(« Le Giro , le plus dur des 3 GT » – Puncheur Fou)
[align=center]:study: une co-production _AlbatorConterdo et Allezlasse :study:[/align]
[align=center][img width=100]http://images2.gazzettaobjects.it/Girod ... wolfie.png[/img][img width=300]https://bikesandbidons.files.wordpress. ... -29-pm.png[/img][img width=300][/img][/align]
[img width=330]http://static2.gazzettaworld.com/wp-con ... a-2016.jpg[/img] [img width=250]http://www.sportlive.it/pictures/201505 ... -giro.jpeg[/img]
Premier grand Tour de la saison, réputé comme étant le plus montagneux des trois, oscillant entre le soleil de ses étapes maritimes et le froid, voire la neige, de ses jours alpestres, le Giro illumine tous les ans nos mois de mai (combien de partiels salopés à regarder l’étape des Tre Cime di Lavaredo ?). Il revient cette année par les Pays-Bas (comme en 2010) et un vendredi, en plus : un week-end prolongé en terre batave avant un premier jour de repos/transfert dès le lundi pour ensuite disputer les 18 dernières étapes sur le sol italien. Et français : l’une des originalités de ce parcours est de proposer une arrivée et un départ en France, sur les 19e et 20e étapes, qui s’annoncent comme les plus difficiles de cette épreuve
Et pour commencer, un peu d'histoire : :gafauvel:
Le départ du premier Giro d'Italia fut donné le 13 mai 1909 à 2h53 du matin (!) sur la piazzale Loreto, à Milan. Il s'agissait de disputer huit étapes pour couvrir une distance totale de 2.448 kilomètres (2.448 divisé par 8... des étapes de 306 km de moyenne ! :sylvain84: )
127 concurrents prirent le départ. Ils ne furent que 49 à rallier Milan où s'achevait l'épreuve. Le vainqueur était déterminé selon un système de course à points, le temps n'importait pas.
Avant le départ, les coureurs furent photographiés un par un afin qu'il n'y ait aucun doute quant à leur identité. Les passionnés recevaient des nouvelles de la course via les dépêches télégraphiques que l'organisation accrochait derrière des vitrines des bars ou des magasins (tandis que les rares personnes qui possédaient déjà le téléphone pouvaient s'informer en composant le 33.68 ) :cheer:.
[img width=300]http://cycling-passion.com/wp-content/u ... o-1909.jpg[/img][img width=275]http://autobus.cyclingnews.com/photos/2 ... 202alt.jpg[/img] [img width=290]http://blog.medalinframe.it/wp-content/ ... raccia.jpg[/img][img width=330]http://www.bikeraceinfo.com/images-all/ ... ignan-.jpg[/img]
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Depuis, comme vous le voyez avec ces images, les choses ont un peu changé... (petite pause afin de méditer sur ce temps qui passe inexorablement.... encore un peu... voilà).
Les meilleurs palmarès
Alfredo Binda (1925, 1927, 1928, 1929, 1933)
Fausto Coppi (1940, 1947, 1949, 1952, 1953)
Eddy Merckx (1968, 1970, 1972, 1973, 1974)
Les derniers podiums
2010 Basso-Arroyo-Nibali
2011[strike] Contador[/strike]-Scarponi-Nibali-Gadret
2012 Hesjedal-Rodriguez-De Gendt
2013 Nibali-Uran-Evans
2014 Quintana-Uran-Aru
2015 Contador-Aru-Landa
Nous voici en 2016... le Giro a survécu à 2 guerres mondiales, aux divers scandales, et même aux drapeaux rouges des motos...D'abord chasse gardée des \"locaux\" , l'épreuve s'est, à l'image du cyclisme, progressivement mondialisée et a gagné en visibilité, n'hésitant pas à proposer des parcours parfois très - voire trop ? - audacieux pour attirer les cadors et les téléspectateurs.
Les étapes :
Le parcours est plutôt équilibré, mais n'a pas suscité l'enthousiasme parmi les suiveurs. Pêle-mêle, on lui a reproché l'absence de de longues étapes de montagnes favorisant l'endurance, un tracé sans originalité où beaucoup de cols historiques manquent à l'appel, trop d'étapes dévolues aux sprinters, etc...mais peut être est-ce parce que le 100e Giro se déroulera dans un an... :whistle:
Cette édition-ci n'a pas eu de chance, elle n'a pas tiré le bon numéro :pamafote: Mais il reste des choses intéressantes à voir sur ce parcours, tout n'est pas à jeter, loin de là :
Étape par étape
Vendredi 6 mai : 1e étape, Apeldoorn - Apeldoorn (9,8 km, CLM individuel)
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Tout commence donc aux Pays-Bas, à Apeldoorn, en plein centre du pays. Un quasi-prologue - 9.800 mètres de contre-la-montre individuel - 100% urbain évidemment et plat comme la main. Avec ses belles lignes droites entrecoupées de virages bien marqués, c’est du pur bonheur pour les gros culs, qui vont donc se disputer le premier maillot rose.
