Avant 2005, je suivais très peu le vélo (le Tour 2004 m'avait failli en dégouter), du coup, je n'en regardais que lorsque je tombais dessus un peu par hasard. pendant le Giro, je savais qu'il ya avait du suspens quasi jusqu'au bout. Dans les résultats de kiplé, je voyais juste qu'un nouveau, Rujano, un venezuelien réussissait à lâcher les favoris sans gagner d'étapes et sans peser vraiment sur le général
Le samedi de Sestrieres, je suis seul dans la maison et tombe sur le vélo presque par hasard au pied du Finestre, je me décide de regarde en sachant qu'il n'y aurait pas de
_nonattribué pour gâche la course. Ce jour-là, j'ai vu des héros, j'ai vu Di Luca, Simoni et Rujano se détacher dans la terre (je ne savais pas que ca pouvait arriver sur une course de vélo et j'en étais totalement fou), Savoldelli craquer. J'espérais pour Rujano.
Je vois Savoldelli passer à plus de 2 minutes. Je me dis que c'est fini, que ca va se jouer entre Simoni et Rujano et j'y crois pour le petit venezuelien. Puis je passe toutes les émotions : Honchar et Savoldelli qui reprennent 30 secondes dans la descente, puis l'écart stagne. Rujano lâche Di Luca puis Simoni. Je suis comme un fou quand je vois Rujano gagner, puis tel un Patrick Chêne, je décompte les secondes avec mon kiplé à la main. Je crois à sa victoire finale puis à celle de Simoni avant que devant mon étonnement, Savoldelli ne garde son maillot.
Peu importe, je venais de voir une grande course, des hommes qui n'hésitaient pas à tout envoyer, à prendre des risques, qui y croyaient et qui donnaient tout, des magnifiques paysages, des tifosis \"adorables\". Ce jour-là, je me suis décidé que je regardais du vélo plus souvent. Malheureusement, il y a eu le Tour 2005 juste après.
J'en suis vraiment devenu amoureux avec Cancellara sur Paris-Roubaix 2006 et le Tour 2006 avec Rasmussen (

) et Pereiro (pour sa résistance).