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El_Pistolero_07 a écrit : 31 mars 2019, 21:34

biquet a écrit : 31 mars 2019, 20:34

Certes, mais depuis le début de saison, il a disputé 4 courses en montagne (haute et moyenne):

La Union: 119è à 33'30 d'Alaphilippe
Alto de Las Palmas: 97è à 14'16 de Quintana
Vallter 2000: 148è à 26'55 de Yates (le frère, pas son frère)
La Molina: 146è à 23'09 de Lopez

Et aujourd'hui, il a donné 2 coups de pédale pour Bernal avant de retomber dans ses profondeurs ordinaires.

Dans un peu plus de 2 mois, il va prendre le départ du Dauphiné, il y sera compétitif, avant de lutter avec son équipier Thomas pour la gagne du Tour. Y a peut-être que moi que ça choque, mais voilà.

Ça me choque pas... Ça me dégoûte.

jicébé a écrit : 31 mars 2019, 23:13

El_Pistolero_07 a écrit : 31 mars 2019, 21:34
Ça me choque pas... Ça me dégoûte.

Je me permets l'exemple suivant, pour réflexion:
Giro 1990 (du 18/05 au 06/06): G. Le Mond, 105ème à 2h53'18"
Tour 1990 (du 30/06 au 18/07): G. Le Mond, vainqueur

Etonnante métamorphose en quelques semaines pour un coureur dont on n'a jamais mis en doute la probité, que du contraire.
Question à laquelle je n'ai pas de réponse (mais j'ai bien ma petite idée): est-ce que ça a choqué ou dégoûté à l'époque?

gradouble a écrit : 01 avr. 2019, 09:47 Lemond agaçait beaucoup les suiveurs en son temps.

Il a été le premier coureur à ne préparer que le TDF, c'est lui qui a initié cette mode, copié ensuite par de nombreux autres, mais dans une moindre mesure(Indurain, Ullrich, Armstrong, les Sky etc...).
Mais je crois qu'il restera celui qui a été le plus loin dans le concept. Les italiens étaient très vexés à l'époque, qu'il ne courre le Giro que comme un tranquille entraînement pour borner.
Contrairement à des Delgado, Fignon, Bugno, Chiappucci qui étaient présents presque toute l'année.
Du coup, il n'était pas favori pour le Tour (89, 90) et à chaque fois a surpris son monde.

Pour moi Froome sera le très grand favori du Tour, alors que les autres seront déjà bien cramés, lui aura sera frais comme tout.

ulysse1 a écrit : 01 avr. 2019, 11:52 on a vu froome à l' arrière du peloton mais thomas je ne me souviens pas de l' avoir vu où que ce soit depuis en fait la fin du dernier tour de france ( je suppose que j' ai raté quelques épisodes )

Liam a écrit : 31 mars 2019, 22:37

biquet a écrit : 31 mars 2019, 20:34

Certes, mais depuis le début de saison, il a disputé 4 courses en montagne (haute et moyenne):

La Union: 119è à 33'30 d'Alaphilippe
Alto de Las Palmas: 97è à 14'16 de Quintana
Vallter 2000: 148è à 26'55 de Yates (le frère, pas son frère)
La Molina: 146è à 23'09 de Lopez

Et aujourd'hui, il a donné 2 coups de pédale pour Bernal avant de retomber dans ses profondeurs ordinaires.

Dans un peu plus de 2 mois, il va prendre le départ du Dauphiné, il y sera compétitif, avant de lutter avec son équipier Thomas pour la gagne du Tour. Y a peut-être que moi que ça choque, mais voilà.

Depuis 2016 il a commencé à laisser de côté le début de saison. L’idée était de pouvoir enchaîner deux GT à très haut niveau de suite (Tour+Vuelta en 2016/2017 puis Giro/Tour2018). Mais il n’avait jamais poussé le modèle si loin. Ces trois saisons il évoluait tout de même en second rideau sur les courses par étapes de printemps. On sentait qu’il ne lui manquait que de monter en puissance pour rejouer avec les meilleurs. Là il part vraiment d’extrêmement loin. Je ne sais pas quel est le plan derrière un tel paroxysme.

