jeu vain, je sais, mais imaginons
1) merckx ne chute pas à blois
2) il me semble qu'il avait eu aussi une autre blessure, mais je me souviens pas laquelle
quel eut-été son palmarès ?
J'attend vos avis avec impatience :)
si ma grand-mère en avait...
Modérateur : Modos VCN
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Je ne crois pas qu'il ait pu faire beaucoup mieux jusqu'en 1974. ensuite cela a probablement écourté sa carrière.
La montagne, son relatif point faible, ne l'autorisant plus à gagner de grands tours dès 1975, il aurait du s'économiser pour soigner son palmarès de classiques et ainsi durer davantage.
Après, on peut tout imaginer, y compris qu'il puisse faire une chute bien plus grave la semaine suivant Blois, par exemple...
La montagne, son relatif point faible, ne l'autorisant plus à gagner de grands tours dès 1975, il aurait du s'économiser pour soigner son palmarès de classiques et ainsi durer davantage.
Après, on peut tout imaginer, y compris qu'il puisse faire une chute bien plus grave la semaine suivant Blois, par exemple...
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Plus grave pour lui, j'entends...
Le décès de Fernand Wambst l'a aussi profondément affecté.
Je voulais préciser aussi que cette blessure a rendu certaines de ses victoires plus difficiles d'où mon admiration aujourd'hui alors qu'à l'époque, gamin, j'ignorais tout ça et était du côté de Guimard, Poulidor ou Thevenet...
Le décès de Fernand Wambst l'a aussi profondément affecté.
Je voulais préciser aussi que cette blessure a rendu certaines de ses victoires plus difficiles d'où mon admiration aujourd'hui alors qu'à l'époque, gamin, j'ignorais tout ça et était du côté de Guimard, Poulidor ou Thevenet...
- loloherrera
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si ma grand-mère en avait...
C'est vrai que lorque l'on voit son Tour 69, c'est juste hallucinant. Il attaquait tous les jours, faisait tous les sprints...l'échappé de Mourenx...maillot vert, meilleur grimpeur. Bref, le cannibale.
Il aurait peut-être été encore plus dominant sur les GT, quand à savoir s'il aurait duré plus longtemps, je reste dubitatif.
Avec sa façon de courir, il ne pouvait espérer guère plus.
Coppi disait que s'il avait su, jamais il ne se serait lancé autant de fois dans de longs raids solitaires, et que cela l'avait complètement usé à partir de 1953-54.
Il aurait peut-être été encore plus dominant sur les GT, quand à savoir s'il aurait duré plus longtemps, je reste dubitatif.
Avec sa façon de courir, il ne pouvait espérer guère plus.
Coppi disait que s'il avait su, jamais il ne se serait lancé autant de fois dans de longs raids solitaires, et que cela l'avait complètement usé à partir de 1953-54.
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en même temps, en 54, il avait 34 ans, coppi
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- loloherrera
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Oui, mais avec les annés de guerre, il n'a pas couru plusieurs années, et sans ses échappées au long cours, peut-être aurait-il pu accrocher 2 ou 3 belles courses de plus. Et puis il était fragile, et lorsqu'il tombait, ça faisait des dégâts.tuco a écrit :en même temps, en 54, il avait 34 ans, coppi
Désolé pour le HS.
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- JeanMarieC
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Pour revenir à Eddy Merckx, l'autre blessure qui l'a handicapé, c'est le coup de poing reçu dans le Puy de Dôme en 1975. Sans cela, je suis convaincu qu'il aurait gagné son 6e Tour haut la main. Désolé pour Bernard Thevenet
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+1000JeanMarieC a écrit :Pour revenir à Eddy Merckx, l'autre blessure qui l'a handicapé, c'est le coup de poing reçu dans le Puy de Dôme en 1975. Sans cela, je suis convaincu qu'il aurait gagné son 6e Tour haut la main. Désolé pour Bernard Thevenet
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La chute de Blois a été dramatique du fait du décès de Fernand Wambst mais je pense qu'on a surestimé les conséquences au niveau physique pour Merckx. Il y a certes eu des séquelles dans le sens où comme à son habitude, Merckx a voulu revenir à la compétition beaucoup trop rapidement. Il fait l'impasse sur Paris-Tours et le Tour de Lombardie, certes, mais dispute des kermesses à la place et prend part au Trophée Baracchi. L'ironie est que le directeur sportif de Molteni (pour qui Merckx ne courait pas encore) voulut s'assurer la victoire de son coureur local, Davide Boifava, et donc lorsqu'il apprit le forfait de Roger Swerts prévu pour épauler Merckx, il décida d'associer Merckx à Boifava. Sauf que Boifava était déjà prévu pour épauler Herman Van Springel. Du coup, il a fallu aller chercher Joaquim Agostinho déjà parti en vacances pour donner le relais à Van Springel. Herman, d'ordinaire très calme, piqua alors une sainte colère. Il s'était entrainé avec Boifava toute la semaine et n'avait pas le temps de le faire avec Agostinho. Et au final, sans préparation spécifique la pair Van Springel/Agostinho l'emporte. Merckx/Boifava terminent troisième, or c'est bien Merckx qui avait défaillé et non Boifava, (il était revenu trop vite après Blois), donc peut-être ce dernier l'aurait emporté s'il avait couru avec Van Springel.
