clement koretzky
Publié : 29 nov. 2014, 18:14
jai crée ce topic car j'apprecie beaucoup ce coureur, c'est un attaquant née il a été beaucoup en vue ces trois derniere semaine
malgré des blessures qui ont gaché sa progression il merite de rester chez les pros j'espere qu'il va trouver une equipe rapidement
Cyclisme : Clément Koretzky cherche équipe désespérément
?il y a 1 heure ?0 ALAIN MENDEZ et HENRI DE RUYVER
???Clément Koretzky sous les couleurs de l'équipe Bretagne-Séché. Plus pour très longtemps...
H. D. R.?Twitter L 'Héraultais, 24 ans, pro depuis trois ans mais laissé libre à la fin du mois par Bretagne-Séché-Environnement, cherche une équipe et des financements pour continuer sa carrière la saison prochaine.
Fin décembre, le rêve de Clément Koretzky pourrait prendre fin. Professionnel depuis trois saisons, le cycliste lodévois de 24 ans se retrouve sans équipe après le choix bien tardif de Bretagne-Séché-Environnement de ne pas renouveler son contrat. \"Je cours depuis deux ans dans cette équipe et je pensais avoir fait le maximum pour conserver ma place\", explique Clément, qui se retrouve donc sur le carreau, sans avoir pu anticiper la décision alors que des solutions existaient.
\"J'y ai cru jusqu'au bout, d'autant qu'on m'a longtemps laissé entendre que mon contrat serait renouvelé.\" Mais la conjoncture, avec la fusion de deux équipes Pro Tour, changeait la donne, avec plus de coureurs sur le marché. Une blessure sur chute, alors que le coureur était échappé en avril dernier sur les routes du Paris-Roubaix (comme l'an passé), l'a aussi pénalisé.
Une carrière entre malchance et bonne volonté
Clément Koretzky, 24 ans, et seul coureur professionnel originaire du Languedoc-Roussillon, vit entre Lodève et Montpellier. Il a commencé chez les pros à La Pomme-Marseille (2012) avant de poursuivre en Continental Pro, dans la formation Bretagne-Séché- Environnement (2013 et 2014).
Ce puncheur-sprinteur, licencié au Vélo Sprint Narbonnais, s’est notamment illustré sur la classique Paris-Roubaix où, par deux fois (2013 et 2014), il fit partie des échappés sur les premiers 150 km, jusqu’à la fameuse Trouée d’Aremberg et le premier gros secteur pavé qu’il franchissait même en tête en avril dernier. Un secteur où l’Héraultais a gravement chuté ensuite.
Il s’est alors retrouvé hors des pelotons quatre mois, compromettant une possible participation au Tour de France alors qu’il était sur la liste des pré-sélectionnés par son équipe.
Rappelons que Clément Koretzky, en 2014, fut meilleur grimpeur sur l’Étoile de Bessèges, 4e de la route Adélie, 2e du Grand Prix de la Montagne lors du dernier tour du Gévaudan, derrière le vainqueur de l’épreuve, le Basque Txurruka. Sur cette course, le Lodévois a animé la 2e étape en franchissant à la 3e place la fameuse montée Laurent Jalabert à Mende.
En 2013, il a terminé 5e du général au tour du Gévaudan, 4e d’une étape du Critérium international en Corse. En 2012, avec La Pomme-Marseille, il fut 2e de la 1re étape du tour du Haut-Var et 2e du Grand Prix de la Somme.
\"J'ai pris des risques pour l'équipe. J'y ai cru...\"
\"J'étais alors dans la préliste pour participer au Tour de France. Et dans l'objectif de faire la Grande Boucle, j'ai pris des risques en course pour montrer le maillot, comme on me l'avait demandé. Mais à l'arrivée, on me reproche d'avoir trop peu de résultats\", ajoute le jeune homme, éloigné des routes pendant plus de trois mois alors qu'il était en pleine forme.
