliste ?
La grande majorité du peloton, prend le départ en n'ayant aucune ambition au classement.
Et ce qu'elle que soit le type d'épreuve.
Ce ne sont plus que des \"salariés\" au service d'un \"patron\" et la notion de course et donc de meilleur classement possible, a totalement disparu.
Chacun à un rôle à jouer du début jusqu'à la fin de l'épreuve et un voir deux dans chaque équipe ont une \"mission\" de gagner. C'est le cyclisme moderne et s'en est désolant !
Un exemple (affligeant) de ce constat, les derniers JO. Il parait que participer aux JO, la magie, etc ...
Qu'avons nous vu, par exemple chez les British, Stannard qui fait 80 bornes en tête de groupe, puis se relève et rentre à la maison, ensuite Cummings, qui refait à peu prés 80 bornes et se gare lui aussi. Quel esprit de combativité, pour une douzième place de Froome. Donc ces deux gars (je n'ose les appelés \"coursiers\") ont traversé l'Atlantique, plus l'hébergement ... pour faire respectivement 80 et 150 bornes et au revoir Messieurs Dames ! Super de participer aux JO !!
On pourrait multiplier les exemples surtout dans les courses à étapes, je roule à bloc, je me relève, je rentre peinard et je recommence le lendemain... le ridicule ayant été atteint lors de la Vueta avec 100 mecs hors délais.
Effectivement, les pros dans leur grande majorité ne sont définitivement plus des \"coursiers\", hélas !
Faudra quand même que les instances pensent à faire quelque chose, parce qu'à force de se faire chier, plus grand monde regardera le cyclisme.
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Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Mon exemple concernant Demare hier n'est pas pertinent, il se fait déborder par Kristoff.
J'en trouverai un meilleur à l'occasion.
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Allobroges, j'ai un soucis avec ce que tu dis et notamment ton passage sur les prises des relais :
le gars a pris le vent durant son relais et continue à prendre le vent en redescendant dans la file alors qu'il doit frôler celui qui est dans la roue du relayeur pour bénéficier d'un minimum d'aspiration
Je suis pas allé à l'école du vélo, mais il me semblait pourtant que c'était le contraire... c'est celui qui descend qui prend le vent pour protéger ceux qui monte...
Pour ce qui est de l'écart de 2m après une prise de relai, il faut le voir comme un signe que le gars qui est devant en a marre de rouler alors que personne ne l'aide. Ca se voit dans toutes les courses et même les cyclosportives...
Une échappée ce n'est pas un contre la montre par équipe. Une échappée c'est aussi un jeu de dupe, c'est un subtil mélange fait de \"j'appuis\" pour que l'échappée ne soit pas reprise et \"j'en fais le moins possible tout en montrant que je suis fatigué\" pour pouvoir jouer la gagne à la fin.
Concernant l'attitude des coureurs qui se relève sur les sprints, je suis assez d'accord que c'est une plaie, mais ce n'est as réservé aux pros. Ca se voit moins dans les courses amateurs car justement, les trains ne sont pas aussi travaillé et les sprinteurs amateurs ne sont pas emmené comme cela. Mais d'accord pour dire que c'est un grave danger et que c'est gens et leurs équipes devraient être déclassé pour attitude dangereuse.
Concernant le \"tenir la roue\"... on peut difficilement comparer la piste à la route tout de même. Ok il faut tenir la roue, et tous les pros le savent, mais ils n'ont peut être pas tous la possibilité psychologique pour être aussi proche surtout quand tu as autant de monde à droite, à gauche, devant, derrière...
Donc pour moi pas de piqure de rappel, pas de polémique, juste le travail du DS et du coureur.
le gars a pris le vent durant son relais et continue à prendre le vent en redescendant dans la file alors qu'il doit frôler celui qui est dans la roue du relayeur pour bénéficier d'un minimum d'aspiration
Je suis pas allé à l'école du vélo, mais il me semblait pourtant que c'était le contraire... c'est celui qui descend qui prend le vent pour protéger ceux qui monte...
Pour ce qui est de l'écart de 2m après une prise de relai, il faut le voir comme un signe que le gars qui est devant en a marre de rouler alors que personne ne l'aide. Ca se voit dans toutes les courses et même les cyclosportives...
Une échappée ce n'est pas un contre la montre par équipe. Une échappée c'est aussi un jeu de dupe, c'est un subtil mélange fait de \"j'appuis\" pour que l'échappée ne soit pas reprise et \"j'en fais le moins possible tout en montrant que je suis fatigué\" pour pouvoir jouer la gagne à la fin.