Samedi 7 mai : 2e étape, Arnhem - Nimègue (190 km)
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Pays-Bas, jour 2 et 3 : villes voisines, Arnhem et Nimègue s’offrent un drôle d’aller-retour le temps d’un week-end, avec 190 km à chaque fois (vingt bornes à peine si on allait tout droit). Premier acte ce samedi 7 mai avec beaucoup du plat et une petite bosse à Berg en Dal, via même un petit passage en Allemagne, pour distribuer le premier maillot bleu de meilleur grimpeur. Attention au circuit urbain, dans le final, qui pourrait provoquer des chutes. Le dernier kilomètre est marqué par une grande courbe sur la droite : il faudra sans doute prendre la corde pour espérer gagner.
Dimanche 8 mai : 3e étape, Nimègue - Arnhem (190 km)
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Dernier acte néerlandais avec le chemin retour entre Nimègue et Arnhem, donc. 190 kilomètres là encore et encore moins de difficultés que la veille. Ce sera donc un match retour, aussi, pour les sprinteurs, avec là encore un circuit urbain dans le final qui pourrait provoquer des chutes. Le dernier kilomètre n’est pas tout droit, mais on ne peut pas vraiment parler de virage non plus : un rond-point étendu aux 600 mètres et 350 derniers mètres en légère courbe sur la gauche.
Lundi 9 mai : Repos
Mardi 10 mai : 4e étape, Catanzaro - Praia a Mare (200 km)
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Et voici l’Italie, abordée plein sud après un premier jour de repos, de transfert en fait, jusqu’à la Calabre, c’est-à-dire la pointe de la botte italienne. Réputée pour son relief surplombant la mer, la région fait honneur à son image : pendant près de 160 kilomètres, les coureurs vont longer la mer Tyrrhénienne (la Méditerranée) pour trouver des bosses à gravir dès qu’ils s’en écarteront. Au menu : Bonifati (6,5 km à 5,9%), San Pietro (5,3 km à 6,8%, une pointe à 11%) et, à dix kilomètres de l’arrivée, un dernier raidard de moins de deux kilomètres présentant au pied puis au sommet deux passages à 18%. Suivent 8.700 mètres en lente descente vers l’arrivée, à Praia a Mare, au bout d’une interminable ligne droite de 2,5 km. Un terrain de jeu propices aux premières escarmouches, sans doute entre seconds couteaux surtout vu qu’il ne s’agit que de la 4e étape, mais aucun favori à la victoire finale ne devra manquer de vigilance…
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Mercredi 11 mai : 5e étape, Praia a Mare - Bénévent (233 km)
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Poursuite de la remontée vers le nord via la côte ouest du pays avec cette longue étape (il n’y en a qu’une seule au kilométrage supérieur sur les trois semaines) typiquement Giro : une seule côte répertoriée en 233 km et pourtant, très peu de plat. Les coureurs seront presque toujours en prise à travers l’arrière-pays napolitain, cumulant un bon nombre de petites bosses non recensées et de faux-plats en tout genre. Néanmoins, les quarante derniers kilomètres sont quasiment les plus faciles de l’étape, et l’on ne devrait donc pas échapper à un sprint, sans doute en peloton pas si complet, dans la cité papale de Bénévent, qui fut longtemps une principauté et qui en a gardé un certain faste, comme le montre la via Garibaldi, ultime ligne droite en faux-plat montant d’un kilomètre (3 à 4%, sur voie habituellement piétonne) de cette étape.