Malgré une bonne fin de saison
Malgré une bonne fin de saison, comme lors du dernier tour du Gévaudan, fin septembre, où il s'est mis en évidence, Clément Koretzky ne sera pas prolongé. \"C'est la dure loi du sport professionnel mais, aujourd'hui, toutes les équipes ont bouclé leur effectif et leur budget et je me retrouve sans rien.\" À présent, c'est sur un autre terrain que le sportif héraultais veut se battre, en décidant de financer sa place au sein d'une équipe professionnelle. Une véritable course contre la montre débute...
\"J'ai toujours envie de courir\"
Où en êtes-vous depuis que Bretagne-Séché- Environnement a décidé de ne pas renouveler votre contrat ?
Après deux années passées dans cette formation, apprendre au dernier moment que je n’étais pas conservé a été un coup dur...
D’autant plus que vous n’êtes pas en fin de carrière...
Bien sûr que non ! J’ai eu 24 ans fin octobre. Ma motivation est intacte et j’ai le niveau pour continuer chez les pros. J’ai toujours envie de courir. Le vélo, c’est ma vie, ma passion. Ce serait vraiment dur de tout arrêter maintenant. Surtout que j’aurais pu intégrer une autre formation si j’avais su plus tôt que je n’étais pas conservé à Bretagne-Séché.
Du coup, vous prenez votre avenir en main ?
Oui, je suis en contact avancé avec deux équipes de niveau Continental. Mais elles ont déjà, à cette période, bouclé leur budget. C’est pourquoi je lance un appel à des partenaires, publics et privés, pour me parrainer et me permettre, par cet apport, d’intégrer une équipe, histoire de rester dans le peloton professionnel.
À combien estimez-vous cet apport nécessaire pour poursuivre votre carrière ?
Entre 20 000 et 30 000 euros. C’est pourquoi, avec des amis et ma mère, nous avons créé l’association Koretzky promotion cyclisme, basée chez moi, à Lodève. Cette association a pour but de recueillir des fonds qui me permettront de montrer aux gens que j’ai ma place et que je peux réussir au plus haut niveau. J’ai jusqu’à début janvier pour relever ce défi.
Comment occupez-vous votre temps ?
En plus de ces démarches, je continue de m’entraîner comme un professionnel. Et j’ai aussi repris mes études de comptabilité.
malgré des blessures qui ont gaché sa progression il merite de rester chez les pros j'espere qu'il va trouver une equipe rapidement
Cyclisme : Clément Koretzky cherche équipe désespérément
?il y a 1 heure ?0 ALAIN MENDEZ et HENRI DE RUYVER
???Clément Koretzky sous les couleurs de l'équipe Bretagne-Séché. Plus pour très longtemps...
H. D. R.?Twitter L 'Héraultais, 24 ans, pro depuis trois ans mais laissé libre à la fin du mois par Bretagne-Séché-Environnement, cherche une équipe et des financements pour continuer sa carrière la saison prochaine.
Fin décembre, le rêve de Clément Koretzky pourrait prendre fin. Professionnel depuis trois saisons, le cycliste lodévois de 24 ans se retrouve sans équipe après le choix bien tardif de Bretagne-Séché-Environnement de ne pas renouveler son contrat. \"Je cours depuis deux ans dans cette équipe et je pensais avoir fait le maximum pour conserver ma place\", explique Clément, qui se retrouve donc sur le carreau, sans avoir pu anticiper la décision alors que des solutions existaient.
\"J'y ai cru jusqu'au bout, d'autant qu'on m'a longtemps laissé entendre que mon contrat serait renouvelé.\" Mais la conjoncture, avec la fusion de deux équipes Pro Tour, changeait la donne, avec plus de coureurs sur le marché. Une blessure sur chute, alors que le coureur était échappé en avril dernier sur les routes du Paris-Roubaix (comme l'an passé), l'a aussi pénalisé.
Une carrière entre malchance et bonne volonté
Clément Koretzky, 24 ans, et seul coureur professionnel originaire du Languedoc-Roussillon, vit entre Lodève et Montpellier. Il a commencé chez les pros à La Pomme-Marseille (2012) avant de poursuivre en Continental Pro, dans la formation Bretagne-Séché- Environnement (2013 et 2014).