Concernant l'attitude des coureurs qui se relève sur les sprints, je suis assez d'accord que c'est une plaie, mais ce n'est as réservé aux pros. Ca se voit moins dans les courses amateurs car justement, les trains ne sont pas aussi travaillé et les sprinteurs amateurs ne sont pas emmené comme cela. Mais d'accord pour dire que c'est un grave danger et que c'est gens et leurs équipes devraient être déclassé pour attitude dangereuse.
Concernant le \"tenir la roue\"... on peut difficilement comparer la piste à la route tout de même. Ok il faut tenir la roue, et tous les pros le savent, mais ils n'ont peut être pas tous la possibilité psychologique pour être aussi proche surtout quand tu as autant de monde à droite, à gauche, devant, derrière...
Donc pour moi pas de piqure de rappel, pas de polémique, juste le travail du DS et du coureur.
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Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
On m'a toujours appris à \"retomber\" dans la roue du relayeur quand tu redescends et effectivement tu es au coude à coude (gentil, hein, sans se toucher) avec celui qui passera le relais ensuite et ainsi de suite.
Ca permet surtout de réduire significativement le différentiel de vitesse que tu auras avec le dernier coureur dans la file et te replacer sans relancer la machine.
Non, globalement, pour ton 2è argument, ce ne sont pas des mouvements d'humeur; en général, ca tourne; je peux éventuellement comprendre qu'on puisse prendre un peu de recul pour mieux analyser les coureurs avec qui on est, mais on est clairement pas dans le cas que tu décris et pas non plus quand c'est stratégique pour l'échappée (parfois on le remarque à 50 bornes de l'arrivée) et d'ailleurs pas nécessairement par le coureur le plus fort. On essaiera de trouver des cas dans les quelques courses qu'il reste cette saison.
Chez les amateurs, c'est presque plus excusable; c'est pas nécessairement leur métier et les mecs travaillent probablement moins les trains que chez les pros. (et il y a peut être plus de différences de niveau et moins de trains encore présents au km)
Ca permet surtout de réduire significativement le différentiel de vitesse que tu auras avec le dernier coureur dans la file et te replacer sans relancer la machine.
Non, globalement, pour ton 2è argument, ce ne sont pas des mouvements d'humeur; en général, ca tourne; je peux éventuellement comprendre qu'on puisse prendre un peu de recul pour mieux analyser les coureurs avec qui on est, mais on est clairement pas dans le cas que tu décris et pas non plus quand c'est stratégique pour l'échappée (parfois on le remarque à 50 bornes de l'arrivée) et d'ailleurs pas nécessairement par le coureur le plus fort. On essaiera de trouver des cas dans les quelques courses qu'il reste cette saison.
Chez les amateurs, c'est presque plus excusable; c'est pas nécessairement leur métier et les mecs travaillent probablement moins les trains que chez les pros. (et il y a peut être plus de différences de niveau et moins de trains encore présents au km)
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- nostradamus--dans--le--bus
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- Inscription : 06 juil. 2014, 22:38
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
C' est clair que les 28 minutes de retard sur les délais de la Vuelta ont été un exemple flagrant de l' incompétence des instances.
Si on exclut pas les coureurs là , comment pourra t on exclure le prochain groupe de 80 coureurs qui arrivent avec seulement 15 minutes de retard sur les délais??
Il faut des exceptions à une règle, mais là c' est devenu une norme quand on a le nombre avec soit.
Si on exclut pas les coureurs là , comment pourra t on exclure le prochain groupe de 80 coureurs qui arrivent avec seulement 15 minutes de retard sur les délais??
Il faut des exceptions à une règle, mais là c' est devenu une norme quand on a le nombre avec soit.
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- nostradamus--dans--le--bus
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- Inscription : 06 juil. 2014, 22:38
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Froome aurait pu rentrer dans la légende en conservant son podium malgré les Orica et les Tinkoff.
Comme son incident du Ventoux aurait pu devenir légendaire au lieu d' etre une blague maintenant.
Comme son incident du Ventoux aurait pu devenir légendaire au lieu d' etre une blague maintenant.
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- nostradamus--dans--le--bus
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- Inscription : 06 juil. 2014, 22:38
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Comment créer des légendes si les courses sont aseptisées ??
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- Bradounet_
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- Inscription : 07 juil. 2014, 09:46
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Un truc aussi que je vois de moins de moins : une attaque d'école lancée de l'arrière en s'écartant au maximal du groupe auquel on appartenait.