Jeudi 12 mai : 6e étape, Ponte - Roccaraso (157 km)
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Cap vers le nord encore avec une première arrivée au sommet à Roccaraso. Un grand classique du Giro là encore : la traditionnelle montée plate de la première semaine, ascension interminable et peu difficile, souvent en plein cœur des Apennins (le massif qui occupe tout le centre du pays entre les deux mers) et qui n’échappe pas toujours à un sprint en côte. Pour cette édition 2016, RCS a coché toutes les cases. On est dans les Abruzzes, en première semaine, et cette montée finale a tout d’une purge avec ses 16,8 km à 4,8% de moyenne, d’autant que les portions les plus difficiles (à peine 8-9%, ce qui n’est pas énorme pour un col italien) sont au pied, donc loin de l’arrivée. Il y a même plusieurs replats, dont un qui mène jusqu’à la flamme rouge, où l’on a donc de grandes chances de trouver encore un peloton fourni. L’espoir vient du dernier kilomètre, qui culmine quand même à 8%
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Vendredi 13 mai : 7e étape, Sulmona - Foligno (211 km)
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Voilà encore une étape assez longue, vraiment pas toute plate, mais qui devrait quand même se terminer au sprint. Entre Sulmona et Foligno, il y a 211 km et plusieurs difficultés, dont le valico della Somma (6,7 km à 4,9%), mais avec ces quarante derniers kilomètres en forme de toboggan, et un final vraiment tout plat, c’est du pain bénit pour un peloton lancé pleine balle. Le danger viendra donc… des virages dans le final : il y en a trois bien serrés juste avant la flamme rouge, et il faudra bien les négocier, de même qu’un ultime tournant sur la droite, moins radical mais quand même prononcé, aux 250 mètres. C’est exactement la même arrivée qu’en 2014, et une victoire de Nacer Bouhanni.
Samedi 14 mai : 8e étape, Foligno - Arezzo (186 km)
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Voilà la Toscane et ses… strade bianche ! Après 150 bornes quasiment toutes plates en Ombrie, le peloton va rejoindre la plus belle région d’Italie et Arezzo, avant une boucle finale agrémentée d’une seule route blanche. Mais quelle strada bianca : une ascension soudaine vers Alpe di Poti, 8,6 km d’ascension à 6,5% de moyenne, ce qui cache en fait trois beaux kilomètres à 9-10%, d’abord asphalté, puis en route blanche. Il y a ensuite un court replat, avant, à nouveau, que la route se cabre jusqu’au sommet, sans jamais retrouver le macadam. Là-haut, il restera moins de vingt kilomètres avant l’arrivée : une longue descente sur une petite route sinueuse, puis à peine un peu de plat pour entrer dans Arezzo et affronter son dernier kilomètre en montée : d’abord un petit mur à 11%, puis 500 derniers mètres à 5,4%, le tout agrémenté de virages en tout genre. Miam.
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Dimanche 15 mai : 9e étape, Radda in Chianti - Greve in Chianti (40,5 km, CLM individuel)
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Quel plus beau décor que les collines du Chianti pour organiser un contre-la-montre individuel ? On va en prendre plein les yeux sur cette quarantaine de kilomètres façon panorama touristique entre Radda et Greve, deux des bourgs majeurs de cette région prospère, viticole mais pas plate pour un sou. De fait, il n’y a sans doute pas un seul bout de route à 0% sur ce contre-la-montre, même s’il n’y a pas de grands cols non plus. Une succession de faux-plats, donc, quelques courtes montées et une bosse de cinq bornes (à 4% de moyenne) dans la deuxième moitié du parcours, avant une grande descente finale vers Greve. Et comme il faudra aussi se lever tôt pour trouver une ligne droite de plus de 300 mètres sur ce tracé, on pourrait avoir quelques surprises à l’arrivée.
Lundi 16 mai : Repos
Mardi 17 mai : 10e étape, Campi Bisenzio - Sestola (219 km)
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Au lendemain du deuxième jour de repos (le premier \"vrai\"), encore un gros kilométrage et peu de plat sur cette 10e étape, qui propose un bel enchaînement final et une deuxième arrivée au sommet. S’il y aura eu pas mal d’ascensions depuis le départ et quasiment que des montées et des descentes depuis le kilomètre 110, les choses sérieuses vont débuter à 35 km de l’arrivée avec le Pian del Falco, une ascension en deux temps : 4,5 km à 6,9% puis 4 km à 8,9%, entrecoupés de huit bornes de quasi replat. Au sommet, il restera seize bornes : une grande descente bien sinueuse puis 7.400 derniers mètres d’ascension très régulière, à 5% de moyenne, jusqu’à Sestola. Il faudra donc probablement anticiper cette dernière difficulté pour créer des écarts conséquents.