Ce puncheur-sprinteur, licencié au Vélo Sprint Narbonnais, s’est notamment illustré sur la classique Paris-Roubaix où, par deux fois (2013 et 2014), il fit partie des échappés sur les premiers 150 km, jusqu’à la fameuse Trouée d’Aremberg et le premier gros secteur pavé qu’il franchissait même en tête en avril dernier. Un secteur où l’Héraultais a gravement chuté ensuite.
Il s’est alors retrouvé hors des pelotons quatre mois, compromettant une possible participation au Tour de France alors qu’il était sur la liste des pré-sélectionnés par son équipe.
Rappelons que Clément Koretzky, en 2014, fut meilleur grimpeur sur l’Étoile de Bessèges, 4e de la route Adélie, 2e du Grand Prix de la Montagne lors du dernier tour du Gévaudan, derrière le vainqueur de l’épreuve, le Basque Txurruka. Sur cette course, le Lodévois a animé la 2e étape en franchissant à la 3e place la fameuse montée Laurent Jalabert à Mende.
En 2013, il a terminé 5e du général au tour du Gévaudan, 4e d’une étape du Critérium international en Corse. En 2012, avec La Pomme-Marseille, il fut 2e de la 1re étape du tour du Haut-Var et 2e du Grand Prix de la Somme.
\"J'ai pris des risques pour l'équipe. J'y ai cru...\"
\"J'étais alors dans la préliste pour participer au Tour de France. Et dans l'objectif de faire la Grande Boucle, j'ai pris des risques en course pour montrer le maillot, comme on me l'avait demandé. Mais à l'arrivée, on me reproche d'avoir trop peu de résultats\", ajoute le jeune homme, éloigné des routes pendant plus de trois mois alors qu'il était en pleine forme.
Malgré une bonne fin de saison
Malgré une bonne fin de saison, comme lors du dernier tour du Gévaudan, fin septembre, où il s'est mis en évidence, Clément Koretzky ne sera pas prolongé. \"C'est la dure loi du sport professionnel mais, aujourd'hui, toutes les équipes ont bouclé leur effectif et leur budget et je me retrouve sans rien.\" À présent, c'est sur un autre terrain que le sportif héraultais veut se battre, en décidant de financer sa place au sein d'une équipe professionnelle. Une véritable course contre la montre débute...
\"J'ai toujours envie de courir\"
Où en êtes-vous depuis que Bretagne-Séché- Environnement a décidé de ne pas renouveler votre contrat ?
Après deux années passées dans cette formation, apprendre au dernier moment que je n’étais pas conservé a été un coup dur...
D’autant plus que vous n’êtes pas en fin de carrière...
Bien sûr que non ! J’ai eu 24 ans fin octobre. Ma motivation est intacte et j’ai le niveau pour continuer chez les pros. J’ai toujours envie de courir. Le vélo, c’est ma vie, ma passion. Ce serait vraiment dur de tout arrêter maintenant. Surtout que j’aurais pu intégrer une autre formation si j’avais su plus tôt que je n’étais pas conservé à Bretagne-Séché.
Du coup, vous prenez votre avenir en main ?
Oui, je suis en contact avancé avec deux équipes de niveau Continental. Mais elles ont déjà, à cette période, bouclé leur budget. C’est pourquoi je lance un appel à des partenaires, publics et privés, pour me parrainer et me permettre, par cet apport, d’intégrer une équipe, histoire de rester dans le peloton professionnel.
À combien estimez-vous cet apport nécessaire pour poursuivre votre carrière ?
Entre 20 000 et 30 000 euros. C’est pourquoi, avec des amis et ma mère, nous avons créé l’association Koretzky promotion cyclisme, basée chez moi, à Lodève. Cette association a pour but de recueillir des fonds qui me permettront de montrer aux gens que j’ai ma place et que je peux réussir au plus haut niveau. J’ai jusqu’à début janvier pour relever ce défi.
Comment occupez-vous votre temps ?
En plus de ces démarches, je continue de m’entraîner comme un professionnel. Et j’ai aussi repris mes études de comptabilité.