Cela étant, si Merckx a tellement dominé le Tour de France en 1969, c'est peut-être aussi parce que la concurrence n'était pas à la hauteur, les vieux adversaires d'Anquetil qui n'ont pour la plupart pas passé les années 1970: Pingeon, Janssen, Dancelli, etc. La nouvelle génération est arrivée avec de nouvelles méthodes d'entrainement et au niveau diététique faisant que le niveau dans les années 1970 était largement supérieur à la décennie précédente. Le coup de poing du Puy de Dôme a bien eu indirectement des conséquences dramatiques avec les effets secondaires du médicament administré par le Dr Miserez mais ce qui aura de lourdes conséquences sur la fin de carrière de Merckx, c'est la chute de Valloire. Il ne sera plus aussi bon après ça. En 1976, il a fait un très bon printemps. Il gagne Milan-Sanremo mais Godefroot prétend que ce jour-là, Merckx est parti au hasard et que les autres favoris se sont regardés derrière. Une chute à la Semaine catalane qu'il remporte pourtant compromettra encore son printemps. Il fait un bon Paris-Roubaix (devant les cameras d'un film d'une production danoise) mais n'est jamais en mesure de jouer la victoire. Sur le Tour d'Italie, il fait un bon classement mais n'est pas du tout en mesure de rivaliser avec Gimondi qui le bat même dans un sprint. En 1977, il fait une saison dont la majorité des coureurs auraient rêvé mais qui n'est pas du tout de son niveau.
Cela étant, si Merckx a tellement dominé le Tour de France en 1969, c'est peut-être aussi parce que la concurrence n'était pas à la hauteur, les vieux adversaires d'Anquetil qui n'ont pour la plupart pas passé les années 1970: Pingeon, Janssen, Dancelli, etc. La nouvelle génération est arrivée avec de nouvelles méthodes d'entrainement et au niveau diététique faisant que le niveau dans les années 1970 était largement supérieur à la décennie précédente. Le coup de poing du Puy de Dôme a bien eu indirectement des conséquences dramatiques avec les effets secondaires du médicament administré par le Dr Miserez mais ce qui aura de lourdes conséquences sur la fin de carrière de Merckx, c'est la chute de Valloire. Il ne sera plus aussi bon après ça. En 1976, il a fait un très bon printemps. Il gagne Milan-Sanremo mais Godefroot prétend que ce jour-là, Merckx est parti au hasard et que les autres favoris se sont regardés derrière. Une chute à la Semaine catalane qu'il remporte pourtant compromettra encore son printemps. Il fait un bon Paris-Roubaix (devant les cameras d'un film d'une production danoise) mais n'est jamais en mesure de jouer la victoire. Sur le Tour d'Italie, il fait un bon classement mais n'est pas du tout en mesure de rivaliser avec Gimondi qui le bat même dans un sprint. En 1977, il fait une saison dont la majorité des coureurs auraient rêvé mais qui n'est pas du tout de son niveau.
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quelle estl'histoire de valloire ?
et pour ce qui est de la deuxième partie de ma questions, à savoir un merckx qui évite de se fatiguer dans des conneries de six jours ?
et pour ce qui est de la deuxième partie de ma questions, à savoir un merckx qui évite de se fatiguer dans des conneries de six jours ?
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Lors de l'étape Valloire-Morzine du Tour de France 1975, Merckx chute avec Ole Ritter, je crois que c'était même entre le départ fictif et le départ réel. Il se prend une double fracture de la machoire. Le docteur Miserez lui conseille d'abandonner car il savait que cette chute aurait des conséquences sur le reste de sa carrière mais il savait déjà très bien quelle serait la réponse de Merckx: \"il n'en est pas question.\" Malgré tout, à l'arrivée à Morzine, il reprend quelques secondes à Thévenet après l'avoir attaqué dans toutes les descentes. Il lui reprend également du temps dans le chrono en côte à Avoriaz le lendemain. Avec cette double fracture, il ne pouvait plus rien manger de solide, même encore après le Tour de France. Il ne pouvait plus mâcher et pourtant il a tenu. Cette chute a réellement précipité la fin de sa carrière. Il l'a souvent dit.
Merckx participait à de nombreux critérium, six-jours et autres réunions sur pistes, surtout dans les années 1960. Après tout, cétait normal aussi. C'était son gagne-pain. De nombreux coureurs passaient. Ensuite, comme il était \"établi\", il pouvait plus profiter de sa vie de famille en hiver. Cela étant, il n'a jamais délaissé les six-jours qui était aussi la meilleure préparation qui soit pour le début de saison. Il a souvent répété que ses sept victoires à Milan-Sanremo devaient beaucoup à sa préparation intense en hiver et, en particulier, aux Six-Jours. Il ne faut pas oublier que Meckx était un de ces coureurs qui avaient besoin de courir beaucoup pour être performant, comme Gilbert. Enfin, les Six-Jours, ce n'étaient pas des \"conneries\", certains d'entre eux étaient renommés. En 1973, Merckx a tenu à participer aux Six-Jours d'Amsterdam, organisés par Peter Post parce qu'il voulait relancer une épreuve en déclin.
Merckx participait à de nombreux critérium, six-jours et autres réunions sur pistes, surtout dans les années 1960. Après tout, cétait normal aussi. C'était son gagne-pain. De nombreux coureurs passaient. Ensuite, comme il était \"établi\", il pouvait plus profiter de sa vie de famille en hiver. Cela étant, il n'a jamais délaissé les six-jours qui était aussi la meilleure préparation qui soit pour le début de saison. Il a souvent répété que ses sept victoires à Milan-Sanremo devaient beaucoup à sa préparation intense en hiver et, en particulier, aux Six-Jours. Il ne faut pas oublier que Meckx était un de ces coureurs qui avaient besoin de courir beaucoup pour être performant, comme Gilbert. Enfin, les Six-Jours, ce n'étaient pas des \"conneries\", certains d'entre eux étaient renommés. En 1973, Merckx a tenu à participer aux Six-Jours d'Amsterdam, organisés par Peter Post parce qu'il voulait relancer une épreuve en déclin.