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Mercredi 18 mai : 11e étape, Modène - Asolo (227 km)
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[img width=200]http://boutbat.free.fr/giro2016/detail11.jpg [/img]219 kilomètres la veille, 227 kilomètres cette fois : le Giro enchaîne les longues étapes usantes pour les organismes et qui pèseront au bout des trois semaines, lorsque les grands cols décideront du général. En attendant, c’est une nouvelle journée indécise qui attend les coureurs avec cette ligne droite vers le nord-est qui aurait pu être toute plate. C’était sans compter sur la boucle autour d’Asolo ajoutée par les organisateurs : et hop, la Forcella Mostaccin, 2,9 km à 7,8% (dernier kilomètre à 10%), se dresse à vingt bornes de l’arrivée. La suite, c’est l’enchaînement d’une descente sinueuse puise d’une succession de courtes montées et descentes, et notamment un gros kilomètre à 6% posé à quatre bornes du but. De quoi provoquer du mouvement, forcément.
Jeudi 19 mai : 12e étape, Noale - Bibione (182 km)
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Faut-il agrémenter ce profil d’un quelconque commentaire ? 182 kilomètres de sieste, un circuit final urbain dans la peu ragoutante station balnéaire de Bibione qui déborde de virage à angles droits, dont un à 300 mètres de la ligne, chute, sprint massif, merci bonsoir.
Vendredi 20 mai : 13e étape, Palmanova - Cividale del Friuli (170 km)
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La voilà : au lendemain de la journée la plus plate de ce Giro, on trouve la première étape de montagne vraiment consistante, tracée dans les contreforts des Alpes juliennes. Au départ de l’étonnante cité de Palmanova, organisée en étoile au milieu de son fort de la même forme, 170 kilomètres et quatre ascensions répertoriées attendent les coureurs, qui ne franchiront pourtant jamais la barre des 1.000 mètres d’altitude. Il y a là d’abord Montemaggiore (8,3 km à 9,3%) et Crai (8,8 km à 6,4%), et surtout, dans les quarante derniers kilomètres de cette assez courte étape, l’enchaînement de la Cima Porzus (8,8 km à 8,2%, plusieurs longs passages à plus de 10%) et de l’ascension vers Valle (6,2 km à 7,8%, une pointe à 13%), dont le sommet n’est situé qu’à quatorze kilomètres de l’arrivée, jugée en plaine, à Cividale del Friuli, au terme d’une descente pentue mais peu technique. En l’absence d’une montée finale pouvant cadenasser la course, on peut espérer du beau mouvement sur cette étape.
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Samedi 21 mai : 14e étape, Alpago - Crovara (210 km)
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Et voilà les Dolomites ! Le Giro prend soudain de la hauteur sur cette 14e étape en passant enfin la barre des 2.000 mètres d’altitude par le passo Pordoi. Une longue ascension quasiment démarrée dès le départ d’Alpago, se terminant par 9,3 km à 6,9%, et qui lance une succession de plusieurs cols, tous situés à 1.800 mètres minimum, mais enchaînés rapidement, sans redescendre bien bas, ce qui limite les longueurs d’ascension : sont ainsi rapidement franchis le passo Sella (5,5 km à 8%), le passo Gardena (5,8 km à 4,4%) et le passo Campolongo (6 km à 5,8%), avant que la course ne redescende jusqu’à 1.300 mètres environ pour aborder l’un des cols les plus réputés d’Italie, le passo Giau et ses dix bornes à 9,4% de moyenne. Une pente très régulière, certes, mais aussi très difficile. Et ce n’est pas fini : il faudra encore se taper le passo Valparola (11,5 km à 5,8%, mais les sept derniers à 7%), dernière difficulté du jour, dont le sommet est situé à vingt bornes du but. Enfin, si l’arrivée est jugée en plaine, à Corbara, il faudra se taper un ultime raidard, le joliment nommé Muro del gatto (mur du chat), 360 mètres à 13% (pointe à 19%), à cinq kilomètres à peine de la ligne, ralliée ensuite via un faux-plat montant. Quel programme !
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Dimanche 22 mai : 15e étape, Castelrotto - Alpe di Siusi (10,8 km, CLM individuel)
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Le week-end dolomitien se poursuit avec un classique du Giro, la cronoscalata. Absent l’an dernier, le contre-la-montre en côte revient avec cette 15e étape, et sur un format assez court : à peine plus de dix kilomètres d’ascension vers Alpe di Siusi, le plus vaste alpage d’Europe. Après deux premières bornes quasi plates, l’ascension commence réellement avec des pentes souvent supérieures à 8% et un profil globalement régulier, même si cela s’adoucit un peu autour de la flamme rouge. Il faudra donc trouver le bon rythme dès le pied, d’autant que même en grimpée, dix bornes, ça va vite.