Le seul qui le fait vraiment très bien en montagne, c'est Nibali.
Dan Martin, il me semble aussi, presque personne ne peut lui prendre la roue sur ses attaques, il sgicle assez bien de l'arrière.
Bon, Sagan, je n'en parle même pas, il sait aussi parfaitement jouer avec le mobilier urbain pour sortir.
Mais Froome et encore plus Pinot car il n'a pas d'explosivité contrairement au Briton sont les pires du peloton dans le genre : ils déclenchent systématiquement leurs attaques en tête du groupe au mieux en deuxième position après avoir pris soin de se retourner et avoir descendu les dents comme un pachyderme qui descendrait les escaliers.
Contador, on sait aussi une minute avant qu'il va attaquer quand il commence sa parade nuptiale.
Même Quintana est bien plus malin, sur Tirreno l'an passé, il avait placé une très belle attaque d'école par exemple prenant tout le monde de vitesse au moment où il est sorti. Dans l'Aubisque aussi, sur sa première attaque en facteur, on le voit bien prendre l'extrême droite de la chaussée.
Le seul qui le fait vraiment très bien en montagne, c'est Nibali.
Dan Martin, il me semble aussi, presque personne ne peut lui prendre la roue sur ses attaques, il sgicle assez bien de l'arrière.
Bon, Sagan, je n'en parle même pas, il sait aussi parfaitement jouer avec le mobilier urbain pour sortir.
Mais Froome et encore plus Pinot car il n'a pas d'explosivité contrairement au Briton sont les pires du peloton dans le genre : ils déclenchent systématiquement leurs attaques en tête du groupe au mieux en deuxième position après avoir pris soin de se retourner et avoir descendu les dents comme un pachyderme qui descendrait les escaliers.
Contador, on sait aussi une minute avant qu'il va attaquer quand il commence sa parade nuptiale.
Même Quintana est bien plus malin, sur Tirreno l'an passé, il avait placé une très belle attaque d'école par exemple prenant tout le monde de vitesse au moment où il est sorti. Dans l'Aubisque aussi, sur sa première attaque en facteur, on le voit bien prendre l'extrême droite de la chaussée.
Comme le trottis des rats sur les tessons brisés
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Ca, c'est vieux comme le cyclisme, et c'était même bien pire avant.Transju27 a écrit : Chacun à un rôle à jouer du début jusqu'à la fin de l'épreuve et un voir deux dans chaque équipe ont une "mission" de gagner. C'est le cyclisme moderne et s'en est désolant !
- damienleflahute
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- Inscription : 07 juil. 2014, 17:42
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Pour ce qui est de la prise de relais, j'ai appris comme Allobroges, et effectivement, ça permet de retomber plus rapidement dans la roue de celui qui ferme le groupe et en parcourant le moins de distance possible, mais comme le dit Flolma, c'est davantage le reste du groupe qui va profiter de ton abri. Par contre, quand Flolma, dit qu'une échappée n'est pas un chrono par équipe, c'est vrai pour le côté je bluffe, j'en garde pour le final, mais en attendant les compagnons d'échappée sont des alliés dont on a besoin des forces, avant qu'ils deviennent nos adversaires dans le final.
Et pour revenir au sujet, c'est vrai que je trouve que parfois les pros semblent manquer de savoir faire dans ce domaine.
Sur le point du poisson-pilote, franchement, qu'il reste au milieu de la route, où qu'il se mette le long des barrières, à tout les coup il va emmerder quelqu'un, c'est un rôle pas facile.
Et concernant le dernier point, je trouve que dans l'ensemble les mecs se suivent quand même de prés, quand ça roule à 60 ou 70, c'est difficile de faire mieux, en tout cas je suis globalement plutôt admiratif.
Et pour revenir au sujet, c'est vrai que je trouve que parfois les pros semblent manquer de savoir faire dans ce domaine.
Sur le point du poisson-pilote, franchement, qu'il reste au milieu de la route, où qu'il se mette le long des barrières, à tout les coup il va emmerder quelqu'un, c'est un rôle pas facile.
Et concernant le dernier point, je trouve que dans l'ensemble les mecs se suivent quand même de prés, quand ça roule à 60 ou 70, c'est difficile de faire mieux, en tout cas je suis globalement plutôt admiratif.
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C'est vite dit pour Contador, qui a quand même piégé :Bradounet_ a écrit :Un truc aussi que je vois de moins de moins : une attaque d'école lancée de l'arrière en s'écartant au maximal du groupe auquel on appartenait.
