Pourtant, la montée finale vers Arcalis (10.1km à 7.2 %) n'a rien de très difficile, d'autant plus que c'est une belle route et une 2 voies. Grosso modo, la difficulté de la montée est similaire au col de l'Aspin, mais ce qui précède est en revanche très costaud.
Le Port de la Bonaigua (13.7 km à 6.1 % ) d'entrée de jeu devrait permettre à une échappée de costauds de se constituer.
Ensuite, on trouve le long (19km) mais roulant (5.4%) col de Canto, qui est, comme la Bonaigua, très connu des coureurs de la Vuelta.
L’enchaînement final présente des pentes bien plus difficiles avec l'éprouvant col de la Comella (4.2 km à 8.2 %) et le terrible et magnifique col de Beixalis (6.4 km à 8.5 % de moyenne) qui présente au pied 2 km à 11 et 11.5 % de moyenne.
On peut imaginer que ce copieux menu aura bien entamé les forces des coureurs avant l'explication dans la montée assez roulante vers Arcalis.
Un peu de pluie et des orages sont annoncés dans le final.
Quasiment 4500 m de dénivelé dans cette étape !!
La vidéo du final :
http://video.espanol.eurosport.com/cicl ... ideo.shtml


La Bonaigua :

Le Port del Canto :


Le Beixalis, qui a l'air d'être une sacrée trouvaille (quoique déjà emprunté par la Vuelta l'an passé) et un col magnifique :



Arcalis :


Arcalis, pour moi c'est surtout l'avènement d'Ullrich en 1997, qui lâche un à un ses rivaux, assis sur la selle avec son maillot de champion d'Allemagne. Mon 1er souvenir de vélo !!
Un crack était né, le futur Indurain et la caravane du Tour était unanime : on était de nouveau parti pour voir un coureur en gagner 5 de suite.
Finalement, Ullrich ne gagnera plus jamais le Tour...

