GATO a écrit : 12 mars 2021, 13:10
piratapantani a écrit : 12 mars 2021, 04:36
JE VEUX PLUS D EXPLICATIONS SVP
Ce n`est un secret pour personne, un long stage au colorado avait été organisé par l`equipe Banesto, avec Santi Blanco et el Chava,
le but les maillots de champion du monde tant en route que en chrono.
Et l amitie entre les directeurs de l`équipe et Indurain s`est rompue. Sans parler que Abraham Olano avait courru la Vuelta et était arrivé juste avant la course.
Pour cela le sponsor obliga indurain a participer á la Vuelta 96.
L`obligation ensuite de tenter le record de l`heure á Cali puis ensuite á Bordeaux,les sépara encore plus idem avec Sabino Padilla prenant en faveur de Indurain.
@ Biquet : cela fait 15 ans que l`on discute de la meme chose, pour toi un cycliste doit peser max 60kgs et 1,70 m.
Miguel Indurain etait le grand espoir du cyclisme español déja en amateur, voir son palmares.
Meme les revues francaises l`annoncaient comme futur vainqueur du Tour aprés sa victoire au Tour de l`avenir 86.
La EPO a partir années 93-94-95 ben une obligation du metier de cycliste, comme auparavant les hormones, cortisones, amphetamines.
Voir sans doute aussi fin 80 et debut 90 les transfusions sanguines ???
Perso ses Tour de france 89-90-91-92-93 rien á dire. Et ses victoires grace a des parcours favorables tant en chrono que en montagne.
Que cela a facilité ses exploits en 94 et 95 sans doute mais ses adversaires de Gewiss Once Carrera etc carburaient aux meme produits.
Que Sabino Padilla le suivait en voiture, normal il ne faisait plus partie de l`equipe. voir ce que j`ai déjà dit.
A chaque epoque sa "preparation" quand le plus grand cycliste de l`histoire Eddy Merckx perd ben c`est la faute au "nouveau" dopage.
Et il va voir un certain Francois Bellocq. Voir aussi ses propos sur Luis Ocaña apres sa grosse defaite 71.
Les journalistes des années 70 parlaient d`une montée du dopage, de l`utilisation plus grande des hormones et de la cortisone.
Et cela a toujours ete ainsi, Gino Bartali allait voir dans la poubelle de la chambre de Fausto Coppi.
Les frères pelissier parlant de de leur dynamite, etc
Donc les propos de Greg Lemond et autres ... sur la EPO.
Les cyclistes actuels battent les records de précosité du cyclisme ... a quoi carburent-ils ????
C `est pas a toi que je vais apprendre cela, l histoire du cyclisme.
Ses victoires aux Tour 91-92-93, rien à dire ???

Il ne faut pas dire ça à Mottet (en plus, j'adorais ce coureur, et là, il avait 28 ans, il était au top), en 1991, par exemple. Il faut poser la question à Willy Voet, à ce sujet. 91, c'est Mottet qui gagne, 92, c'est Hampsten, 93, c'est Mejia. Parce que même si c'était pas des enfants de choeur (ils en prenaient aussi,hein) , ils ne carburaient pas au produit révolutionnaire.
Mottet avait fait 4 du Tour 87, 6 du Tour 89 (ou il avait coincé en 3è semaine), j'estime que la victoire lui a été volée en 1991. Il avait enfin pris le dessus sur ses rivaux habituels (Lemond,Fignon,Delgado), mais y a 3 gars qui sont devenus, tout d'un coup, les 3 meilleurs grimpeurs du monde..

Il s'était déjà fait voler le Giro 1990, le petit Charly. Mais là, c'était pour les Indurain, les Chiappucci, les Bugno, des gars qui dépassaient les 25 ans et qui n'avaient jamais fait un top 5, ni même un top 10 sur un GT, avant la saison 1990. Et qui tout d'un coup renversaient la table..Une période cauchemardesque.
Et à partir de 1993, le cyclisme, c'était Tour du Portugal à chaque course. Un suiveur ironisait, sur ces années-là: "Les vrais classements, c'est 1 Padilla 2 Conconi 3 Ferrari 4 Cecchini ". Je relis Wily Voet, dans l'Equipe Magazine: " Avant, on disait qu'on ne pouvait pas faire d'un âne un cheval de course. Mais avec l'EPO, on pouvait ! Révolutionnaire, vraiment. Un coureur qui a un peu de classe devient un super-champion. Un petit coureur devient un trés bon coureur. Avec l'EPO, on est bien dans l'effort et on récupère bien plus vite. Au massage, on sentait la différence du bout des doigts. Au soir des grandes étapes de montagne, avant, on passait un temps fou et beaucoup d'énergie à dénouer les muscles des coureurs, durs comme la pierre, bourrés de toxine. Avec l'EPO, ils ne toxinaient plus !! " Ce produit a tout faussé, à tous les niveaux. Le grimpeur léger se faisait massacrer par le poids lourd de 75-80 kg, type Indurain, qui imposait sa puissance sans jamais subir les effets de la loi de la pesanteur, n'étant jamais à court d'oxygène. Les sprinters se mettaient à bien passer les bosses, et je me souviens avoir vu un Cipollini bien passer le Mortirolo, en 97. Les grimpeurs pouvaient rivaliser avec les rouleurs dans les chronos. C'était du grand n'importe quoi, la pendule de Pépé le Moko..
Franchement, j'envie les plus jeunes de ne pas avoir eu à suivre le cyclisme des années 90. Fallait avoir un sens de l'humour trés affirmé pour suivre ça sans s'énerver.