C’est quelque chose qu’on voyait dans les années 2000 avec Armstrong et sa clique qui programmaient leur pic de forme juste quand il fallait avec ce que l’on sait d’aides extérieures. Mais depuis a-t-on déjà vu un prétendant au Tour programmer sa saison de la sorte ? Il y a bien eu Andy et ses deux pics de forme à Liège et au Tour, mais sinon je ne vois pas. En tout cas pas dans ces proportions. Est-ce une certaine usure mentale liée au poids des saisons ?

Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il sera au rendez-vous de juillet, mais je m’interroge. Clairement.

levrai-dufaux a écrit : 01 avr. 2019, 15:32

Liam a écrit : 31 mars 2019, 22:37

Depuis 2016 il a commencé à laisser de côté le début de saison. L’idée était de pouvoir enchaîner deux GT à très haut niveau de suite (Tour+Vuelta en 2016/2017 puis Giro/Tour2018). Mais il n’avait jamais poussé le modèle si loin. Ces trois saisons il évoluait tout de même en second rideau sur les courses par étapes de printemps. On sentait qu’il ne lui manquait que de monter en puissance pour rejouer avec les meilleurs. Là il part vraiment d’extrêmement loin. Je ne sais pas quel est le plan derrière un tel paroxysme.

C’est quelque chose qu’on voyait dans les années 2000 avec Armstrong et sa clique qui programmaient leur pic de forme juste quand il fallait avec ce que l’on sait d’aides extérieures. Mais depuis a-t-on déjà vu un prétendant au Tour programmer sa saison de la sorte ? Il y a bien eu Andy et ses deux pics de forme à Liège et au Tour, mais sinon je ne vois pas. En tout cas pas dans ces proportions. Est-ce une certaine usure mentale liée au poids des saisons ?

Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il sera au rendez-vous de juillet, mais je m’interroge. Clairement.

Merci Liam de rappeler que la méforme de Froome en ce début de saison est un phénomène totalement inédit dans de telles proportions.
De 2013 à 2016, il a systématiquement gagné sa course de reprise (Tour d'Oman x 2, Route d'Andalousie et Herald Sun Tour). Sur cette période, il enchaînait alors par de bonnes performances sur sa première course par étapes WT (podium à Tirreno, 2 top 10 en Catalogne).
En 2017 et 2018, il décale son pic de forme pour doubler Tour/Vuelta dans un cas, Giro/Tour dans l'autre. Mais même ces années-là, il n'était pas totalement à la rue en début de saison. Sur le Tour de Catalogne 2017 par exemple, il ne joue pas le général mais est dans les plus forts de l'étape de montagne gagnée par Valverde.

Froome parvient à calibrer ses pics de formes avec une sacrée précision ces dernières années (à la semaine près sur le dernier Giro, même si sa chute du début d'épreuve peut avoir joué), je pense que le relâchement observé vient en partie de sa confiance dans sa capacité à monter en puissance comme il l'a fait ses 2 dernières saisons.

-Vélomen- a écrit : 01 avr. 2019, 16:37 Attention quand même pour Froome.

Les années passent, il a 34 ans cette année, ça fait quelques années qu'il n'a plus de marge en montagne (en 2016, 2017 et 2018 il n'a jamais réussi à se débarasser de tout le monde en montagne) et les écarts de préparation peuvent finir par se payer à cet âge là. Là on est en mars donc ce n'est pas trop génant, mais il va vite falloir rectifier le tir, sous peine de se voir à la merci d'une maladie ou d'une petite blessure qui t'empêche de rattraper ton retard de condition.

Sur le Tour 2018, Tom Dumoulin, qui sortait lui aussi du Giro, lui a été supérieur.

Et Froome doit gérer le cas G.Thomas.

biquet a écrit : 01 avr. 2019, 10:10 Froome est ridicule depuis le début, et y a eu 0 progrès entre la course Colombienne et la Catalogne. Je trouve que c'est presque une manque de respect pour ses équipiers, qui ont fait tout le taf pour Bernal pendant que le quadruple vainqueur du Tour trainait ses kg de trop à l'arrière du peloton. On parle du Tour de Catalogne, là, une épreuve WT que Sky a disputé avec 1 coureur en moins.