Lundi 23 mai : Repos
Mardi 24 mai : 16e étape, Bressanone - Andalo (132 km)
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Au lendemain du dernier jour de repos, on repart directement sur les choses sérieuses avec cette 16e étape piège, courte mais difficile. Si le passo della Mendola constitue davantage un obstacle par sa longueur (quasi 15 km) que par sa pente (6,5% de moyenne, très régulier), l’enchaînement final est compliqué : d’abord l’ascension de Fai della Paganella, qui propose 8,5 km à 7,9% de moyenne puis, juste avant le sommet, un petit mur à 15% ; ensuite, alors qu’il ne reste que dix bornes, une courte descente très rapide et une dernière côte vers Andalo, environ deux kilomètres à 6,2% de moyenne (max 9%), avant 1.500 derniers mètres plats. Il ne faudra pas être resté groggy du lundi chômé…
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Mercredi 25 mai : 17e étape, Molveno - Cassano d’Adda (196 km)
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Le calme avant la tempête : au lendemain d’un retour de jour de repos corsé et avant l’explication finale dans les Alpes, c’est une 17e étape tranquille qui est promise aux coureurs. Les quelque 200 bornes qui séparent Molveno de Cassano d'Adda, non loin de Milan, sont essentiellement plats, et la victoire devrait donc se jouer entres les sprinteurs ayant survécu aux difficultés des seize premières étapes, à moins que les baroudeurs n’aient carte blanche. A noter, un dernier virage à angle droit à environ 600 mètres de l’arrivée.
Jeudi 26 mai : 18e étape, Muggiò - Pignerol (240 km)
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Ce n’est pas encore le menu indigeste du week-end, mais voilà déjà une étape à ne pas sous-estimer. C’est la plus longue de ce Giro, et elle intervient en fin de troisième semaine, donc quand les organismes sont déjà très usés. Surtout, elle propose dans son final, juste avant l’arrivée à Pignerol, la \"porte des Alpes\", une ascension vers Pramartino. Ce nom vous dit quelque chose ? Normal : c’était déjà la dernière difficulté de l’étape arrivant à Pignerol sur le Tour de France 2011 (remportée par Edvald Boasson Hagen). La seule différence, c’est qu’elle est abordée en sens inverse, ce qui permet d’offrir une pente plus difficile (4,7 km à 10,5% de moyenne, une pointe à 17% !) mais un sommet plus éloigné de l’arrivée : vingt bornes. Suit donc une grande descente, puis du plat et… un tout dernier raidard de 500 mètres à peine mais dont les pentes, qui oscillent entre 12% et 16%, vont faire très mal, surtout qu’il ne restera ensuite que deux bornes jusqu’à la ligne… Ce sera forcément spectaculaire.
Vendredi 27 mai : 19e étape, Pignerol - Risoul (162 km)
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Voilà les Alpes, et voilà la France ! Pour cette première des deux étapes reines finales, le Giro franchit la frontière via le col d'Agnel, Cima Coppi de cette édition 2016 - c’est-à-dire point culminant, avec ses 2.744 mètres d’altitude ! A ces hauteurs là, la raréfaction de l’oxygène sera un obstacle au moins aussi important que la longueur du col (21,3 km) et sa pente moyenne (6,8%), d’autant que c’est passé les 1.800 mètres que la pente est la plus difficile : les dix derniers kilomètres d’ascension sont à quasiment 10% de moyenne ! S’en suivra une descente interminable jusqu’au pied de la montée finale, vers Risoul, déjà vue sur le Tour de l’Avenir (2010), le Dauphiné (2013) ou le Tour de France (2014). Ses 12,9 km à 6,9% de pente moyenne n’en font pas un col monstrueux, mais la pente a tendance à se durcir vers le sommet, ce qui devrait finir d’achever les quelques survivants d’Agnel.
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Samedi 28 mai : 20e étape, Guillestre - Sant’Anna di Vinadio (134 km)
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La voilà : l’étape reine de ce Giro, c’est probablement celle-ci, et il aura donc fallu attendre la veille de l’arrivée et… d’être en France pour la voir ! Plus de 90% du parcours est en effet tracé dans les Alpes françaises, via le col de Vars, le col de la Bonette et le col de la Lombarde. Ce n’est qu’au sommet de ce dernier, à 10,3 km de l’arrivée, que l’on bascule en Italie. Sur le sol français, les difficultés se seront donc enchaînées en très peu de temps, avec un premier col, Vars, long (18,2 km) et compliqué (6% de moyenne mais plusieurs passages à 8-10%), un deuxième, la Bonette, encore plus long (22,2 km) et tout aussi difficile (6,7% de moyenne, pente plutôt régulière), et un troisième, la Lombarde, quelque part entre les deux (19,8 km à 7,5% de moyenne, des kilomètres entiers à 9-10%). Et les 10.300 mètres en Italie, alors ? Une descente rapide, d’abord, puis une ultime bosse, dans les 2,3 derniers kilomètres, à 8,1% de moyenne et avec une pointe à 11% sous la flamme rouge. Ce menu d’ogre sera, quoi qu’il advienne, le théâtre de la dernière bataille entre les différents acteurs du classement général.