Le seul qui le fait vraiment très bien en montagne, c'est Nibali.
Dan Martin, il me semble aussi, presque personne ne peut lui prendre la roue sur ses attaques, il sgicle assez bien de l'arrière.
Bon, Sagan, je n'en parle même pas, il sait aussi parfaitement jouer avec le mobilier urbain pour sortir.
Mais Froome et encore plus Pinot car il n'a pas d'explosivité contrairement au Briton sont les pires du peloton dans le genre : ils déclenchent systématiquement leurs attaques en tête du groupe au mieux en deuxième position après avoir pris soin de se retourner et avoir descendu les dents comme un pachyderme qui descendrait les escaliers.
Contador, on sait aussi une minute avant qu'il va attaquer quand il commence sa parade nuptiale.
Même Quintana est bien plus malin, sur Tirreno l'an passé, il avait placé une très belle attaque d'école par exemple prenant tout le monde de vitesse au moment où il est sorti. Dans l'Aubisque aussi, sur sa première attaque en facteur, on le voit bien prendre l'extrême droite de la chaussée.
- tout le peloton sur le Giro 2011 sur l'étape de Tropea
- tout le peloton sur la Vuelta 2012 à Fuente Dé
- quasi tout le monde sur la Vuelta 2016 à Formigal
Ses attaques dans les dernières ascensions sont effectivement très prévisibles. Mais il est capable d'en placer certaines assez imprévisibles pour piéger quasi tout le monde. Y a peu d'équivalent sur les GT.
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Pas trop d'accord, il y aurait pas mal d'exemples de gars qui sont allés en chercher des belles, parce qu'ils n'ont pas hésité à ne pas respecter les consignes d'équipes. La différence avec maintenant, c'est le montant des salaires. Si tu gagnes plus à rouler sans gagner que si t'allais te battre pour la gagne, pas étonnant de ce désintéressement.papou06 a écrit :Ca, c'est vieux comme le cyclisme, et c'était même bien pire avant.Transju27 a écrit : Chacun à un rôle à jouer du début jusqu'à la fin de l'épreuve et un voir deux dans chaque équipe ont une "mission" de gagner. C'est le cyclisme moderne et s'en est désolant !
On en arrive que les équipes ne veulent même plus aller chercher le maillot de leader quand il est à portée. (ex; Alaphilipe dan le Tour).
Autre summum de la connerie, quand on voit 3 ou 4 équipes rouler chaque jour pour un sprint massif alors qu'il n'y a qu'un gagnant et souvent le même. Mais pas grave on continue dans les stratégies foireuses les étapes suivantes.
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Dans le style l'attaque de Calméjane sur sa victoire de la Vuelta était parfaite : je me fais oublier en fonds de groupe et Poum Je mets un vrai énorme parpaing à un moment où ça se calme un peu, le temps que les mecs ne serait-ce que me voient, j'ai déjà pris 25 mètres et donc personne ne peut me sauter dans la roue....Bradounet_ a écrit :Un truc aussi que je vois de moins de moins : une attaque d'école lancée de l'arrière en s'écartant au maximal du groupe auquel on appartenait.
Le seul qui le fait vraiment très bien en montagne, c'est Nibali.
Dan Martin, il me semble aussi, presque personne ne peut lui prendre la roue sur ses attaques, il sgicle assez bien de l'arrière.
Bon, Sagan, je n'en parle même pas, il sait aussi parfaitement jouer avec le mobilier urbain pour sortir.
Mais Froome et encore plus Pinot car il n'a pas d'explosivité contrairement au Briton sont les pires du peloton dans le genre : ils déclenchent systématiquement leurs attaques en tête du groupe au mieux en deuxième position après avoir pris soin de se retourner et avoir descendu les dents comme un pachyderme qui descendrait les escaliers.
Contador, on sait aussi une minute avant qu'il va attaquer quand il commence sa parade nuptiale.
Même Quintana est bien plus malin, sur Tirreno l'an passé, il avait placé une très belle attaque d'école par exemple prenant tout le monde de vitesse au moment où il est sorti. Dans l'Aubisque aussi, sur sa première attaque en facteur, on le voit bien prendre l'extrême droite de la chaussée.
Je pense que dans les groupes de favoris, c'est justement une des conséquence du cancer que sont les trains des grosses équipes : un bon train est assez rapide pour justement rendre très difficile une attaque tranchante et efficace de l'arrière, les mecs sont déjà tous si ce n'est à fonds, déjà bien bien haut dans les tours.
