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tucoprovisoire a écrit :si "muur veut bien dire ce qu'il veut dire", ça veut dire "mur" donc en imagé, pente raide


"pente raide du mont", c'est redondant, je maintiens

Typique. Tu maintiendras toujours :duel: Quelle que soit la réalité (sémantique ou autre).
Je n'en ai jamais douté. Je trouve ce trait de caractère déplaisant. Mais bon, comme je n'ai pas à vivre avec toi, je m'en fous.

Je met une pièce sur Stuyven, surtout si le suisse n'arrive pas à faire la différence.

pascualito a écrit :Je met une pièce sur Stuyven, surtout si le suisse n'arrive pas à faire la différence.

J'y ai pensé... Mais je pense que Cance sera trop en forme il va le servir voila tout.

Et bien moi je préfère le nouveau parcours (seul le côté circuit ne me plait pas).
Beaucoup on l'air d'oublier que l'ancien parcours, tant vanté aujourd'hui, n'empêchait pas nécessairement le marquage et les course d'attente entre les favoris, ce qui souvent avait pour conséquence de permettre la victoire d'un type moins costaud. Et la course ne se décantait pas forcément plus loin de l'arrivée (J'ai le souvenir d'éditions où il ne se passait pas grand chose avant le Muur de Grammont).
Depuis le changement de parcours, je trouve qu'on assiste généralement à des course de qualité où à la fin c'est souvent le plus fort qui gagne). La où la course a peut-être perdu un peu de son charme c'est en devenant bien plus prévisible, avant le scénario pouvait changer du tout au tout d'une année à l'autre, c'est beaucoup moins le cas désormais.

J'espère que GVA sera à 100%, car si la course part de loin, j'ai conviction qu'il est le seul coureur à pouvoir accompagner Cancellara (j'ai un petit doute pour Greg dans le kwaremont, il ne m'a jamais faut une grosse impression dans ce mont, tout le contraire du Paterberg).

Booze a écrit :

jimmy39 a écrit :C'est quoi le Galaxy Tour :hmm:

C'est le circuit des plus belles courses de la galaxie. Alors, tu as le Tour des Flandres - que tout le monde connaît -, les Trois jours de La Tranquillité - plutôt réservés aux sprinteurs désormais depuis le changement de parcours qui évite la plongée vers les secs abysses, mais la tension est à son comble, ça frotte, ça pique, ça roule à fond du début à la fin, et les plus beaux jours, certains s'envolent -, le Grand Prix Sagittaire - vraiment pour les bourrins gros moteurs, terrain boueux, de longue lignes droite dans le vent -, l'Olympus Mons Race - le Tour de Lombardie à côté, c'est peanuts, les plus belles photos de la saison d'après Claude Brissez -, les 581 heures de Gliese - la plus grand fête du cyclisme, des moules-frites, des galettes-saucisses, des azote-whiskies, des infusions d'irandium, pas de café et un parcours au profil original chaque année, dévoilé jour après jour, ce qui permet aux organisateurs de réunir le plateau le plus hétéroclite de la saison - et enfin, la plus belle, KeplerCity / KleperVille - 3456 kilomètres, huit fuseaux horaires, 72000 mètres de dénivelé positif, trois saisons, deux cyclones, un flash-back et une lanterne rouge exécutée.

:moqueur:
J'ai failli louper ce poste.

Daniel_H a écrit :

Leonardo_Piepoli a écrit : j'espère que les gros feront la course.

Dario Pieri n'est plus là depuis longtemps...

De même que Rosseler

Booze a écrit :

-Kasseifretter- a écrit :

Booze a écrit :
C'est là où l'on mesure toute la [b:1yosd6kd]finesse tactique[/b:1yosd6kd] de Cancellara
...

:hmm: :hmm: :hmm:
:scratch: :scratch:
:whistle:

Pourquoi ?

Bah tactiquement sur les Flandriennes (mais pas que diront certains...), Cancellara, c'est plus digne du bulldozer qu'autre chose.
Quand ça passe, c'est costaud mais quand ça foire, Fabian râle sur l'attentisme des autres. Sur la forme, il n'a pas tort mais sur le fond, je ne jette pas la pierre aux adversaires du suisse.
T'as un gars qui roule en mode porcif, si t'arrives à le suivre, tu attends le sprint et tu tentes de l'ajuster.
C'est pas beau mais l'Histoire ne retient que le palmarès.

Je parlais de finesse tactique hors course. Cancellara a habilement manœuvré le Monténégrin en le faisant passer pour un petit garçon, un suceur de roue, en gros, un mec indigne d'un Monument. Fier comme un Espagnol, le Bosnien ne pouvait laisser salir sa réputation que ce soit auprès du public, des annonceurs ou des coureurs. Le téléphone arabe fonctionne à plein dans le peloton, et le Danois craignait perdre le respect de ses pairs. Il a donc du assumer sa part de boulot en soutenant le rythme de bûcheron de Spartacus. Ce qui pour un Canadien tombait à point. Malheureusement, de tels relais l'épuisent, et Cancellara avait beau jeu de, sinon sécher la pointe de vitesse du Bretzelburgeois, le faire sauter avant la dernière ligne droite. Le Suisse a gagné la guerre psychologique; avant même l'épreuve, il avait placé son adversaire lituanien en position d'infériorité. Celui-ci avait tout à prouver et en a souvent trop fait. Jamais, le Morave n'a attendu et ajusté Cancellara sur son sprint( GW fait exception dans la rupture qu'il marque avec un Sagan capable à la fois de suivre et de conserver sa fraicheur). Et au final, il est souvent revenu au Macédonien la place du [strike]Ricain[/strike] con.