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Dimanche 29 mai : 21e étape, Cuneo - Turin (163 km)
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Et voilà ! Le Tour d’Italie s’achève à Turin par une ultime étape pas si courte, essentiellement composée d’un circuit urbain dans la cité piémontaise. Un circuit qui propose d’ailleurs une petite bosse de quelques hectomètres à 6% où les derniers courageux tenteront forcément leur chance, mais celle-ci étant située à 6,7 km de l’arrivée, on imagine mal les équipes de sprinteurs (enfin, de ceux qui ont tenu jusque là) se faire piéger. A noter, dans le dernier kilomètre, un enchaînement compliqué virage à 90° sur la droite - pont - virage à 90° sur la gauche, certes sur des routes larges, mais tout de même.
La start list
AG2R La Mondiale
1. POZZOVIVO Domenico
2. BONNAFOND Guillaume
3. DOMONT Axel
4. DUPONT Hubert
5. GRETSCH Patrick
6. HOULE Hugo
7. KADRI Biel
8. MONTAGUTI Matteo
9. PERAUD Jean-Christophe
Astana
11. NIBALI Vincenzo
12. AGNOLI Valerio
13. CAPECCHI Eros
14. FUGLSANG Jakob
15. KANGERT Tanel
16. KOZHATAYEV Bakhtiyar
17. MALACARNE Davide
18. SCARPONI Michele
19. ZEITS Andrey
Bardiani-CSF
21. PIRAZZI Stefano
22. ANDREETTA Simone
23. SIMION Paolo
24. BOEM Nicola
25. BONGIORNO Francesco Manuel
26. CICCONE Giulio
27. COLBRELLI Sonny
28. MAESTRI Mirco
29. RUFFONI Nicola
BMC
31. SENNI Manuel
32. ATAPUMA Darwin
33. DE MARCHI Alessandro
34. DILLIER Silvan
35. KUNG Stefan
36. OSS Daniel
37. QUINZIATO Manuel
38. ROSSKOPF Joseph
39. ZABEL Rick
Cannondale
41. URAN Rigoberto
42. CARDOSO Andre
43. CLARKE Simon
44. DOMBROWSKI Joseph
45. FORMOLO Davide
46. MOSER Moreno
47. NAVARDAUSKAS Ramunas
48. VILLELLA Davide
49. WOODS Michael
Dimension Data
51. ANTON Igor
52. FRAILE Omar
53. HAAS Nathan
54. KUDUS Merhawi
55. SBARAGLI Kristian
56. SIUTSOU Kanstantsin
57. THOMSON Jay Robert
58. VAN ZYL Johann
59. VENTER Jacobus
Etixx
61. JUNGELS Bob
62. BRAMBILLA Gianluca
63. DE LA CRUZ David
64. KITTEL Marcel
65. SABATINI Fabio
66. SERRY Pieter
67. TRENTIN Matteo
68. VERONA Carlos
69. WISNIOWSKI Lukasz
FDJ
71. DEMARE Arnaud
72. COURTEILLE Arnaud
73. DELAGE Mickael
74. FISCHER Murilo
75. GENIEZ Alexandre
76. KONOVALOVAS Ignatas
77. LE GAC Olivier
78. SARREAU Marc
79. VAUGRENARD Benoit
Gazprom
81. KOLOBNEV Alexandr
82. RYBALKIN Aleksey
83. ERSHOV Artur
84. FIRSANOV Sergey
85. FOLIFOROV Alexander
86. OVECHKIN Artem
87. SAVITSKIY Ivan
88. SEROV Alexander
89. SOLOMENNIKOV Andrey
IAM
91. PELUCCHI Matteo
92. BRANDLE Matthias
93. HAUSSLER Heinrich
94. HOWARD Leigh
95. KLUGE Roger