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Des exemples, il y en aura toujours. Mais pendant des décennies, et notamment en Italie, c'était le leader et ses gregarii, et il n'y avait qu'un mec qui pouvait gagner. C'était bien pire qu'aujourd'hui où les équipes 100% dédiées à un coureur sont plus rares.Transju27 a écrit :Pas trop d'accord, il y aurait pas mal d'exemples de gars qui sont allés en chercher des belles, parce qu'ils n'ont pas hésité à ne pas respecter les consignes d'équipes. La différence avec maintenant, c'est le montant des salaires. Si tu gagnes plus à rouler sans gagner que si t'allais te battre pour la gagne, pas étonnant de ce désintéressement.papou06 a écrit :Ca, c'est vieux comme le cyclisme, et c'était même bien pire avant.Transju27 a écrit : Chacun à un rôle à jouer du début jusqu'à la fin de l'épreuve et un voir deux dans chaque équipe ont une "mission" de gagner. C'est le cyclisme moderne et s'en est désolant !
On en arrive que les équipes ne veulent même plus aller chercher le maillot de leader quand il est à portée. (ex; Alaphilipe dan le Tour).
Autre summum de la connerie, quand on voit 3 ou 4 équipes rouler chaque jour pour un sprint massif alors qu'il n'y a qu'un gagnant et souvent le même. Mais pas grave on continue dans les stratégies foireuses les étapes suivantes.
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En tout cas les Sky n'ont pas lu Allobroges, ils laissent 3 mètres en s'écartant :banane:

Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
La différence, c'est qu'à l'époque, les effectifs des équipes étaient de 18 ou 20 coureurs. Donc les costauds étaient leaders dans leur équipe et ça bagarrait plus. Maintenant les grosses armadas empilent les talents, et les payent grassement pour faire l'équipier. Donc soit ils roulent en montagne pour faire sauter tout le monde, soit ils roulent sur le plat pour des arrivées au sprint. Donc l'esprit "coursier" a complétement disparu et certains vont passer 10 ans chez les pros sans jamais avoir chercher d'en gagner une. Je n'en veux pas aux coureurs, mais au système mis en place par l'UCI et les managers.papou06 a écrit :Des exemples, il y en aura toujours. Mais pendant des décennies, et notamment en Italie, c'était le leader et ses gregarii, et il n'y avait qu'un mec qui pouvait gagner. C'était bien pire qu'aujourd'hui où les équipes 100% dédiées à un coureur sont plus rares.Transju27 a écrit :Pas trop d'accord, il y aurait pas mal d'exemples de gars qui sont allés en chercher des belles, parce qu'ils n'ont pas hésité à ne pas respecter les consignes d'équipes. La différence avec maintenant, c'est le montant des salaires. Si tu gagnes plus à rouler sans gagner que si t'allais te battre pour la gagne, pas étonnant de ce désintéressement.papou06 a écrit : Ca, c'est vieux comme le cyclisme, et c'était même bien pire avant.
On en arrive que les équipes ne veulent même plus aller chercher le maillot de leader quand il est à portée. (ex; Alaphilipe dan le Tour).
Autre summum de la connerie, quand on voit 3 ou 4 équipes rouler chaque jour pour un sprint massif alors qu'il n'y a qu'un gagnant et souvent le même. Mais pas grave on continue dans les stratégies foireuses les étapes suivantes.
Les pros sont ils de vrais \"coursiers\"?
Nopik a écrit :Dans les derniers kms avant un sprint, on voit souvent 2 ou 3 trains / pointes au peloton, une de chaque côté de la route, puis l'une se rabat de l'autre côté tout d'un coup... C'est un peu effrayant aussi et les coureurs juste derrière sont alors bloqués. (cf premiere étape de l'eneco)
[b:3j9ovi7b]Et alors le pire truc, ça ne vient pas des coureurs, mais maintenant c'est sur CHAQUE course la même chose : dans les ravitos les donneurs de bidon sont carrément au milieu de la route! Mais quelle folie ! Parfois les coureurs passent derrière eux.[/b:3j9ovi7b]
Tout ça j'imagine que c'est parce que quelques uns s'avancent, du coup les autres aussi, et ainsi de suite. Mais bordel, restez sur le côté, les coureurs pourront venir à vous ! af-mur: af-mur:
Pour les relais, c'est vrai qu'on voit beaucoup de coureurs se disperser à droite à gauche assez loin de la file :hmm:
On passe très souvent à côté de la catastrophe d'ailleurs. On le voit sur quasiment chaque course.
Hyper dangereux ce que font ceux qui ravitaillent.