C'était surtout en 2012 sur le Tour que le Bourkinabé avait aligné Spartacus lors de l'étape 3 (ou 2?). Mais c'est en 2013 que Cancellara l'a mis au défi. Et sur le Ronde 2013, on a eu la preuve que cela a marché. Le trio composé de Roelandts repris après le mont par, Cancellara et le Lituanien roule vers l'approche de la dernière difficulté. Et d'après le grand Vasseur, le Letton a fait une erreur de relayer Cancellara à l'approche de cette difficulté, ce qui l'a grillé.

'Tain il est chaud patates booze quand même!

Teteoo a écrit :

JFKs a écrit :

Booze a écrit :
C'est là où l'on mesure toute la finesse tactique de Cancellara qui n'hésita pas à mettre la pression sur Sagan dès que le nez de celui-ci pointa sur les Flandriennes. Le Suisse a vite compris que le Bulgare pouvait devenir son principal adversaire et que son profil de sprinteur résistant pouvait mettre une stratégie de mouvement en échec en lui permettant une patinette sur le porte-bagage. Deux trois déclarations bien senties dans la presse, et voilà le Polonais, en quête de respectabilité, d'en faire des tonnes, de refuser de jouer sur son avantage comparatif et de se plier aux règles du jeu du Parrain Flandrien. La stratégie a fonctionné jusqu'à présent; mais dimanche dernier, Sagan, pour la première fois, n'a pas été essoré par le rythme fou de Cancellara.

On rigole mais c'est bel et bien ce qui s'est passé. Lorsqu'ils se sont retrouvés à deux, après le coup de gueule dans les médias, le Roumain a toujours pris des relais appuyés pour montrer que c'est un dur.

Il est tchécoslovaque Sagan il me semble.

De Poméranie suédoise pour être précis.

En 2013 le suisse avait fait explosé le serbe dans le Kwaremont sur l'E3.
Sur le Ronde le serbe revanchard avait réussi sur ce même Kwaremont à suivre au prix d'un terrible effort le suisse mais l'avait payé ensuite dans le Paterberg.

Booze a écrit :Je parlais de finesse tactique hors course. Cancellara a habilement manœuvré le Monténégrin en le faisant passer pour un petit garçon, un suceur de roue, en gros, un mec indigne d'un Monument. Fier comme un Espagnol, le Bosnien ne pouvait laisser salir sa réputation que ce soit auprès du public, des annonceurs ou des coureurs. Le téléphone arabe fonctionne à plein dans le peloton, et le Danois craignait perdre le respect de ses pairs. Il a donc du assumer sa part de boulot en soutenant le rythme de bûcheron de Spartacus. Ce qui pour un Canadien tombait à point. Malheureusement, de tels relais l'épuisent, et Cancellara avait beau jeu de, sinon sécher la pointe de vitesse du Bretzelburgeois, le faire sauter avant la dernière ligne droite. Le Suisse a gagné la guerre psychologique; avant même l'épreuve, il avait placé son adversaire lituanien en position d'infériorité. Celui-ci avait tout à prouver et en a souvent trop fait. Jamais, le Morave n'a attendu et ajusté Cancellara sur son sprint( GW fait exception dans la rupture qu'il marque avec un Sagan capable à la fois de suivre et de conserver sa fraicheur). Et au final, il est souvent revenu au Macédonien la place du [strike]Ricain[/strike] con.

Autant je suis moi même doté d'une plume honnête, autant ton phrasé est juste exceptionnel et délicieux.

Booze a écrit :Je parlais de finesse tactique hors course. Cancellara a habilement manœuvré le Monténégrin en le faisant passer pour un petit garçon, un suceur de roue, en gros, un mec indigne d'un Monument.
...

Vu comme ça, d'accord avec toi...
Bon, dimanche, ça ne marchera plus son truc. L' albanais a un beau maillot de Champion du Monde maintenant.

Si Van Marcke veut gagner, il doit profiter l’occasion pour attaquer car Sagan Cancellara VA vont se regarder.

En tout cas même si je ne suis pas un fan du letton, juste pour sa façon de courir je lui souhaite de gagner ce monument qui lui manque.

pascualito a écrit :Je met une pièce sur Stuyven, surtout si le suisse n'arrive pas à faire la différence.

Il va tout donner pour Cancellara malheureusement, j'ai lu son interview où il dit que ce sera tout pour lui, il devra attendre l'année prochaine. Il sera leader avec Theuns en soutien. Rendez-vous l'année prochaine pour lui.

je vois bien le champion du monde ruskof gagner.....

ok je sors