96. TANNER David
97. WARBASSE Lawrence
98. WYSS Marcel
99. ZAUGG Oliver
Lampre
100. ULISSI Diego
101. CONTI Valerio
102. FERRARI Roberto
103. KOSHEVOY Ilia
104. MODOLO Sacha
105. MOHORIC Matej
106. MORI Manuele
107. NIEMIEC Przemyslaw
109. PETILLI Simone
Lotto-Soudal
111. WELLENS Tim
112. BAK Lars
113. DE BIE Sean
114. GREIPEL André
115. HANSEN Adam
116. LIGTHART Pim
117. MONFORT Maxime
118. ROELANDTS Jurgen
119. VANENDERT Jelle
Movistar
121. VALVERDE Alejandro
122. AMADOR Andrey
123. DOWSETT Alex
124. HERRADA José
125. MORENO Javier
126. ROJAS Jose Joaquin
127. SUTHERLAND Rory
128. SÜTTERLIN Jasha
129. VISCONTI Giovanni
Nippo
131. CUNEGO Damiano
132. BERLATO Giacomo
133. BISOLTI Alessandro
134. BOLE Grega
135. YAMAMOTO Genki
136. FILOSI Iuri
137. GROSU Eduard
138. STACCHIOTTI Riccardo
139. ZILIOLI Gianfranco
Orica
141. CHAVES Johan Esteban
142. BEWLEY Sam
143. EWAN Caleb
144. HEPBURN Michael
145. HOWSON Damien
146. MEZGEC Luka
147. PLAZA Ruben
148. TUFT Svein
149. TXURRUKA Amets
Giant
151. DUMOULIN Tom
152. ARNDT Nikias
153. DE BACKER Bert
154. HAGA Chad
155. JI Cheng
156. LUDVIGSSON Fredrik
157. PREIDLER Georg
158. STAMSNIJDER Tom
159. TIMMER Albert
Katusha
161. TAARAMAE Rein
162. BELKOV Maxim
163. KOCHETKOV Pavel
164. KUZNETSOV Viacheslav
165. VOROBYEV Anton
166. PORSEV Alexander
167. SILIN Egor
168. TSATEVITCH Alexey
169. ZAKARIN Ilnur
Lotto-Jumbo
171. KRUIJSWIJK Steven
172. BATTAGLIN Enrico
173. HOFLAND Moreno
174. CASTELIJNS Twan
175. KEIZER Martijn
176. ROGLIC Primoz
177. TANKINK Bram
178. TJALLINGII Maarten
179. VAN EMDEN Jos
Team Sky
181. LANDA Mikel
182. BOSWELL Ian
183. DEIGNAN Philip
184. HENAO Sebastian
185. -
186. KNEES Christian
187. LOPEZ David
188. ROCHE Nicholas
189. VIVIANI Elia
Tinkoff
191. MAJKA Rafal
192. BOARO Manuele
193. BRUTT Pavel
194. HERNANDEZ Jesus
195. MCCARTHY Jay
196. POLJANSKI Pawel
197. ROVNY Ivan
198. PETROV Evgeny
199. TOSATTO Matteo
Trek
201. HESJEDAL Ryder
202. ALAFACI Eugenio
203. BOBRIDGE Jack
204. CANCELLARA Fabian
205. COLEDAN Marco
206. DIDIER Laurent
207. NIZZOLO Giacomo
208. VAN POPPEL Boy
209. ZOIDL Riccardo
Wilier - Southeast
211. POZZATO Filippo
212. AMERZQUETA Julen
213. BELLETTI Manuel
214. BERTAZZO Liam
215. BUSATO Matteo
216. RODRIGUEZ Cristian
217. MARECZKO Jakub
218. MARTINEZ Daniel
219. ZHUPA Eugert
Les favoris
Si le parcours a laissé quelques regrets, le plateau des coureurs est par contre plus dense que celui du Giro 2015.
L'année dernière, il avait fait mumuse avec tout le monde, mais il semblait bridé, comme s'il traînait un petit boulet avec lui...
Cette fois-ci, Landa peut lâcher les [strike]cheveux[/strike] chevaux, et en passant chez Sky, il a gagné son statut de leader et peut espérer le meilleur sur ce Giro :[align=center][img width=300]http://as01.epimg.net/ciclismo/imagenes ... grande.jpg[/img][/align]
D'habitude, il fait sa coupure de deux jours durant le mois de mai. Mais Valverde a décidé de ne pas faire sa feignasse en 2016, et nous gratifiera de sa première participation à un Giro. Selon Bradounet, ce serait en réalité en mai qu'il a habituellement son pic de forme, qu'il réserve en général pour couper du bois chez lui :pamafote:
[align=center][img width=200]http://i.skyrock.net/5009/13255009/pics ... _small.jpg[/img][/align]
Vous l'avez aimé en 2015 ? Vous l'adorerez en 2016 ! Ilnur revient sur le Giro, mais avec l'intention d'y jouer le général cette fois-ci. Il revient pile poil au bon moment, nul doute que nous le reverrons dès que la route s'élèvera. :rock:
[align=center][img width=350]http://cdn.velonews.competitor.com/file ... 89x440.jpg[/img][/align]
Mais Zakarin ne sera pas le seul Russe à suivre. Un de ses compatriotes, qui réalise une saison digne d'un Santabrogio des grands jours et vieillit comme Chris Horner :whistle:, et dont l'équipe, Gazprom, a été judicieusement invitée par RCS[img width=35]http://worldartsme.com/images/money-smi ... part-1.jpg[/img], viendra sur les routes italiennes bien décidé à donner raison aux organisateurs. Objectif important pour Firsanov qui, selon le toujours bien renseigné Bradounet, pourrait prendre 4 années sabbatiques après le Giro. :jap:
[align=center][img width=350]http://www.esciclismo.com/actualidad/im ... irotti.jpg[/img][/align]
On reste en Europe orientale : En l'absence de :contador: , Saxo comptera sur Rafal Majka pour décrocher une bonne place au classement général. Après un podium encourageant sur la Vuelta, le Polonais sera attendu au tournant s'il veut succéder à Zenon Jaskula dans le cœur de ses compatriotes.
[align=center][img width=350]http://www.newsauto.pl/wp-content/uploa ... _DS5_2.jpg[/img][/align]
Côté français, l'ingénieur téléonirique Jicé Péraud constituera la petite attraction, pour sa première participation sur un Giro où le parcours semble lui être plutôt favorable :
[align=center][img width=350]http://s1.lemde.fr/image/2014/10/23/534 ... 55dde4.jpg[/img][/align]
Officiellement, il ne brigue pas le classement général. Mais qui sait ? Avec un bon CLM, un petit coup de main de l'Extreme Weather Protocol, et peut être que Tom Dumoulin pourrait devenir plus gourmand... Miam !
[align=center][img width=300]http://metronieuws.tcdn.nl/field/image/ ... 058607.jpg[/img][/align]
et puis, il faut aussi du Colombien , c'est un peu exotique et très tendance ces dernières années :
[img width=200]http://www.eldiariobogotano.com/wp-cont ... 90X436.jpg[/img][img width=300]https://c1.staticflickr.com/9/8035/8046 ... 8f2a_b.jpg[/img]
Et enfin, quelques coureurs locaux, les pauvres auront la rude tâche d'enrayer la crise du cyclisme italien, avant qu'elle ne se transforme en grande dépression :
[img width=310]https://coresites-cdn.factorymedia.com/ ... iPunch.jpg[/img][img width=310]http://static.nanopress.it/nano2013/fot ... zovivo.jpg[/img]
D'autres outsiders tenteront de s'insérer dans le top 10, voire plus si affinités, à l'instar de Kruijswijk, Caruso, Geniez, Hesjedal...
Sans oublier les sprinteurs
Ewan-Modolo-Kittel-Viviani-Nizzolo-Démare-Pelucchi-Sbaragli-Greipel-Belletti-Mezgec-Arndt-Mareczko...
Les favorites pour le podium
L'année dernière vit le triomphe total de l'Amour : Incarné sous la forme d'une grâce aux yeux de jade, il emporta tout sur son passage : Alberto, puis le forum, tombèrent immanquablement sous son agréable joug.
La Ragazza fera-t-elle des émules cette année ? L'Amour prendra-t-il un nouvel avatar ? Est-ce seulement possible ou souhaitable ? Koko sera-t-il banni ?
Mais pardon, je m'égare... je me perds... je me noie dans un lac vert opalescent... :coeur:
[align=center][img width=350]http://cdn.velonews.competitor.com/file ... TDW138.jpg[/img][/align]
Infos complémentaires
Le site officiel de l’épreuve : http://www.giroditalia.it/it/
A la télévision : en France, sur BeIn Sports tous les jours.
Et le lien direct vers le Garibaldi, c’est-à-dire le livre de route de l’épreuve (en PDF) : http://static2.giroditalia.it/wp-conten ... ancate.pdf
Voilà... départ le 6 mai avec un prologue de quasi 10km à Apeldoorn (Pays-Bas) :bounce:
[align=center][img width=500]http://1.bp.blogspot.com/_KyBrga7QesA/T ... s_giro.jpg[/img][/align]
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